Depuis Port-Bouët, Gbagbo tacle Ouattara et le RHDP © Crédit photo DR
Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien et leader du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), a vivement critiqué le président Alassane Ouattara lors d'un meeting à Port-Bouët le 7 juin 2025. En évoquant les ambitions de Ouattara pour un 4e mandat, il a posé une question provocatrice : « Est-ce qu’aujourd’hui pour le 4e mandat, Amadou Gon est décédé encore ? »
Cette déclaration s'inscrit dans un contexte politique tendu alors que Gbagbo continue de rassembler ses partisans en vue des élections présidentielles prévues pour le 25 octobre 2025. Son discours reflète son intention de s'opposer fermement à l'actuel régime, tandis que le débat sur les droits électoraux et la légitimité des candidatures s’intensifie.
Cette déclaration s'inscrit dans un contexte politique tendu alors que Gbagbo continue de rassembler ses partisans en vue des élections présidentielles prévues pour le 25 octobre 2025. Son discours reflète son intention de s'opposer fermement à l'actuel régime, tandis que le débat sur les droits électoraux et la légitimité des candidatures s’intensifie.
Questionnement sur la légitimité de Ouattara
Au cours de son intervention, Gbagbo a dénoncé l'absence de légitimité d’un 4e mandat pour Ouattara, rappelant la mort de l'ex-Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, présenté comme le dauphin du président. « Amadou Gon, choisi par Ouattara lui-même, n'est plus, mais le président veut toujours se représenter », a déclaré Gbagbo. Les insinuations sur la succession et les imprécisions constitutionnelles relancent les débats sur l'intégrité du processus électoral en Côte d'Ivoire.
Gbagbo a également évoqué les critiques concernant les changements controversés dans la Constitution, permettant à Ouattara de briguer un nouveau mandat malgré l’argument du nombre de mandats. Cette critique a suscité des applaudissements parmi ses partisans, qui se sentent mobilisés par son appel à la résistance face à ce qu'ils perçoivent comme des dérives du pouvoir.
Gbagbo a également évoqué les critiques concernant les changements controversés dans la Constitution, permettant à Ouattara de briguer un nouveau mandat malgré l’argument du nombre de mandats. Cette critique a suscité des applaudissements parmi ses partisans, qui se sentent mobilisés par son appel à la résistance face à ce qu'ils perçoivent comme des dérives du pouvoir.
Mobilisation des partisans et refus de se laisser intimider
Durant son meeting, l’ancien président a encouragé ses partisans à rester vigilants et prêts à défendre leurs droits. Il a partagé son intention de « se battre jusqu’au bout » pour récupérer ses droits civiques et a rappelé l'importance de la mobilisation dans cette période électorale. « Je ne suis pas un voleur. Mais comme ils veulent qu’on se batte, on va se battre », a-t-il martelé, galvanisant ainsi la foule.
Gbagbo a insisté sur la nécessité d'une prise de conscience collective parmi ses militants, soulignant que les droits politiques de chacun sont en jeu face à ce qu'il qualifie de provocation de la part du régime en place. Ces paroles ont résonné fortement dans un climat où les tensions politiques montent en flèche, avec le PPA-CI cherchant à instiller un sentiment de légitimité face au RHDP.
La prestation de Gbagbo à Port-Bouët montre sa détermination à rester actif sur la scène politique ivoirienne. À l’approche des élections, ses discours appellent à l’unité et à la lutte contre ce qu'il voit comme des injustices politiques. Cette volonté de contestation se renforce au fur et à mesure que la date fatidique du scrutin approche.
Si Gbagbo parvient à mobiliser ses partisans autour de son message, il pourrait représenter un véritable défi pour le RHDP d’Alassane Ouattara. L’élection présidentielle de 2025 s’annonce comme un moment décisif, autant pour les électeurs que pour les acteurs politiques, réglant ainsi des comptes longs à la Côte d'Ivoire.
Gbagbo a insisté sur la nécessité d'une prise de conscience collective parmi ses militants, soulignant que les droits politiques de chacun sont en jeu face à ce qu'il qualifie de provocation de la part du régime en place. Ces paroles ont résonné fortement dans un climat où les tensions politiques montent en flèche, avec le PPA-CI cherchant à instiller un sentiment de légitimité face au RHDP.
La prestation de Gbagbo à Port-Bouët montre sa détermination à rester actif sur la scène politique ivoirienne. À l’approche des élections, ses discours appellent à l’unité et à la lutte contre ce qu'il voit comme des injustices politiques. Cette volonté de contestation se renforce au fur et à mesure que la date fatidique du scrutin approche.
Si Gbagbo parvient à mobiliser ses partisans autour de son message, il pourrait représenter un véritable défi pour le RHDP d’Alassane Ouattara. L’élection présidentielle de 2025 s’annonce comme un moment décisif, autant pour les électeurs que pour les acteurs politiques, réglant ainsi des comptes longs à la Côte d'Ivoire.
