La CEI interdit la publication de tout sondage avant la présidentielle du 25 octobre : Sanctions prévues

Jeudi 9 Octobre 2025

Dans un communiqué le 7 octobre 2025, la CEI a rappelé l'interdiction stricte avant la présidentielle du 25 octobre en Côte d'Ivoire de diffuser des estimations de vote. Les contrevenants s'exposent à des sanctions.


La CEI interdit la publication de tout sondage avant la présidentielle du 25 octobre © Crédit photo DR
La Commission Électorale Indépendante (CEI) tape du poing sur la table. Dans un communiqué publié lundi 7 octobre, l'institution rappelle l'interdiction formelle de publier ou diffuser des sondages électoraux avant la publication de la liste électorale définitive. Un avertissement qui vise l'ensemble des acteurs médiatiques et les utilisateurs des réseaux sociaux, à trois semaines de l'élection présidentielle du 25 octobre.

Le texte cite explicitement l'article 39 du Code électoral : « Il est interdit à toute personne physique ou morale non habilitée à cet effet, de publier ou de diffuser des estimations de vote ou des résultats de sondage, sous quelque forme que ce soit et à partir de quelque lieu que ce soit, à compter de la publication de la liste électorale définitive. » La règle ne souffre aucune exception. Médias traditionnels comme plateformes numériques sont concernés.

Un rappel à l'ordre ferme

« Toute publication ou diffusion de sondage est donc interdite », martèle la CEI. Le message ne laisse place à aucune ambiguïté. La CEI entend faire respecter scrupuleusement les dispositions légales. Les sanctions tombent pour les récalcitrants : « La Commission Électorale Indépendante se réserve le droit d'en tirer toutes les conséquences en cas de manquement. »

Cette mise en garde intervient dans un contexte électoral sous haute tension. Les réseaux sociaux bruissent de rumeurs et de prédictions fantaisistes. Des pseudo-sondages circulent, alimentant la confusion. La CEI veut couper court à ces pratiques qui faussent le débat démocratique. L'article 39 existe pour garantir l'équité du scrutin et éviter que des estimations non vérifiées n'influencent le vote.

Appel au civisme de tous

La CEI ne se contente pas d'interdire. Elle lance également un appel à la responsabilité collective. « La CEI compte sur le civisme de toutes et de tous pour le bon déroulement et l'achèvement du processus électoral », précise le communiqué. Un message qui s'adresse autant aux professionnels de l'information qu'aux simples citoyens tentés de partager des chiffres invérifiables.

Les médias sont en première ligne. Presse écrite, télévisions, radios et sites d'information en ligne doivent résister à la tentation de publier des tendances avant l'heure. Le risque ? Des poursuites judiciaires et des amendes salées. Le Code électoral prévoit des peines pour les contrevenants, même si le communiqué n'en précise pas le montant.

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