Les nouvelles sanctions pour excès de vitesse en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Les automobilistes ivoiriens s'exposent désormais à des amendes graduées et à un retrait de points sur leur permis. Une campagne de sensibilisation rappelle les règles de sécurité routière.
Le Centre d'information et de communication gouvernementale (CICG) vient de lancer une campagne pour informer les usagers de la route sur les sanctions applicables en cas de dépassement des vitesses maximales autorisées. Cette initiative s'inscrit dans une politique de prévention des accidents et vise à responsabiliser les conducteurs face aux dangers de la vitesse excessive. Les autorités ivoiriennes ont mis en place un barème d'amendes qui varie selon la gravité de l'infraction, allant de 2 000 à 10 000 francs CFA.
Les infractions sont classées en quatre catégories distinctes. Un dépassement de la vitesse limite de 1 à 5 km/h coûte 2 000 francs CFA, tandis qu'un excès compris entre 6 et 10 km/h entraîne une amende de 3 000 francs. Pour un dépassement oscillant entre 11 et 20 km/h, le montant grimpe à 5 000 francs. Au-delà de 20 km/h, l'amende atteint 10 000 francs CFA et s'accompagne d'une sanction supplémentaire.
Le Centre d'information et de communication gouvernementale (CICG) vient de lancer une campagne pour informer les usagers de la route sur les sanctions applicables en cas de dépassement des vitesses maximales autorisées. Cette initiative s'inscrit dans une politique de prévention des accidents et vise à responsabiliser les conducteurs face aux dangers de la vitesse excessive. Les autorités ivoiriennes ont mis en place un barème d'amendes qui varie selon la gravité de l'infraction, allant de 2 000 à 10 000 francs CFA.
Les infractions sont classées en quatre catégories distinctes. Un dépassement de la vitesse limite de 1 à 5 km/h coûte 2 000 francs CFA, tandis qu'un excès compris entre 6 et 10 km/h entraîne une amende de 3 000 francs. Pour un dépassement oscillant entre 11 et 20 km/h, le montant grimpe à 5 000 francs. Au-delà de 20 km/h, l'amende atteint 10 000 francs CFA et s'accompagne d'une sanction supplémentaire.
Un système de points pour responsabiliser
La particularité de ce dispositif réside dans l'introduction d'un système de retrait de points sur le permis de conduire. Tout conducteur qui dépasse la vitesse autorisée de plus de 20 km/h se voit automatiquement retirer deux points. Cette mesure contraignante s'ajoute à l'amende financière et peut conduire, en cas de récidive, à une suspension ou un retrait définitif du permis de conduire. Les forces de l'ordre disposent de radars automatiques pour contrôler le respect des limitations.
Le gouvernement accompagne ces sanctions d'un volet préventif axé sur la sensibilisation. Les campagnes d'information insistent sur plusieurs comportements à adopter : respecter les feux de circulation, les passages piétons et les limitations de vitesse, redoubler de vigilance aux abords des établissements scolaires, éviter toute utilisation du téléphone en conduisant, et systématiquement attacher sa ceinture de sécurité en voiture ou porter un casque à moto.
Le gouvernement accompagne ces sanctions d'un volet préventif axé sur la sensibilisation. Les campagnes d'information insistent sur plusieurs comportements à adopter : respecter les feux de circulation, les passages piétons et les limitations de vitesse, redoubler de vigilance aux abords des établissements scolaires, éviter toute utilisation du téléphone en conduisant, et systématiquement attacher sa ceinture de sécurité en voiture ou porter un casque à moto.
Des radars pour faire respecter le code
Les autorités ont installé des équipements de contrôle automatique sur les principaux axes routiers du pays. Ces radars photographient les véhicules en infraction et permettent d'identifier les contrevenants même en l'absence de forces de l'ordre. Le numéro d'urgence 101 ou 1302 reste disponible pour signaler tout comportement dangereux sur la route. Cette stratégie de répression et de prévention vise à réduire le nombre d'accidents mortels, particulièrement élevé en Côte d'Ivoire.
Les associations de défense des usagers de la route saluent cette initiative tout en appelant à une amélioration des infrastructures routières. Elles soulignent que la sécurité ne dépend pas uniquement du respect des limitations de vitesse, mais aussi de la qualité du réseau routier, de la signalisation et de l'éclairage public. Le défi reste immense pour les autorités ivoiriennes, qui doivent concilier répression des infractions et aménagement d'un environnement routier plus sûr pour tous.
Les associations de défense des usagers de la route saluent cette initiative tout en appelant à une amélioration des infrastructures routières. Elles soulignent que la sécurité ne dépend pas uniquement du respect des limitations de vitesse, mais aussi de la qualité du réseau routier, de la signalisation et de l'éclairage public. Le défi reste immense pour les autorités ivoiriennes, qui doivent concilier répression des infractions et aménagement d'un environnement routier plus sûr pour tous.