Le conseil des ministres ivoirien adopte un décret sur la formation continue dans la fonction publique © Crédit photo DR
Le conseil des ministres ivoirien a entériné ce mercredi 7 mai 2025 un décret relatif à l'organisation de la formation continue des fonctionnaires et agents de l'État. Cette décision s'inscrit dans le cadre de l'application des nouvelles dispositions du Statut général de la Fonction Publique et traduit une volonté de transformation de l'administration publique.
Le texte adopté révise en profondeur les modalités d'organisation de la formation continue, concernant l'ensemble des fonctionnaires et agents en poste dans les institutions, ministères, établissements publics nationaux et collectivités territoriales du pays. Ce nouveau cadre réglementaire s'applique également à toutes les autres structures où des fonctionnaires et agents de l'État exercent leurs missions.
Le texte adopté révise en profondeur les modalités d'organisation de la formation continue, concernant l'ensemble des fonctionnaires et agents en poste dans les institutions, ministères, établissements publics nationaux et collectivités territoriales du pays. Ce nouveau cadre réglementaire s'applique également à toutes les autres structures où des fonctionnaires et agents de l'État exercent leurs missions.
Extension des droits à la formation
L'une des principales avancées du décret réside dans l'extension temporelle des droits à la formation. Le texte porte à six ans la durée maximale de la formation continue de longue durée ainsi que celle du congé de formation professionnelle, calculée sur l'ensemble de la carrière de l'agent public. Cette mesure représente un allongement significatif par rapport au dispositif antérieur.
Cette extension permet aux fonctionnaires de développer des projets de formation plus ambitieux, directement liés à leurs activités professionnelles. Le communiqué officiel du conseil des ministres souligne que ce nouveau dispositif est « plus inclusif que l'ancien », offrant « à tous les fonctionnaires et agents de l'État, sans restriction, des possibilités multiples » de développement professionnel.
Cette extension permet aux fonctionnaires de développer des projets de formation plus ambitieux, directement liés à leurs activités professionnelles. Le communiqué officiel du conseil des ministres souligne que ce nouveau dispositif est « plus inclusif que l'ancien », offrant « à tous les fonctionnaires et agents de l'État, sans restriction, des possibilités multiples » de développement professionnel.
Innovations et modernisation
Le décret introduit également un mécanisme inédit dans l'administration ivoirienne : la validation des acquis de l'expérience. Ce dispositif vise à reconnaître et valoriser les compétences acquises par les agents dans l'exercice de leurs fonctions, même en l'absence de formation académique formelle. L'objectif affiché est double : valoriser les savoir-faire professionnels au sein de l'administration et améliorer les performances globales des services publics.
Cette réforme s'inscrit dans une démarche plus large de modernisation de la fonction publique ivoirienne. En redéfinissant ainsi les modalités de formation continue, le gouvernement cherche à adapter son administration aux défis contemporains. Le texte adopté doit permettre aux agents de « maintenir et d'améliorer leurs compétences pour un service public de qualité », indique le communiqué du conseil des ministres. Cette évolution réglementaire traduit une volonté de professionnalisation accrue de l'administration ivoirienne, dans un contexte où la qualité du service public constitue un enjeu croissant.
Cette réforme s'inscrit dans une démarche plus large de modernisation de la fonction publique ivoirienne. En redéfinissant ainsi les modalités de formation continue, le gouvernement cherche à adapter son administration aux défis contemporains. Le texte adopté doit permettre aux agents de « maintenir et d'améliorer leurs compétences pour un service public de qualité », indique le communiqué du conseil des ministres. Cette évolution réglementaire traduit une volonté de professionnalisation accrue de l'administration ivoirienne, dans un contexte où la qualité du service public constitue un enjeu croissant.