La contradiction saute aux yeux. Tandis qu'Alassane Ouattara garde un silence total sur ses intentions présidentielles, ses troupes battent déjà le pavé pour sa réélection. À travers le pays, les sections locales du RHDP multiplient les initiatives en faveur d'un quatrième mandat, transformant l'attente du congrès en véritable pré-campagne électorale.
Cette mobilisation spontanée révèle l'impatience des cadres du parti face aux atermoiements présidentiels. Cette effervescence militante contraste avec la prudence calculée du locataire du Palais présidentiel.
Cette mobilisation spontanée révèle l'impatience des cadres du parti face aux atermoiements présidentiels. Cette effervescence militante contraste avec la prudence calculée du locataire du Palais présidentiel.
Le calcul politique d'Ouattara
L'attitude présidentielle interroge les observateurs politiques. Alassane Ouattara maîtrise-t-il parfaitement son calendrier d'annonce ou traverse-t-il une période d'indécision ?
Cette temporisation permet au chef de l'État de jauger l'état de l'opinion publique et la réaction internationale. Les récentes tensions avec certains partenaires occidentaux sur la question démocratique pourraient influencer sa décision finale.
L'épée de Damoclès constitutionnelle plane toujours sur cette candidature hypothétique. L'opposition maintient que deux mandats consécutifs constituent la limite légale, tandis que l'entourage présidentiel invoque la Constitution de 2016 pour justifier un nouveau quinquennat.
Cette bataille juridique se double d'un enjeu de légitimité démocratique. Le congrès des 21-22 juin apparaît désormais comme le moment de vérité. Entre pression militante et calculs stratégiques, Alassane Ouattara devra trancher cette équation politique délicate qui conditionne l'avenir de la Côte d'Ivoire.
Cette temporisation permet au chef de l'État de jauger l'état de l'opinion publique et la réaction internationale. Les récentes tensions avec certains partenaires occidentaux sur la question démocratique pourraient influencer sa décision finale.
L'épée de Damoclès constitutionnelle plane toujours sur cette candidature hypothétique. L'opposition maintient que deux mandats consécutifs constituent la limite légale, tandis que l'entourage présidentiel invoque la Constitution de 2016 pour justifier un nouveau quinquennat.
Cette bataille juridique se double d'un enjeu de légitimité démocratique. Le congrès des 21-22 juin apparaît désormais comme le moment de vérité. Entre pression militante et calculs stratégiques, Alassane Ouattara devra trancher cette équation politique délicate qui conditionne l'avenir de la Côte d'Ivoire.