Le nouveau prix du cacao 2025-2026 en Côte d'Ivoire connu dans les prochains jours © Crédit photo DR
Le prix du kilogramme de cacao pour la campagne 2025-2026 en Côte d'Ivoire sera dévoilé dans les prochains jours par le gouvernement. Cette annonce intervient après la décision du Ghana, deuxième producteur mondial, d'augmenter drastiquement sa rémunération aux planteurs. Le 4 août, Accra a porté le prix garanti de 3 100 à 5 040 dollars la tonne, soit une progression de 62,6%. Une hausse spectaculaire qui place désormais la barre très haut pour Abidjan, premier producteur mondial de la fève.
L'attente des producteurs ivoiriens est palpable. Actuellement rémunérés à 2 200 francs CFA le kilogramme depuis la campagne intermédiaire d'avril 2025, soit environ 3 900 dollars la tonne, ils observent avec attention la stratégie ghanéenne. « Les producteurs de cacao restent un pilier essentiel de notre économie », a déclaré le ministre des Finances ghanéen Cassiel Ato Forson. Cette augmentation traduit la volonté du président John Mahama de redistribuer au moins 70% de la valeur FOB aux agriculteurs, conformément à ses engagements électoraux de décembre dernier.
L'attente des producteurs ivoiriens est palpable. Actuellement rémunérés à 2 200 francs CFA le kilogramme depuis la campagne intermédiaire d'avril 2025, soit environ 3 900 dollars la tonne, ils observent avec attention la stratégie ghanéenne. « Les producteurs de cacao restent un pilier essentiel de notre économie », a déclaré le ministre des Finances ghanéen Cassiel Ato Forson. Cette augmentation traduit la volonté du président John Mahama de redistribuer au moins 70% de la valeur FOB aux agriculteurs, conformément à ses engagements électoraux de décembre dernier.
Une pression accrue sur le gouvernement ivoirien
La décision ghanéenne bouleverse l'équilibre régional. Traditionnellement, le Ghana fixe ses tarifs avant la Côte d'Ivoire, créant ainsi un effet d'entraînement. Les producteurs ivoiriens, qui espéraient déjà entre 2 000 et 3 000 francs CFA lors des précédentes campagnes, pourraient légitimement revoir leurs attentes à la hausse. Le différentiel de prix entre les deux pays alimente depuis longtemps la contrebande transfrontalière, un phénomène que les autorités tentent de juguler.
Le ministre d'État Kobenan Kouassi Adjoumani avait récemment salué les efforts des planteurs pour « maintenir la Côte d'Ivoire au rang de premier producteur mondial ». Lors de l'ouverture de la campagne intermédiaire en avril 2025, il avait déjà appliqué une hausse de 22,2% par rapport à la campagne principale, portant le prix de 1 800 à 2 200 francs CFA. Cette progression témoignait d'une volonté d'accompagner les producteurs face à l'envolée des cours mondiaux.
Le ministre d'État Kobenan Kouassi Adjoumani avait récemment salué les efforts des planteurs pour « maintenir la Côte d'Ivoire au rang de premier producteur mondial ». Lors de l'ouverture de la campagne intermédiaire en avril 2025, il avait déjà appliqué une hausse de 22,2% par rapport à la campagne principale, portant le prix de 1 800 à 2 200 francs CFA. Cette progression témoignait d'une volonté d'accompagner les producteurs face à l'envolée des cours mondiaux.
Le marché international dicte sa loi
Les cours du cacao à Londres oscillent autour de 5 268 livres sterling la tonne, soit environ 3 055 dollars. Cette flambée mondiale des prix justifie en partie l'audace ghanéenne. Accra a également annoncé la gratuité des fertilisants et autres intrants pour cette saison, allégeant ainsi les charges des exploitants. Une politique sociale ambitieuse que la Côte d'Ivoire devra prendre en compte dans son arbitrage.
Le Conseil du Café-Cacao, organe de régulation ivoirien, est appelé à renforcer son dispositif de surveillance. L'enjeu dépasse la simple fixation d'un prix : il s'agit de préserver la compétitivité du secteur tout en assurant une rémunération décente aux 600 000 producteurs du pays. La décision attendue dans les prochains jours donnera le ton pour une campagne 2025-2026 sous haute tension, où chaque franc CFA comptera face à la concurrence ghanéenne.
Le Conseil du Café-Cacao, organe de régulation ivoirien, est appelé à renforcer son dispositif de surveillance. L'enjeu dépasse la simple fixation d'un prix : il s'agit de préserver la compétitivité du secteur tout en assurant une rémunération décente aux 600 000 producteurs du pays. La décision attendue dans les prochains jours donnera le ton pour une campagne 2025-2026 sous haute tension, où chaque franc CFA comptera face à la concurrence ghanéenne.