Les attaques de Debordo Leekunfa contre Didi B surprennent par leur violence et leur timing. Présent sur scène lors du concert au stade Félix Houphouët-Boigny le 3 mai 2025, Debordo a d'abord félicité son collègue avant de retourner sa veste le lendemain. Sur les réseaux sociaux, il qualifie désormais l'événement de « concert nul » et va jusqu'à proférer des insultes visant la défunte mère de Didi B.
Cette volte-face interroge sur les véritables motivations du chanteur. Si le contenu de ses messages laisse entrevoir un différend lié à la participation d'autres artistes, le ton particulièrement agressif employé suggère des ressentiments plus profonds. Les observateurs de la scène musicale ivoirienne y voient la manifestation d'une rivalité larvée qui dépasse le cadre du simple désaccord professionnel.
Cette volte-face interroge sur les véritables motivations du chanteur. Si le contenu de ses messages laisse entrevoir un différend lié à la participation d'autres artistes, le ton particulièrement agressif employé suggère des ressentiments plus profonds. Les observateurs de la scène musicale ivoirienne y voient la manifestation d'une rivalité larvée qui dépasse le cadre du simple désaccord professionnel.
Des artistes écartés, véritable pomme de discorde ?
L'une des accusations centrales portées par Debordo concerne l'éviction présumée de deux artistes. « Même Fior de BIOR, Roselyne LAYO éjectés du stade », affirme-t-il dans ses publications, laissant entendre que ces artistes n'auraient pas été autorisés à se produire malgré l'invitation préalable de Didi B à ses pairs.
Cette allégation touche à un point sensible : celui du partage de la visibilité dans un événement d'envergure nationale. Le concert au stade, par son caractère exceptionnel, représentait une vitrine sans précédent pour la musique urbaine ivoirienne. L'exclusion de certains artistes, si elle est avérée, pourrait témoigner de tensions dans la répartition du pouvoir symbolique au sein de cette industrie en pleine structuration.
Cette allégation touche à un point sensible : celui du partage de la visibilité dans un événement d'envergure nationale. Le concert au stade, par son caractère exceptionnel, représentait une vitrine sans précédent pour la musique urbaine ivoirienne. L'exclusion de certains artistes, si elle est avérée, pourrait témoigner de tensions dans la répartition du pouvoir symbolique au sein de cette industrie en pleine structuration.
Une rivalité commerciale sous-jacente
Les déclarations de Debordo prennent une dimension concurrentielle lorsqu'il annonce : « Bientôt mon concert soit FHB soit Ebimpé, j'arrive. » Cette promesse d'organiser son propre événement dans l'une des grandes enceintes sportives du pays révèle une ambition de rivaliser directement avec Didi B sur le terrain de l'affluence et de l'impact médiatique.
La réussite de Didi B, premier artiste rap ivoirien à remplir le stade Félix Houphouët-Boigny, redéfinit les standards du succès dans l'industrie musicale locale. Face à ce nouveau palier, les autres artistes se retrouvent dans l'obligation de se positionner, soit en s'associant à cette réussite, soit en tentant de la dépasser. La réaction de Debordo semble s'inscrire dans cette seconde option, transformant un événement culturel en jalon d'une compétition commerciale.
La réussite de Didi B, premier artiste rap ivoirien à remplir le stade Félix Houphouët-Boigny, redéfinit les standards du succès dans l'industrie musicale locale. Face à ce nouveau palier, les autres artistes se retrouvent dans l'obligation de se positionner, soit en s'associant à cette réussite, soit en tentant de la dépasser. La réaction de Debordo semble s'inscrire dans cette seconde option, transformant un événement culturel en jalon d'une compétition commerciale.