
Vincent Toh Bi Irié s'en prend aux "intellectuels tueurs de peuples" sur les réseau sociaux © Crédit photo DR
Vincent Toh Bi Irié a lancé une charge virulente contre les intellectuels ivoiriens dans un long message publié sur les réseaux sociaux. Le candidat déclaré à la présidentielle de 2025 les accuse d'être des "tueurs de leurs peuples" et de légitimer des "régimes brutaux et liberticides" à travers leurs écrits.
Cette sortie fait suite à la lecture d'un texte qu'il qualifie de "beau" mais dangereux, rédigé par un auteur qui l'avait "déjà vilipendé sans raison". L'ancien diplomate, qui fut en poste au Rwanda, établit un parallèle saisissant avec les intellectuels qui ont alimenté le génocide rwandais.
Cette sortie fait suite à la lecture d'un texte qu'il qualifie de "beau" mais dangereux, rédigé par un auteur qui l'avait "déjà vilipendé sans raison". L'ancien diplomate, qui fut en poste au Rwanda, établit un parallèle saisissant avec les intellectuels qui ont alimenté le génocide rwandais.
Les "intellectuels de l'enfer"
"Quel plaisir trouvent des supposés intellectuels à détruire, à museler, à faire emprisonner des personnes dont ils ne partagent pas l'opinion ? interroge Vincent Toh Bi Irié dans son message. Il dénonce particulièrement ceux qui "sont allés à l'école publique avec l'argent public" pour devenir ensuite des "tortionnaires du public".
Le candidat évoque son expérience rwandaise où il a "rencontré des intellectuels qui regrettaient amèrement d'avoir écrit et d'avoir servi des causes qui ont conduit au déchirement de leur pays". Cette référence directe au génocide de 1994 donne une dimension particulièrement grave à ses accusations.
Le candidat évoque son expérience rwandaise où il a "rencontré des intellectuels qui regrettaient amèrement d'avoir écrit et d'avoir servi des causes qui ont conduit au déchirement de leur pays". Cette référence directe au génocide de 1994 donne une dimension particulièrement grave à ses accusations.
Une mise en garde sur les conséquences
"À l'heure du numérique où rien ne s'efface, leurs enfants, leurs parents, leurs dépendants, assumeront 100 ans plus tard ce qu'ils auront écrit", prévient l'ancien diplomate. Il établit un parallèle avec les tribunaux de Nuremberg, de La Haye et d'Arusha, suggérant que ces intellectuels pourraient un jour répondre devant la justice.
Vincent Toh Bi Irié affirme ne "jamais répondre" aux attaques dont il fait l'objet sur les réseaux sociaux et les médias traditionnels. "En tant qu'être humain, je conçois que je ne suis pas infaillible", reconnaît-il néanmoins, tout en maintenant ses accusations contre ce qu'il appelle les "intellectuels de l'enfer".
Le candidat conclut en expliquant sa motivation politique : "C'est pour tout cela que nous nous engageons en politique, pour que l'intelligence, l'éducation, l'émotion et le savoir servent aux plus faibles, aux plus démunis, aux désespérés et aux assoiffés d'espoir".
Cette déclaration s'inscrit dans un contexte pré-électoral tendu, où les intellectuels et universitaires ivoiriens prennent souvent position dans le débat public. Vincent Toh Bi Irié, fort de son expérience diplomatique internationale, semble vouloir se positionner comme l'homme providentiel face à ce qu'il perçoit comme une dérive des élites intellectuelles du pays.
Vincent Toh Bi Irié affirme ne "jamais répondre" aux attaques dont il fait l'objet sur les réseaux sociaux et les médias traditionnels. "En tant qu'être humain, je conçois que je ne suis pas infaillible", reconnaît-il néanmoins, tout en maintenant ses accusations contre ce qu'il appelle les "intellectuels de l'enfer".
Le candidat conclut en expliquant sa motivation politique : "C'est pour tout cela que nous nous engageons en politique, pour que l'intelligence, l'éducation, l'émotion et le savoir servent aux plus faibles, aux plus démunis, aux désespérés et aux assoiffés d'espoir".
Cette déclaration s'inscrit dans un contexte pré-électoral tendu, où les intellectuels et universitaires ivoiriens prennent souvent position dans le débat public. Vincent Toh Bi Irié, fort de son expérience diplomatique internationale, semble vouloir se positionner comme l'homme providentiel face à ce qu'il perçoit comme une dérive des élites intellectuelles du pays.