Réforme des retraites en Côte d’Ivoire © Crédit photo DR
La réforme des retraites en Côte d’Ivoire, adoptée en Conseil des ministres le 1er octobre 2025, introduit plusieurs mesures en faveur des travailleurs salariés du secteur privé. Présentée par le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, elle prévoit notamment le doublement de la pension minimum du Régime général des travailleurs salariés (RGTS).
Selon le ministre, « ces réformes visent à améliorer le bien-être des assurés et de leurs ayants droit ». Elles entreront en vigueur dès janvier 2026 et toucheront des dizaines de milliers de bénéficiaires.
Selon le ministre, « ces réformes visent à améliorer le bien-être des assurés et de leurs ayants droit ». Elles entreront en vigueur dès janvier 2026 et toucheront des dizaines de milliers de bénéficiaires.
Pension minimum doublée
La principale mesure concerne la pension minimum, relevée de 30 000 FCFA à 60 000 FCFA par mois. Cette revalorisation profitera à 39 156 retraités. La pension proportionnelle minimum passe quant à elle de 30 000 FCFA à 37 000 FCFA, impactant 6 027 bénéficiaires.
Le taux d’annuité est aussi modifié : il sera désormais fixé à 2 % par an pour les 15 premières années de carrière, puis à 1,7 % au-delà. Une mesure qui concernera environ 7 050 travailleurs.
Le gouvernement a également modifié les règles concernant la pension d’orphelin. Désormais, elle sera accordée à l’enfant ayant perdu son père ou sa mère, et non plus uniquement aux enfants devenus doublement orphelins.
Ainsi, le nombre de bénéficiaires passera de moins de 200 actuellement à 1 836 enfants dès 2026. Le conjoint survivant conservera 50 % de la pension, le reste étant réparti entre les enfants.
Le taux d’annuité est aussi modifié : il sera désormais fixé à 2 % par an pour les 15 premières années de carrière, puis à 1,7 % au-delà. Une mesure qui concernera environ 7 050 travailleurs.
Le gouvernement a également modifié les règles concernant la pension d’orphelin. Désormais, elle sera accordée à l’enfant ayant perdu son père ou sa mère, et non plus uniquement aux enfants devenus doublement orphelins.
Ainsi, le nombre de bénéficiaires passera de moins de 200 actuellement à 1 836 enfants dès 2026. Le conjoint survivant conservera 50 % de la pension, le reste étant réparti entre les enfants.