Les bons du Trésor de la Côte d'Ivoire connaissent un succès retentissant sur le marché financier régional. L'émission de 40 milliards de francs CFA à 91 jours organisée mardi 23 septembre 2025 a suscité un engouement exceptionnel avec une demande totale de 81,550 milliards de francs CFA. Cette sursouscription de plus de 200% confirme l'attractivité de la signature souveraine ivoirienne auprès des investisseurs de l'UMOA.
Seize participants ont déposé 27 soumissions lors de cette adjudication organisée par Umoa -Titres avec une date de valeur fixée au 24 septembre et une échéance au 23 décembre 2025. Malgré cette forte demande, les autorités d'Abidjan ont respecté l'enveloppe initialement prévue, sélectionnant exactement 40 milliards parmi les propositions reçues.
Seize participants ont déposé 27 soumissions lors de cette adjudication organisée par Umoa -Titres avec une date de valeur fixée au 24 septembre et une échéance au 23 décembre 2025. Malgré cette forte demande, les autorités d'Abidjan ont respecté l'enveloppe initialement prévue, sélectionnant exactement 40 milliards parmi les propositions reçues.
Une demande concentrée sur deux pays
La répartition géographique des souscriptions révèle une concentration marquée. La Côte d'Ivoire elle-même représente l'essentiel avec 76,350 milliards de francs CFA de soumissions, dont 37,800 milliards finalement retenus par le Trésor public. Le Bénin arrive en seconde position avec 5,100 milliards proposés pour 2,100 milliards accordés.
Le Burkina Faso complète timidement le tableau avec une soumission modeste de 100 millions entièrement acceptée. Les autres pays membres de l'Union - Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo - n'ont pas participé à cette émission, illustrant les disparités d'appétit pour les titres ivoiriens selon les marchés nationaux.
Le Burkina Faso complète timidement le tableau avec une soumission modeste de 100 millions entièrement acceptée. Les autres pays membres de l'Union - Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo - n'ont pas participé à cette émission, illustrant les disparités d'appétit pour les titres ivoiriens selon les marchés nationaux.
Des conditions de taux attractives
Les conditions financières proposées séduisent les investisseurs institutionnels régionaux. Le rendement moyen pondéré s'établit à 5,94%, avec un taux marginal à 6,0050% et un taux moyen pondéré de 5,8493%. Ces niveaux reflètent les conditions actuelles du marché monétaire de la zone UMOA et la perception favorable du risque souverain ivoirien.
Cette sélectivité se traduit par un taux d'absorption de 49,05%, permettant à l'État de choisir les meilleures propositions parmi l'abondante offre de financement. Les bons émis, d'une valeur nominale unitaire de 1 million de francs CFA, constituent un placement sécurisé à échéance rapprochée pour les investisseurs.
Cette levée de fonds s'inscrit dans la gestion courante de la trésorerie publique ivoirienne pour financer les dépenses budgétaires à court terme. Le cumul des émissions 2025 de titres publics réalisées par la Côte d'Ivoire s'élève déjà à plus de 4 000 milliards de FCFA, représentant 45% de l'ensemble des émissions UMOA.
Aucune allocation n'a été effectuée au titre des Opérations Non Compétitives, bien qu'une enveloppe de 10 milliards ait été réservée à cet usage. Cette performance confirme la position dominante d'Abidjan sur le marché régional des titres publics, où la Côte d'Ivoire maintient sa réputation de bon payeur face aux investisseurs de la zone franc.
Cette sélectivité se traduit par un taux d'absorption de 49,05%, permettant à l'État de choisir les meilleures propositions parmi l'abondante offre de financement. Les bons émis, d'une valeur nominale unitaire de 1 million de francs CFA, constituent un placement sécurisé à échéance rapprochée pour les investisseurs.
Cette levée de fonds s'inscrit dans la gestion courante de la trésorerie publique ivoirienne pour financer les dépenses budgétaires à court terme. Le cumul des émissions 2025 de titres publics réalisées par la Côte d'Ivoire s'élève déjà à plus de 4 000 milliards de FCFA, représentant 45% de l'ensemble des émissions UMOA.
Aucune allocation n'a été effectuée au titre des Opérations Non Compétitives, bien qu'une enveloppe de 10 milliards ait été réservée à cet usage. Cette performance confirme la position dominante d'Abidjan sur le marché régional des titres publics, où la Côte d'Ivoire maintient sa réputation de bon payeur face aux investisseurs de la zone franc.