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Épidémie de choléra à Vridi Akobraké à Abidjan : le point sur la situation en Côte d'Ivoire

Jeudi 5 Juin 2025

L’épidémie de choléra à Vridi Akobraké, dans le District sanitaire de Port-Bouët à Abidjan en Côte d'Ivoire, inquiète. Aujourd'hui, la situation s'aggrave avec des mesures d'urgence mises en place.


Une épidémie de Choléra à Vridi Akobrakédans le District sanitaire de Port-Bouët à Abidjan en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Une épidémie de Choléra à Vridi Akobrakédans le District sanitaire de Port-Bouët à Abidjan en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
L’épidémie de choléra sévit actuellement à Vridi Akobraké, un village du District sanitaire de Port-Bouët en Côte d'Ivoire. Les derniers rapports révèlent une situation préoccupante, avec des décès parmi les populations touchées. Depuis le début de l'épidémie, les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour endiguer la propagation du virus.

Le 25 mai 2025, le district sanitaire de Port-Bouët a signalé cinq décès attribués au choléra. Les victimes avaient présenté des symptômes évocateurs, poussant les équipes médicales à réaliser des analyses d’échantillons. Le vibrion cholérique a été confirmé, entraînant l'activation immédiate d'un dispositif de prévention et de réponse.

État des lieux de l’épidémie

Jusqu'au 5 juin 2025, le bilan des cas d'infection s'alourdit avec un total de 45 patients, dont 7 ont perdu la vie. La situation est d'autant plus inquiétante qu'aucun décès n'est survenu dans les hôpitaux, soulignant l'urgence d'une intervention rapide sur le terrain. Les autorités en charge de la santé publique informent que les premiers cas se sont manifestés rapidement, incitant à une réaction prompte pour éviter une propagation plus large.

Les conditions de vie à Vridi Akobraké, combinées à l’apparition de la saison des pluies, engendrent une vulnérabilité accrue. Ce contexte favorise la diffusion des agents pathogènes, d'où la nécessité d'une mobilisation des ressources et de l'engagement des communautés.

Mesures d'urgence mises en place

Face à cette crise, le gouvernement ivoirien a annoncé plusieurs mesures cruciales pour contenir l’épidémie. Le lancement du Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique (COUSP) vise à coordonner les efforts d'intervention. Le déploiment d'équipes sur le terrain pour sensibiliser et informer la population est également une priorité.

Parmi les actions notables, le ministère de la Santé a confirmé la prise en charge gratuite des malades dans les centres de santé locaux. De plus, des camions-citernes de l’ONEP distribuent de l'eau potable aux résidents, afin de réduire le risque de contamination.

Le gouvernement invite les habitants à adopter des comportements préventifs face à cette épidémie. Parmi les recommandations figurent la consommation d'eau potable et l'utilisation de latrines pour l'élimination des déchets. Les fonctionnaires du ministère insistent sur l’importance du lavage des mains, une mesure simple qui peut faire la différence.

Des campagnes de sensibilisation sont lancées avec l'implication des leaders communautaires pour renforcer la mobilisation autour des bonnes pratiques d'hygiène. La population est encouragée à se rendre dans les centres de santé en cas de symptômes, afin de bénéficier d’un traitement rapide.

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