La lutte contre la corruption en Côte d'Ivoire enregistre une progression notable avec 472 plaintes reçues en 2024 par la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG). Cette hausse significative contraste avec les 132 plaintes annuelles moyennes enregistrées entre 2014 et 2022. Le capitaine Euloge Kouacou, responsable de la direction de l'investigation, a révélé ces chiffres lors d'une journée portes ouvertes organisée mercredi 9 juillet 2025 à Abidjan.
Cette rencontre avec les médias s'inscrit dans la préparation de la Journée Africaine de Lutte contre la Corruption du 11 juillet. "Cette journée porte ouverte marque la volonté de la HABG de renforcer le lien de confiance entre l'institution et les relais d'opinion", a déclaré Épiphane Zoro Bi Ballo, président de la HABG. L'institution mise sur la sensibilisation pour éradiquer ce fléau qui mine encore certains secteurs de l'administration.
Cette rencontre avec les médias s'inscrit dans la préparation de la Journée Africaine de Lutte contre la Corruption du 11 juillet. "Cette journée porte ouverte marque la volonté de la HABG de renforcer le lien de confiance entre l'institution et les relais d'opinion", a déclaré Épiphane Zoro Bi Ballo, président de la HABG. L'institution mise sur la sensibilisation pour éradiquer ce fléau qui mine encore certains secteurs de l'administration.
Une hausse spectaculaire
Les données révèlent une évolution drastique des signalements depuis 2023. Après 428 plaintes en 2023, l'année 2024 confirme cette tendance avec 472 dossiers traités. "Pour l'année 2025, ce sont déjà 294 plaintes qui ont été enregistrées du 1er janvier au 30 juin", précise le capitaine Kouacou. Cette augmentation témoigne d'une meilleure sensibilisation des citoyens aux mécanismes de dénonciation.
Le processus de saisine reste accessible à tous sans distinction. "Tout individu peut saisir l'institution, notamment celui qui estime être victime d'un acte de corruption ou d'une infraction assimilée", rappelle le responsable. Cette approche inclusive permet également aux témoins de signaler des faits impliquant d'autres personnes, élargissant ainsi le filet de détection.
Le processus de saisine reste accessible à tous sans distinction. "Tout individu peut saisir l'institution, notamment celui qui estime être victime d'un acte de corruption ou d'une infraction assimilée", rappelle le responsable. Cette approche inclusive permet également aux témoins de signaler des faits impliquant d'autres personnes, élargissant ainsi le filet de détection.
Des résultats encourageants
Me Emmanuel Assi, membre du Conseil de la HABG, se félicite des "résultats tangibles et encourageants" obtenus depuis 2013. L'indice de perception de la corruption de Transparency International illustre ces progrès : "Le pays affichait un score de 27/100. En 2025, ce score est passé à 45/100, classant le pays à la 69e place sur 180 pays". Cette progression représente l'un des bonds les plus significatifs enregistrés sur le continent africain.
L'institution vise plus haut avec une ambition claire. "Notre ambition clairement assumée est d'atteindre plus de 50 points sur 100 dans les prochaines années", annonce Me Assi. Cet objectif nécessite "de la rigueur, la continuité dans les réformes, mais aussi la mobilisation de toutes les forces vives" pour consolider ces acquis et poursuivre la dynamique positive engagée.
Le volet déclaration de patrimoine affiche également des résultats probants. Désiré Dago Djiriga, directeur du traitement des déclarations, comptabilise 10 421 personnes identifiées et sensibilisées entre 2015 et juin 2025. Sur 10 268 déclarations réceptionnées, 9 564 concernent les prises de fonction avec un taux de conformité de 91,78%.
Cette journée a également dévoilé la nouvelle identité visuelle de la HABG. "Ce logo est un symbole de modernité, de confiance et de responsabilité", explique Jean Tanguy Yapoidou, directeur de la Communication. Cette refonte marque la volonté d'être "plus proche des citoyens, des entreprises et des partenaires" tout en préservant les valeurs fondatrices de l'institution.
L'institution vise plus haut avec une ambition claire. "Notre ambition clairement assumée est d'atteindre plus de 50 points sur 100 dans les prochaines années", annonce Me Assi. Cet objectif nécessite "de la rigueur, la continuité dans les réformes, mais aussi la mobilisation de toutes les forces vives" pour consolider ces acquis et poursuivre la dynamique positive engagée.
Le volet déclaration de patrimoine affiche également des résultats probants. Désiré Dago Djiriga, directeur du traitement des déclarations, comptabilise 10 421 personnes identifiées et sensibilisées entre 2015 et juin 2025. Sur 10 268 déclarations réceptionnées, 9 564 concernent les prises de fonction avec un taux de conformité de 91,78%.
Cette journée a également dévoilé la nouvelle identité visuelle de la HABG. "Ce logo est un symbole de modernité, de confiance et de responsabilité", explique Jean Tanguy Yapoidou, directeur de la Communication. Cette refonte marque la volonté d'être "plus proche des citoyens, des entreprises et des partenaires" tout en préservant les valeurs fondatrices de l'institution.