Ghislain Duggary Assy: le syndicaliste enseignant libéré © Crédit photo DR
La Libération de Ghislain Duggary Assy : Le syndicaliste enseignant a retrouvé la liberté après un mois passé derrière les barreaux. « Nous venons d'obtenir la mise en liberté provisoire de l'enseignant syndicaliste Ghislain Duggary Assy », a déclaré ce 7 mai 2025 Me Ange Rodrigue Dadje, avocat du syndicaliste. Cette annonce intervient un mois après l'arrestation controversée du militant syndical, secrétaire général de l'IEPP Anonkoua-Kouté 1 et chargé de communication du MEDD.
La libération du syndicaliste représente un revirement inattendu dans une affaire qui a suscité de nombreuses réactions dans la communauté éducative et parmi les organisations de défense des droits. Elle survient après plusieurs semaines de mobilisation en faveur de sa remise en liberté, notamment de la part de ses collègues enseignants et de diverses organisations syndicales qui dénonçaient une atteinte aux libertés syndicales.
La libération du syndicaliste représente un revirement inattendu dans une affaire qui a suscité de nombreuses réactions dans la communauté éducative et parmi les organisations de défense des droits. Elle survient après plusieurs semaines de mobilisation en faveur de sa remise en liberté, notamment de la part de ses collègues enseignants et de diverses organisations syndicales qui dénonçaient une atteinte aux libertés syndicales.
Une arrestation et une condamnation contestées
L'affaire avait débuté dans la nuit du 2 au 3 avril 2025, lorsque Ghislain Duggary Assy avait été arrêté à son domicile lors d'une intervention policière qualifiée de « musclée » par plusieurs témoins. L'absence apparente de mandat en bonne et due forme lors de cette opération avait alors soulevé des questions sur la régularité de la procédure et le respect des droits fondamentaux du syndicaliste.
Suite à cette arrestation, le militant avait été placé sous mandat de dépôt puis condamné à 24 mois de prison ferme par le tribunal. Les chefs d'inculpation retenus contre lui étaient « coalition et entrave au fonctionnement du service public », en lien avec son rôle dans le mouvement de grève des enseignants qui réclamaient une prime d'incitation. Cette condamnation avait été perçue comme particulièrement sévère par de nombreux observateurs et avait ravivé les tensions entre le gouvernement et les syndicats du secteur éducatif.
Suite à cette arrestation, le militant avait été placé sous mandat de dépôt puis condamné à 24 mois de prison ferme par le tribunal. Les chefs d'inculpation retenus contre lui étaient « coalition et entrave au fonctionnement du service public », en lien avec son rôle dans le mouvement de grève des enseignants qui réclamaient une prime d'incitation. Cette condamnation avait été perçue comme particulièrement sévère par de nombreux observateurs et avait ravivé les tensions entre le gouvernement et les syndicats du secteur éducatif.
Un acteur clé des luttes syndicales dans l'éducation
Ghislain Duggary Assy n'est pas un nouveau venu dans le paysage syndical ivoirien. Figure connue des mouvements revendicatifs dans le secteur de l'éducation, il occupe plusieurs fonctions syndicales stratégiques, notamment celle de secrétaire général de l'IEPP Anonkoua-Kouté 1, de chargé de communication du MEDD, et de régional adjoint 1 de la DRENA 4.
Son activisme l'a régulièrement placé en confrontation avec les autorités gouvernementales sur des questions relatives aux conditions salariales et aux droits des enseignants. La récente mobilisation qui a conduit à son arrestation concernait l'obtention d'une prime d'incitation pour les enseignants, revendication portée par plusieurs syndicats du secteur.
Cette mise en liberté provisoire, si elle constitue une victoire pour ses soutiens, ne signifie pas pour autant l'abandon des poursuites judiciaires à son encontre. Les conditions exactes de cette libération n'ont pas encore été précisées par son avocat, ni si la condamnation de 24 mois de prison ferme est maintenue ou fera l'objet d'un appel. Le dossier judiciaire du syndicaliste reste donc ouvert, illustrant les tensions persistantes dans le dialogue social au sein du secteur éducatif ivoirien.
La libération de Ghislain Duggary Assy intervient également dans un contexte où plusieurs voix, notamment celle du juriste Jean Bonin Kouadio, président de l'organisation FIER, s'étaient élevées pour demander sa remise en liberté à travers une lettre ouverte adressée au Premier Ministre Robert Beugré Mambé.
Son activisme l'a régulièrement placé en confrontation avec les autorités gouvernementales sur des questions relatives aux conditions salariales et aux droits des enseignants. La récente mobilisation qui a conduit à son arrestation concernait l'obtention d'une prime d'incitation pour les enseignants, revendication portée par plusieurs syndicats du secteur.
Cette mise en liberté provisoire, si elle constitue une victoire pour ses soutiens, ne signifie pas pour autant l'abandon des poursuites judiciaires à son encontre. Les conditions exactes de cette libération n'ont pas encore été précisées par son avocat, ni si la condamnation de 24 mois de prison ferme est maintenue ou fera l'objet d'un appel. Le dossier judiciaire du syndicaliste reste donc ouvert, illustrant les tensions persistantes dans le dialogue social au sein du secteur éducatif ivoirien.
La libération de Ghislain Duggary Assy intervient également dans un contexte où plusieurs voix, notamment celle du juriste Jean Bonin Kouadio, président de l'organisation FIER, s'étaient élevées pour demander sa remise en liberté à travers une lettre ouverte adressée au Premier Ministre Robert Beugré Mambé.