Lettre d'Ahoua Don Mello : le PPA-CI divisé sur le plan B de Gbagbo © Crédit photo DR
La lettre d'Ahoua Don Mello sème la controverse au sein du PPA-CI après sa confirmation à RFI d'avoir adressé cette correspondance au parti de Laurent Gbagbo. L'ancien ministre y propose une stratégie de précaution avec le dépôt de 2 ou 3 candidatures alternatives pour éviter l'exclusion du scrutin présidentiel d'octobre 2025 en cas d'inéligibilité persistante de Gbagbo.
Cette révélation provoque une réaction immédiate de la direction du parti menée par Sébastien Dano Djédjé. « Cette lettre n'a jamais été enregistrée ni portée à la connaissance des instances du parti », assure le président exécutif du PPA-CI dans un communiqué publié cet après-midi, exprimant sa « surprise » face à cette publication.
Cette révélation provoque une réaction immédiate de la direction du parti menée par Sébastien Dano Djédjé. « Cette lettre n'a jamais été enregistrée ni portée à la connaissance des instances du parti », assure le président exécutif du PPA-CI dans un communiqué publié cet après-midi, exprimant sa « surprise » face à cette publication.
Une stratégie de précaution controversée
Don Mello assume sa démarche face au risque d'inéligibilité de Laurent Gbagbo, radié des listes électorales depuis 2020 après sa condamnation à 20 ans de prison dans l'affaire de la « casse de la BCEAO ». « Ce ne sont pas des candidatures de substitution », écrit-il dans sa correspondance, précisant que ces candidatures « deviendront caduques si une solution politique permet à Laurent Gbagbo de se présenter ».
L'ancien ministre propose également la tenue d'une convention extraordinaire chargée de désigner le candidat parmi ceux qui passeront au « filtre du Conseil constitutionnel ». Cette approche vise à contourner l'obstacle juridique qui maintient Gbagbo dans l'impossibilité de se présenter trois mois avant le scrutin d'octobre 2025.
Sébastien Dano Djédjé rejette catégoriquement cette proposition alternative. « Le Comité Central du PPA-CI, réuni le 9 mars 2024, a désigné Laurent Gbagbo comme candidat officiel du parti à l'élection présidentielle de 2025 », rappelle-t-il. Cette décision a été entérinée le 10 mai 2024 lors de la cérémonie d'investiture officielle.
« Il n'y a donc ni plan B, ni plan de précaution », insiste le dirigeant du PPA-CI. Pour lui, cette affaire constitue une « diversion orchestrée de manière grossière » pour masquer l'absence de candidat déclaré du RHDP à 3 mois du scrutin. Don Mello met pourtant en garde contre un boycott qui « affaiblirait durablement le PPA-CI et le priverait de toute influence politique » sur la scène ivoirienne.
L'ancien ministre propose également la tenue d'une convention extraordinaire chargée de désigner le candidat parmi ceux qui passeront au « filtre du Conseil constitutionnel ». Cette approche vise à contourner l'obstacle juridique qui maintient Gbagbo dans l'impossibilité de se présenter trois mois avant le scrutin d'octobre 2025.
Sébastien Dano Djédjé rejette catégoriquement cette proposition alternative. « Le Comité Central du PPA-CI, réuni le 9 mars 2024, a désigné Laurent Gbagbo comme candidat officiel du parti à l'élection présidentielle de 2025 », rappelle-t-il. Cette décision a été entérinée le 10 mai 2024 lors de la cérémonie d'investiture officielle.
« Il n'y a donc ni plan B, ni plan de précaution », insiste le dirigeant du PPA-CI. Pour lui, cette affaire constitue une « diversion orchestrée de manière grossière » pour masquer l'absence de candidat déclaré du RHDP à 3 mois du scrutin. Don Mello met pourtant en garde contre un boycott qui « affaiblirait durablement le PPA-CI et le priverait de toute influence politique » sur la scène ivoirienne.
