L'Union des Journalistes Culturels de Côte d'Ivoire s'élève contre les propos de Saïd Penda visant Pat Sako © Crédit photo DR
L'UJOCCI s'est élevée contre les propos tenus par le journaliste-écrivain Saïd Penda à l'encontre de l'artiste zouglou Pat Sako. Dans un communiqué officiel publié en réaction à une sortie médiatique datée du 2 mai 2025, l'organisation professionnelle dénonce des "accusations diffamatoires" portées contre l'ancien membre du groupe Espoir 2000.
La controverse éclate au lendemain d'un concert donné par Pat Sako au Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Saïd Penda avait qualifié l'artiste de "promoteur de la haine et de la xénophobie", l'accusant d'avoir contribué à l'incitation à la haine pendant la présidence de Laurent Gbagbo.
La controverse éclate au lendemain d'un concert donné par Pat Sako au Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Saïd Penda avait qualifié l'artiste de "promoteur de la haine et de la xénophobie", l'accusant d'avoir contribué à l'incitation à la haine pendant la présidence de Laurent Gbagbo.
Des accusations jugées infondées par l'UJOCCI
Jean-Prisca Kokro, responsable de la Commission Éthique et Politique culturelle de l'UJOCCI, signataire du communiqué, défend vigoureusement l'artiste zouglou. "Cette attaque gratuite, infondée et inopportune trahit les principes fondamentaux de l'éthique journalistique", affirme l'organisation professionnelle dans son communiqué.
L'UJOCCI rappelle le statut d'artiste zouglou de Pat Sako, le définissant comme "un observateur critique qui dénonce les tares et les aspects sombres de la société, tout en appelant au mieux-vivre ensemble et à la cohésion sociale". Une manière de contextualiser la démarche artistique du chanteur, qui s'inscrit dans une tradition musicale ivoirienne connue pour son commentaire social.
L'UJOCCI rappelle le statut d'artiste zouglou de Pat Sako, le définissant comme "un observateur critique qui dénonce les tares et les aspects sombres de la société, tout en appelant au mieux-vivre ensemble et à la cohésion sociale". Une manière de contextualiser la démarche artistique du chanteur, qui s'inscrit dans une tradition musicale ivoirienne connue pour son commentaire social.
L'UJOCCI exige une rétractation
Face à cette situation, l'Union des Journalistes Culturels de Côte d'Ivoire ne se contente pas de dénoncer. Elle formule des exigences claires à l'encontre du journaliste-écrivain : "L'UJOCCI exige de Monsieur Saïd Penda une rétractation publique et met en garde contre toute récidive de telles attaques", précise le communiqué.
L'organisation souligne également un élément personnel touchant l'artiste, rappelant que "Pat Saco, ébranlé par la perte de Valéry, son ami et binôme, s'efforce de surmonter cette épreuve". Un contexte qui, selon l'UJOCCI, rend ces attaques d'autant plus inappropriées, d'autant que l'artiste venait de réaliser une performance remarquée au Palais des Congrès, lieu emblématique de la scène culturelle ivoirienne.
Cette prise de position de l'UJOCCI s'inscrit dans une démarche plus large de protection des acteurs culturels. L'organisation "réaffirme son engagement inébranlable à défendre l'honneur et la dignité des artistes ivoiriens", soulignant ainsi son rôle de gardien des intérêts de la communauté artistique nationale.
La polémique intervient alors que Pat Sako, figure importante du zouglou, poursuit sa carrière solo après la disparition de son partenaire artistique. Ce différend met en lumière les tensions qui peuvent exister entre liberté d'expression journalistique et protection de la réputation des artistes, un équilibre délicat que l'UJOCCI tente de préserver à travers son intervention.
L'organisation souligne également un élément personnel touchant l'artiste, rappelant que "Pat Saco, ébranlé par la perte de Valéry, son ami et binôme, s'efforce de surmonter cette épreuve". Un contexte qui, selon l'UJOCCI, rend ces attaques d'autant plus inappropriées, d'autant que l'artiste venait de réaliser une performance remarquée au Palais des Congrès, lieu emblématique de la scène culturelle ivoirienne.
Cette prise de position de l'UJOCCI s'inscrit dans une démarche plus large de protection des acteurs culturels. L'organisation "réaffirme son engagement inébranlable à défendre l'honneur et la dignité des artistes ivoiriens", soulignant ainsi son rôle de gardien des intérêts de la communauté artistique nationale.
La polémique intervient alors que Pat Sako, figure importante du zouglou, poursuit sa carrière solo après la disparition de son partenaire artistique. Ce différend met en lumière les tensions qui peuvent exister entre liberté d'expression journalistique et protection de la réputation des artistes, un équilibre délicat que l'UJOCCI tente de préserver à travers son intervention.