Le président Alassane Ouattara s'apprête à prononcer son traditionnel message à la Nation ce mardi soir. Une possible amnistie de Laurent Gbagbo, condamné dans l'affaire du "braquage" de la BCEAO, figure parmi les annonces les plus attendues.
Cette décision potentielle intervient dans un contexte particulier, alors que l'ancien président reste privé de ses droits civiques et politiques, malgré la grâce présidentielle accordée l'an dernier.
Cette décision potentielle intervient dans un contexte particulier, alors que l'ancien président reste privé de ses droits civiques et politiques, malgré la grâce présidentielle accordée l'an dernier.
Un geste politique majeur
La radiation de Laurent Gbagbo des listes électorales continue de susciter la controverse. Le PPA-CI, qui l'a investi comme son candidat, dénonce une "violation flagrante du code électoral". Une amnistie pourrait changer la donne à dix mois de la présidentielle.
La condamnation de 2018 à 20 ans de prison pour le dossier BCEAO reste l'obstacle principal à la participation politique de l'ancien président. Une mesure d'amnistie effacerait ces charges et restaurerait ses droits civiques.
Le message présidentiel pourrait marquer un tournant dans le processus de réconciliation nationale. En 2023, Ouattara avait déjà souligné l'importance de la paix sociale, accordant une grâce à 2000 détenus de droit commun.
Cette possible amnistie s'inscrirait dans la continuité des efforts de rapprochement, alors que le RHDP vient de désigner Ouattara comme son "candidat naturel" pour 2025, selon Gilbert Koné Kafana, président du directoire du parti.
La condamnation de 2018 à 20 ans de prison pour le dossier BCEAO reste l'obstacle principal à la participation politique de l'ancien président. Une mesure d'amnistie effacerait ces charges et restaurerait ses droits civiques.
Le message présidentiel pourrait marquer un tournant dans le processus de réconciliation nationale. En 2023, Ouattara avait déjà souligné l'importance de la paix sociale, accordant une grâce à 2000 détenus de droit commun.
Cette possible amnistie s'inscrirait dans la continuité des efforts de rapprochement, alors que le RHDP vient de désigner Ouattara comme son "candidat naturel" pour 2025, selon Gilbert Koné Kafana, président du directoire du parti.
Impact sur la présidentielle
Une telle décision modifierait considérablement le paysage politique ivoirien. Le retour de Laurent Gbagbo dans l'arène électorale pourrait influencer la configuration du scrutin présidentiel de 2025.
Le message de ce soir est donc scruté tant par les partisans de l'ancien président que par l'ensemble de la classe politique, dans un contexte où le RHDP vise, selon Koné Kafana, "une victoire éclatante" à la présidentielle.
Le message de ce soir est donc scruté tant par les partisans de l'ancien président que par l'ensemble de la classe politique, dans un contexte où le RHDP vise, selon Koné Kafana, "une victoire éclatante" à la présidentielle.