
En Côte d'Ivoire, la pêche ivoirienne se transforme avec le lancement du projet économie bleue FAO © Crédit photo DR
La pêche ivoirienne connaît un tournant décisif avec le lancement vendredi du projet d'économie bleue Côte d'Ivoire. Cette initiative, portée par la FAO et financée à hauteur de 300 000 dollars américains, vise à réduire la dépendance aux importations massives de poisson. "On importe près de 88% de nos besoins en consommation de poissons", révèle Abou Bamba, conseiller spécial du président. Cette situation pénalise lourdement l'économie nationale et le pouvoir d'achat des ménages ivoiriens.
L'atelier de lancement réunit tous les acteurs du secteur halieutique national. Joseph Neymah, représentant de la FAO, confirme l'engagement de son organisation avec "un financement de 300 000 dollars américains pour soutenir le gouvernement" ivoirien. Ce projet s'appuie sur une feuille de route nationale élaborée avec l'appui de la Banque africaine de développement. L'objectif : transformer les 550 kilomètres de côtes en véritable moteur économique.
L'atelier de lancement réunit tous les acteurs du secteur halieutique national. Joseph Neymah, représentant de la FAO, confirme l'engagement de son organisation avec "un financement de 300 000 dollars américains pour soutenir le gouvernement" ivoirien. Ce projet s'appuie sur une feuille de route nationale élaborée avec l'appui de la Banque africaine de développement. L'objectif : transformer les 550 kilomètres de côtes en véritable moteur économique.
800 000 tonnes d'importations à réduire
La pêche ivoirienne fait face à un défi colossal. "La Côte d'Ivoire a importé 800 000 tonnes de poissons en 2024", précise le conseiller présidentiel. Cette dépendance "n'est pas bonne pour notre balance des paiements, ce n'est pas bon pour l'économie", ajoute-t-il. Le potentiel maritime et lacustre reste largement inexploité malgré des ressources importantes. Hélène N'Garnim-Ganga, coordinatrice résidente de l'ONU, souligne que cette transition "vise à garantir la sécurité alimentaire et à développer l'économie" nationale.
Le ministère des Ressources animales et halieutiques structure déjà cette transformation. Assoumany Gouromenan, directeur de cabinet du MIRAH, présente la vision gouvernementale : "une Côte d'Ivoire riche de ses écosystèmes aquatiques, utilisés de manière durable". Cette approche multisectorielle mobilise "ministères, collectivités, entreprises, chercheurs et communautés", selon la coordinatrice onusienne. L'économie bleue touche "à la pêche, à l'environnement, à la formation, à la gouvernance locale et à l'innovation". Les premiers investissements privés sont attendus dès 2026 pour moderniser les infrastructures portuaires et développer l'aquaculture intensive.
Le ministère des Ressources animales et halieutiques structure déjà cette transformation. Assoumany Gouromenan, directeur de cabinet du MIRAH, présente la vision gouvernementale : "une Côte d'Ivoire riche de ses écosystèmes aquatiques, utilisés de manière durable". Cette approche multisectorielle mobilise "ministères, collectivités, entreprises, chercheurs et communautés", selon la coordinatrice onusienne. L'économie bleue touche "à la pêche, à l'environnement, à la formation, à la gouvernance locale et à l'innovation". Les premiers investissements privés sont attendus dès 2026 pour moderniser les infrastructures portuaires et développer l'aquaculture intensive.