Filets sociaux Côte d'Ivoire : les chiffres parlent. Le programme gouvernemental lancé en 2017 a bénéficié à 527 000 ménages répartis dans 108 communes et 4 300 villages du territoire national. Sur ce total, 300 000 restent actifs dans le dispositif tandis que 227 000 ont quitté la vulnérabilité. L'enveloppe globale atteint 171 milliards de francs CFA, selon la ministre de la Cohésion nationale Myss Belmonde Dogo.
Cette révélation intervient lors de l'émission Gouv'Talk du Centre d'Information et de Communication gouvernementale (CICG), diffusée jeudi 24 juillet 2025 sur la page Facebook du gouvernement. La ministre détaille un programme ambitieux visant l'autonomisation des populations vulnérables. Cette politique sociale s'appuie sur des transferts monétaires réguliers et un accompagnement vers l'indépendance économique des bénéficiaires.
Cette révélation intervient lors de l'émission Gouv'Talk du Centre d'Information et de Communication gouvernementale (CICG), diffusée jeudi 24 juillet 2025 sur la page Facebook du gouvernement. La ministre détaille un programme ambitieux visant l'autonomisation des populations vulnérables. Cette politique sociale s'appuie sur des transferts monétaires réguliers et un accompagnement vers l'indépendance économique des bénéficiaires.
Mécanisme et impact des transferts
Les ménages vulnérables perçoivent des transferts monétaires trimestriels de 36 000 francs CFA pendant trois années consécutives. « Ils sont également incités à avoir une Activité génératrice de revenus (AGR) telle que les travaux champêtres, le commerce, etc., pour continuer de vivre décemment une fois sortis du programme », précise Myss Belmonde Dogo. Cette approche progressive prépare la sortie définitive du dispositif d'aide.
L'impact social se révèle encourageant selon les statistiques ministérielles. « 80% des ménages vulnérables sont sortis de la pauvreté, 78% ont enregistré une amélioration de leur alimentation et 80% font la déclaration de naissance de leurs enfants », énumère la responsable gouvernementale. Ces résultats témoignent d'une transformation profonde des conditions de vie des populations ciblées.
L'impact social se révèle encourageant selon les statistiques ministérielles. « 80% des ménages vulnérables sont sortis de la pauvreté, 78% ont enregistré une amélioration de leur alimentation et 80% font la déclaration de naissance de leurs enfants », énumère la responsable gouvernementale. Ces résultats témoignent d'une transformation profonde des conditions de vie des populations ciblées.
Services annexes
Le programme intègre des services complémentaires stratégiques pour les familles. L'accent porte sur « la sensibilisation à la scolarisation des enfants et la fréquentation des centres de santé », souligne la ministre. L'enrôlement gratuit à la Couverture maladie universelle (CMU) constitue « l'un des gros avantages des Filets sociaux » selon Myss Belmonde Dogo. Cette couverture santé protège les ménages contre les dépenses médicales imprévues.
L'ambition gouvernementale vise plus d'un million de ménages vulnérables à l'horizon 2030 dans les 31 régions du pays. Cette extension nécessitera un renforcement des moyens humains et financiers. Actuellement, 1000 agents collaborent avec les directeurs régionaux pour la mise en œuvre du programme. Les visites à domicile confirment la vulnérabilité des candidats avant leur intégration.
L'accès aux Filets sociaux répond à des critères précis définis par le ministère. Le ménage éligible compte entre 4 et 10 personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Il peut s'agir « d'un veuf avec ses enfants, d'une veuve avec ses enfants, des deux conjoints », détaille la ministre. Cette définition englobe diverses configurations familiales en détresse économique.
La validation des bénéficiaires s'effectue en collaboration avec les autorités villageoises locales. Cette approche participative garantit la transparence du processus de sélection. Les visites domiciliaires permettent de vérifier concrètement les conditions de vie des postulants. Cette méthode évite les erreurs de ciblage et optimise l'efficacité des ressources publiques allouées au programme social.
L'ambition gouvernementale vise plus d'un million de ménages vulnérables à l'horizon 2030 dans les 31 régions du pays. Cette extension nécessitera un renforcement des moyens humains et financiers. Actuellement, 1000 agents collaborent avec les directeurs régionaux pour la mise en œuvre du programme. Les visites à domicile confirment la vulnérabilité des candidats avant leur intégration.
L'accès aux Filets sociaux répond à des critères précis définis par le ministère. Le ménage éligible compte entre 4 et 10 personnes vivant dans l'extrême pauvreté. Il peut s'agir « d'un veuf avec ses enfants, d'une veuve avec ses enfants, des deux conjoints », détaille la ministre. Cette définition englobe diverses configurations familiales en détresse économique.
La validation des bénéficiaires s'effectue en collaboration avec les autorités villageoises locales. Cette approche participative garantit la transparence du processus de sélection. Les visites domiciliaires permettent de vérifier concrètement les conditions de vie des postulants. Cette méthode évite les erreurs de ciblage et optimise l'efficacité des ressources publiques allouées au programme social.