Gbagbo contre le quatrième mandat est combat qui prend une tournure décisive ce 19 juin 2025. Lors de la double cérémonie au cabinet présidentiel, l'ancien chef d'État livre un discours sans concession. "Dites à celui qui veut écouter que je n'abandonnerai pas le combat contre le quatrième mandat", déclare-t-il devant les délégations du PPA-CI et du PDCI-RDA venues sceller leur alliance historique.
Cette prise de position frontale survient dans un contexte politique tendu, à quatre mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025. Laurent Gbagbo assume pleinement son rôle de leader de l'opposition, transformant le mouvement "Trop c'est Trop" en fer de lance contre ce qu'il qualifie de dérive autoritaire.
Cette prise de position frontale survient dans un contexte politique tendu, à quatre mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025. Laurent Gbagbo assume pleinement son rôle de leader de l'opposition, transformant le mouvement "Trop c'est Trop" en fer de lance contre ce qu'il qualifie de dérive autoritaire.
"Ce n'est plus la démocratie"
L'analyse de Gbagbo dépasse le simple rejet du quatrième mandat. "Tu es au pouvoir, tu es au pouvoir. Mais si on ne laisse pas aux autres la capacité de se battre pour être au pouvoir aussi, ce n'est plus la démocratie", martèle-t-il. Cette formule résume sa vision d'un système démocratique confisqué par le pouvoir en place.
Son questionnement devient personnel et direct : "Regarde quelqu'un qui veut faire un quatrième mandat, pourquoi ? Mais où tu vas avec un quatrième mandat ?" Cette interpellation vise clairement la candidature annoncée du président sortant, qu'il refuse de nommer mais dont la cible est évidente.
L'ancien président établit un parallèle historique avec les pères de l'indépendance : "En 60, on a programmé les indépendances. Il y avait les Houphouët, les Sékou Touré, les Modibo Keïta, les Senghor, tout ça. C'était les premiers chefs d'État". Il rappelle leur chute successive pour mieux alerter sur les dangers de l'hubris politique.
Son questionnement devient personnel et direct : "Regarde quelqu'un qui veut faire un quatrième mandat, pourquoi ? Mais où tu vas avec un quatrième mandat ?" Cette interpellation vise clairement la candidature annoncée du président sortant, qu'il refuse de nommer mais dont la cible est évidente.
L'ancien président établit un parallèle historique avec les pères de l'indépendance : "En 60, on a programmé les indépendances. Il y avait les Houphouët, les Sékou Touré, les Modibo Keïta, les Senghor, tout ça. C'était les premiers chefs d'État". Il rappelle leur chute successive pour mieux alerter sur les dangers de l'hubris politique.
L'exclusion comme stratégie dénoncée
Gbagbo dénonce méthodiquement les mécanismes d'exclusion : "Tu es en cours de vote, tu vas faire une élection présidentielle. Tu enlèves le nom du président du PDCI. Tu enlèves le nom de Gbagbo. Tu enlèves le nom de Soro et Akossi Bengio". Cette énumération illustre selon lui la stratégie d'éviction systématique de l'opposition.
Le paradoxe démocratique l'indigne particulièrement : "Et puis toi-même tu dis élection. Et tu es candidat pour la quatrième fois. Élection ! Mais je ne peux pas accepter ça". Cette contradiction entre l'affichage démocratique et la pratique exclusive nourrit son argumentaire de résistance.
Sa détermination transparaît dans chaque phrase : "Si c'est pour ça qu'on nous enlève tous des listes électorales. Si c'est pour ça, bon, qu'on nous enlève, on va voir". Cette menace à peine voilée laisse entrevoir une stratégie de mobilisation populaire face aux blocages institutionnels.
Le paradoxe démocratique l'indigne particulièrement : "Et puis toi-même tu dis élection. Et tu es candidat pour la quatrième fois. Élection ! Mais je ne peux pas accepter ça". Cette contradiction entre l'affichage démocratique et la pratique exclusive nourrit son argumentaire de résistance.
Sa détermination transparaît dans chaque phrase : "Si c'est pour ça qu'on nous enlève tous des listes électorales. Si c'est pour ça, bon, qu'on nous enlève, on va voir". Cette menace à peine voilée laisse entrevoir une stratégie de mobilisation populaire face aux blocages institutionnels.
Une philosophie politique assumée
L'ancien président revendique ses principes démocratiques fondamentaux. "Moi qui me suis battu pour que le multipartisme naisse, je ne peux pas rester silencieux devant les dérives que je vois en ce moment qui veulent nous faire retourner au parti unique", affirme-t-il. Cette position le place en gardien des acquis démocratiques.
"Ce qu'on voit là, c'est un retour déguisé au parti unique. Mais je ne peux pas accepter ça", insiste Gbagbo. Cette analyse transforme son combat personnel en enjeu démocratique national, élargissant sa base d'appel au-delà de ses seuls partisans.
La cérémonie du 19 juin révèle la capacité de Gbagbo à rassembler l'opposition fragmentée. "On a fait l'accord avec le PDCI, entre le PDCI et le PPA-CI. Ce qui est une bonne chose. Parce que sur les points communs, il y a des points communs sur lesquels il faut qu'on se batte", analyse-t-il pragmatiquement.
Cette alliance stratégique avec Tidiane Thiam marque un tournant dans sa méthode politique. "Aucune lutte n'est désespérée", conclut Gbagbo, résumant sa philosophie de la résistance. Cette maxime devient le credo du mouvement "Trop c'est Trop", transformant les contraintes en opportunités de mobilisation.
"Ce qu'on voit là, c'est un retour déguisé au parti unique. Mais je ne peux pas accepter ça", insiste Gbagbo. Cette analyse transforme son combat personnel en enjeu démocratique national, élargissant sa base d'appel au-delà de ses seuls partisans.
La cérémonie du 19 juin révèle la capacité de Gbagbo à rassembler l'opposition fragmentée. "On a fait l'accord avec le PDCI, entre le PDCI et le PPA-CI. Ce qui est une bonne chose. Parce que sur les points communs, il y a des points communs sur lesquels il faut qu'on se batte", analyse-t-il pragmatiquement.
Cette alliance stratégique avec Tidiane Thiam marque un tournant dans sa méthode politique. "Aucune lutte n'est désespérée", conclut Gbagbo, résumant sa philosophie de la résistance. Cette maxime devient le credo du mouvement "Trop c'est Trop", transformant les contraintes en opportunités de mobilisation.