Les collectivités territoriales de Bondoukou connaissent un arrêt total des services depuis le 29 janvier 2025. Cette grève, initiée par la Plateforme des Syndicats nationaux et l'Intersyndicale, paralyse l'ensemble des services municipaux.
Les usagers se présentant pour des documents administratifs repartent sans être servis. La mairie de Bondoukou, habituellement animée, présente une activité totalement arrêtée depuis le début du mouvement.
Les usagers se présentant pour des documents administratifs repartent sans être servis. La mairie de Bondoukou, habituellement animée, présente une activité totalement arrêtée depuis le début du mouvement.
Les revendications
Les agents réclament une indemnité de logement de 60 000 FCFA et l'application du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Ils demandent également le versement du 13e mois et l'harmonisation de l'indemnité de transport.
Le préavis de grève, déposé auprès des autorités, fait suite à l'absence de réponses aux demandes formulées jusqu'au 10 janvier 2025. Les syndicats envisagent une extension du mouvement à 6, voire 14 jours sans réponse satisfaisante.
Le préavis de grève, déposé auprès des autorités, fait suite à l'absence de réponses aux demandes formulées jusqu'au 10 janvier 2025. Les syndicats envisagent une extension du mouvement à 6, voire 14 jours sans réponse satisfaisante.
Impact et perspectives
Le mouvement social affecte l'ensemble des services municipaux de Bondoukou. Les agents dénoncent le non-respect des mesures sociales promises par le gouvernement, notamment les primes de logement et de transport.
La grève pourrait s'étendre si les revendications restent sans réponse. Les syndicats maintiennent la pression pour l'application des anciennes formules d'indemnités, particulièrement concernant le départ à la retraite.
La grève pourrait s'étendre si les revendications restent sans réponse. Les syndicats maintiennent la pression pour l'application des anciennes formules d'indemnités, particulièrement concernant le départ à la retraite.