La dépollution de la lagune Ebrié mobilise les autorités ivoiriennes et françaises. Le Premier Ministre Robert Beugré Mambé reçoit une délégation de la Mairie de Paris pour étudier des solutions inspirées de l'assainissement de la Seine.
« Nous nous sommes souvenus qu'il y a quelque temps, la Seine était l'objet de préoccupations », rappelle le Premier Ministre. La transformation du fleuve parisien, symbolisée par la baignade de la maire, illustre la réussite recherchée pour la lagune Ebrié.
« Nous nous sommes souvenus qu'il y a quelque temps, la Seine était l'objet de préoccupations », rappelle le Premier Ministre. La transformation du fleuve parisien, symbolisée par la baignade de la maire, illustre la réussite recherchée pour la lagune Ebrié.
État des lieux
Les ministres de l'Hydraulique et de l'Environnement dressent un constat alarmant. Les habitations riveraines déversent eaux usées et déchets dans la lagune. L'absence de station de traitement et l'obstruction des canaux aggravent la situation.
Le dragage intensif et le remblayage menacent l'équilibre du plan d'eau. Les sociétés de vidange utilisent la lagune comme déversoir, transformant certaines zones en dépotoirs de plastique.
Le dragage intensif et le remblayage menacent l'équilibre du plan d'eau. Les sociétés de vidange utilisent la lagune comme déversoir, transformant certaines zones en dépotoirs de plastique.
Solutions envisagées
Trois axes prioritaires émergent : la gestion du bassin versant, le contrôle des exutoires et le traitement des eaux. Pierre Rabadan, chef de la délégation parisienne, propose « d'accompagner et étudier la situation » en respectant les spécificités locales.
La visite technique, du Pont De Gaulle à Béago, permet d'évaluer l'ampleur du chantier. L'objectif final vise « l'amélioration de la qualité de l'eau et de la vie des populations », selon la délégation parisienne.
La visite technique, du Pont De Gaulle à Béago, permet d'évaluer l'ampleur du chantier. L'objectif final vise « l'amélioration de la qualité de l'eau et de la vie des populations », selon la délégation parisienne.