Le nom du nouveau pape sera bientôt connu : Le conclave 2025 s'ouvre aujourd'hui dans l'enceinte du Vatican. Plus de deux semaines après la mort du pape François, les 133 cardinaux électeurs venus de 70 pays se réunissent ce mercredi 7 mai dans la chapelle Sixtine pour désigner celui qui deviendra le 267e souverain pontife de l'Église catholique. Le rituel, vieux de plusieurs siècles, se déroulera dans le plus grand secret.
Le vote pour élire le successeur de Jorge Bergoglio se tiendra sous les célèbres fresques de Michel-Ange, dans un cadre où la tradition règne en maître. Les cardinaux seront coupés du monde extérieur durant toute la durée du processus électoral, privés de téléphones portables et isolés par le brouillage des réseaux de télécommunication. Un dispositif qui vise à garantir la confidentialité absolue des délibérations.
Le vote pour élire le successeur de Jorge Bergoglio se tiendra sous les célèbres fresques de Michel-Ange, dans un cadre où la tradition règne en maître. Les cardinaux seront coupés du monde extérieur durant toute la durée du processus électoral, privés de téléphones portables et isolés par le brouillage des réseaux de télécommunication. Un dispositif qui vise à garantir la confidentialité absolue des délibérations.
Un rituel ancestral et codifié
Le conclave suit un protocole immuable, établi par des siècles de tradition. Après une messe pro eligendo Romano Pontifice (pour l'élection du pontife romain) célébrée ce matin à la basilique Saint-Pierre, les cardinaux électeurs entreront en procession dans la chapelle Sixtine en début d'après-midi. Ils prêteront serment individuellement sur l'Évangile, puis prononceront ensemble la formule rituelle "Extra omnes" ("Que tous sortent"), marquant le début officiel du conclave.
Les règles du scrutin sont précises : les cardinaux doivent voter jusqu'à quatre fois par jour, deux le matin et deux l'après-midi. Pour être élu, un candidat doit obtenir les deux tiers des voix, soit 89 suffrages dans le cas présent. Après chaque vote infructueux, les bulletins sont brûlés avec de la paille humide produisant une fumée noire visible depuis la place Saint-Pierre. L'élection sera annoncée au monde par une fumée blanche sortant de la cheminée installée sur le toit de la chapelle.
Les règles du scrutin sont précises : les cardinaux doivent voter jusqu'à quatre fois par jour, deux le matin et deux l'après-midi. Pour être élu, un candidat doit obtenir les deux tiers des voix, soit 89 suffrages dans le cas présent. Après chaque vote infructueux, les bulletins sont brûlés avec de la paille humide produisant une fumée noire visible depuis la place Saint-Pierre. L'élection sera annoncée au monde par une fumée blanche sortant de la cheminée installée sur le toit de la chapelle.
Un monde catholique en attente
Les 1,4 milliard de catholiques à travers le monde suivent avec attention ce moment historique. Des fidèles se rassemblent déjà sur la place Saint-Pierre à Rome, tandis que des prières sont organisées dans les paroisses du monde entier. Les grandes chaînes de télévision, dont France 24 qui consacre une édition spéciale à partir de 20 heures, ont déployé d'importants dispositifs pour couvrir l'événement.
Cette élection intervient dans un contexte particulier pour l'Église catholique, confrontée à de multiples défis : crise des vocations en Occident, scandales d'abus sexuels, tensions entre progressistes et conservateurs sur des sujets comme le célibat des prêtres ou la place des femmes. Le successeur de François devra également se positionner sur des questions sociétales comme l'écologie, les migrations ou les nouvelles technologies.
La durée du conclave reste imprévisible. Si l'histoire récente a montré des élections relativement rapides — Benoît XVI élu en deux jours en 2005, François en moins de 48 heures en 2013 — certains conclaves historiques se sont prolongés pendant plusieurs semaines. Les observateurs estiment que l'absence de favori clairement identifié pourrait cette fois allonger les débats entre cardinaux, dans une Église traversée par des courants divergents sur l'orientation à donner au prochain pontificat.
Cette élection intervient dans un contexte particulier pour l'Église catholique, confrontée à de multiples défis : crise des vocations en Occident, scandales d'abus sexuels, tensions entre progressistes et conservateurs sur des sujets comme le célibat des prêtres ou la place des femmes. Le successeur de François devra également se positionner sur des questions sociétales comme l'écologie, les migrations ou les nouvelles technologies.
La durée du conclave reste imprévisible. Si l'histoire récente a montré des élections relativement rapides — Benoît XVI élu en deux jours en 2005, François en moins de 48 heures en 2013 — certains conclaves historiques se sont prolongés pendant plusieurs semaines. Les observateurs estiment que l'absence de favori clairement identifié pourrait cette fois allonger les débats entre cardinaux, dans une Église traversée par des courants divergents sur l'orientation à donner au prochain pontificat.