Le jeudi 29 mai 2025, l'élection du nouveau président de la Banque africaine de développement (BAD) a été lancée à Abidjan, marquant une étape cruciale pour l'institution. Ce scrutin, qui se déroule dans un cadre strict, a pour objectif de choisir le leader qui guidera l'organisation vers de nouveaux défis.
Le processus électoral est organisé selon un système de double majorité. Pour être élu, un candidat doit obtenir au moins 50,01 % des voix des pays membres régionaux, à savoir les pays africains, mais également 50,01 % de l'ensemble des voix, incluant les pays non-africains. Cette méthode vise à assurer une représentation équitable des pays dans le choix de leur futur président. Seuls les gouverneurs des pays membres, leurs suppléants et des administrateurs sont autorisés à participer au vote. Le président sortant, qui ne se présente pas cette fois-ci, n'est également pas présent lors du scrutin conformément aux règlements internes de la BAD.
En cas d'impasse après cinq tours de scrutin, le Conseil des gouverneurs a la possibilité d'ajourner le vote. Dans une telle situation, un président intérimaire est désigné pour assurer la continuité des opérations jusqu'à ce qu'une nouvelle élection puisse être organisée. Ce processus souligne la rigueur et la prévoyance qui caractérisent l'organisation dans ses décisions essentielles. L'élection de ce nouveau président est attendue avec impatience, car elle déterminera non seulement la direction future de la BAD, mais aussi son rôle dans le développement économique et social de la région africaine dans les années à venir. Cette élection est un moment clé pour la BAD et pour l'ensemble des pays membres, qui veulent voir un leadership capable de faire face aux enjeux contemporains.