N'dry Claver sort de son silence. L'avocat de Charles Blé Goudé prend position dans l'affaire Joël N'Guessan, placé en détention préventive pour ses critiques contre l'institution judiciaire. Dans une déclaration percutante, le conseil ivoirien dénonce une justice qui s'érige en juge et partie.
"Joël N'Guessan en détention préventive !!! Cette affaire soulève un problème intéressant en droit", lance d'emblée Maître N'dry Claver. L'avocat questionne frontalement le système : peut-on être jugé équitablement par ceux qu'on a critiqués ?
Le juriste pose une question fondamentale sur l'impartialité judiciaire. "Joël N'Guessan parle des magistrats. Il sera jugé par ceux-ci. Doit-il être pour cela sanctionné automatiquement par les juges ?", interroge-t-il. Une interpellation qui révèle les failles du système judiciaire ivoirien.
"Joël N'Guessan en détention préventive !!! Cette affaire soulève un problème intéressant en droit", lance d'emblée Maître N'dry Claver. L'avocat questionne frontalement le système : peut-on être jugé équitablement par ceux qu'on a critiqués ?
Le juriste pose une question fondamentale sur l'impartialité judiciaire. "Joël N'Guessan parle des magistrats. Il sera jugé par ceux-ci. Doit-il être pour cela sanctionné automatiquement par les juges ?", interroge-t-il. Une interpellation qui révèle les failles du système judiciaire ivoirien.
Un équilibre délicat à respecter
L'avocat de Blé Goudé soulève le dilemme entre liberté d'expression et respect de l'institution judiciaire. "Entre le droit fondamental de pensée, d'opinion et d'expression et ce qui pourrait constituer un discrédit jeté sur l'institution judiciaire. Un équilibre s'impose. Absolument", plaide-t-il.
N'dry Claver va plus loin dans sa réflexion. Il questionne les limites de la critique citoyenne : "Quand doit-on parler ? Seulement pour exalter une œuvre même imparfaite ? Quand est-ce que le citoyen a le droit de s'exprimer c'est-à-dire de faire connaître ses opinions ?"
Cette interrogation touche au cœur de la démocratie ivoirienne. L'avocat met en garde contre une dérive autoritaire : "Sinon ce droit fondamental meurt." Une phrase choc qui résume les enjeux de cette affaire judiciaire.
N'dry Claver va plus loin dans sa réflexion. Il questionne les limites de la critique citoyenne : "Quand doit-on parler ? Seulement pour exalter une œuvre même imparfaite ? Quand est-ce que le citoyen a le droit de s'exprimer c'est-à-dire de faire connaître ses opinions ?"
Cette interrogation touche au cœur de la démocratie ivoirienne. L'avocat met en garde contre une dérive autoritaire : "Sinon ce droit fondamental meurt." Une phrase choc qui résume les enjeux de cette affaire judiciaire.
Des juges sous haute surveillance
Maître N'dry Claver n'épargne pas les magistrats dans ses critiques. "Je dis que les acteurs de la justice doivent avoir les qualités de Dieu", affirme-t-il avec ironie. L'avocat rappelle aux juges leurs obligations : "Les juges doivent respecter eux-mêmes aussi la loi lorsqu'ils rendent les décisions ? Sans haine."
L'appel à l'impartialité résonne comme un avertissement. "Les juges impartiaux devraient trancher au nom du Peuple de Côte d'Ivoire. Sans animosité", insiste le conseil. Une exigence qui interroge sur la capacité des magistrats à juger sereinement leur propre critique.
La référence à La Haye n'est pas anodine dans la bouche de l'avocat de Blé Goudé. "Je garde le souvenir de la Haye. Tout coule", conclut-il énigmatiquement. Une allusion qui rappelle les enjeux internationaux de la justice ivoirienne et son crédit auprès des instances supranationales.
Cette prise de position de N'dry Claver transforme le dossier N'Guessan en test pour l'indépendance judiciaire ivoirienne.
L'appel à l'impartialité résonne comme un avertissement. "Les juges impartiaux devraient trancher au nom du Peuple de Côte d'Ivoire. Sans animosité", insiste le conseil. Une exigence qui interroge sur la capacité des magistrats à juger sereinement leur propre critique.
La référence à La Haye n'est pas anodine dans la bouche de l'avocat de Blé Goudé. "Je garde le souvenir de la Haye. Tout coule", conclut-il énigmatiquement. Une allusion qui rappelle les enjeux internationaux de la justice ivoirienne et son crédit auprès des instances supranationales.
Cette prise de position de N'dry Claver transforme le dossier N'Guessan en test pour l'indépendance judiciaire ivoirienne.