Réhabilitation de la route Daloa-Vavoua-Séguéla-Kani : 150 milliards pour 191 km de bitume © Crédit photo DR
La route Daloa-Vavoua-Séguéla-Kani entre dans une phase de réhabilitation. Le samedi 04 octobre 2025 à Daloa, le Premier Ministre Dr Beugré Mambé a officiellement lancé les travaux de réhabilitation de cet axe stratégique de 191 kilomètres. Le projet inclut également 17 km de voiries urbaines dans les villes traversées. Cette infrastructure relie des zones reconnues pour leur potentiel agricole et industriel.
L'État de Côte d'Ivoire finance intégralement l'opération à hauteur de 150,9 milliards FCFA. Deux calendriers distincts structurent le chantier : 36 mois pour le tronçon Daloa-Vavoua-Séguéla et 24 mois pour la portion Séguéla-Kani. Les entreprises retenues devront respecter ces délais pour permettre aux populations de bénéficier rapidement des nouvelles conditions de circulation.
L'État de Côte d'Ivoire finance intégralement l'opération à hauteur de 150,9 milliards FCFA. Deux calendriers distincts structurent le chantier : 36 mois pour le tronçon Daloa-Vavoua-Séguéla et 24 mois pour la portion Séguéla-Kani. Les entreprises retenues devront respecter ces délais pour permettre aux populations de bénéficier rapidement des nouvelles conditions de circulation.
"La fin du calvaire" pour les transporteurs
Le Chef du Gouvernement a souligné l'impact concret du projet lors de son discours. "Les travaux de réhabilitation et de renforcement de la route Daloa-Vavoua-Séguéla-Kani marquent la fin du calvaire des populations", a déclaré Dr Beugré Mambé. Il a insisté sur l'objectif économique de l'infrastructure : "Cette route sera reconstruite pour attirer les investisseurs, les industriels."
Les transporteurs et agriculteurs de la région attendaient cette annonce depuis des années. L'état dégradé de la chaussée multipliait les accidents et rallongeait considérablement les temps de trajet. Les coûts de transport pesaient lourdement sur le prix des produits agricoles acheminés vers Abidjan ou les marchés régionaux.
Les transporteurs et agriculteurs de la région attendaient cette annonce depuis des années. L'état dégradé de la chaussée multipliait les accidents et rallongeait considérablement les temps de trajet. Les coûts de transport pesaient lourdement sur le prix des produits agricoles acheminés vers Abidjan ou les marchés régionaux.
Un levier pour l'économie régionale
Le Premier Ministre a placé le projet dans la stratégie nationale de développement. "Les régions vont ainsi s'interconnecter et renforcer la cohésion et leur développement. C'est un programme ambitieux qui reflète la vision du Président de la République Alassane Ouattara", a-t-il affirmé devant les autorités locales et les populations mobilisées.
La réhabilitation vise plusieurs objectifs simultanés : améliorer la sécurité routière, réduire les coûts de transport et faciliter l'écoulement des produits agricoles. Les zones traversées produisent du cacao, du café et des cultures vivrières en quantités importantes. Le désenclavement permettra d'évacuer ces productions dans de meilleures conditions.
Le chantier générera des emplois directs et indirects dans les quatre localités concernées. Les entreprises de travaux publics recruteront de la main-d'œuvre locale pour les tâches de terrassement, de pose de bitume et d'aménagement. Les commerces et services bénéficieront également de l'activité économique générée pendant les trois années de travaux.
L'essor économique des régions du Haut-Sassandra, du Bafing et du Worodougou dépend largement de la qualité des infrastructures routières. Les industriels hésitent actuellement à s'installer dans ces zones en raison des difficultés logistiques. La nouvelle route devrait changer cette perception et attirer des investissements privés dans l'agro-industrie et la transformation locale des matières premières.
La réhabilitation vise plusieurs objectifs simultanés : améliorer la sécurité routière, réduire les coûts de transport et faciliter l'écoulement des produits agricoles. Les zones traversées produisent du cacao, du café et des cultures vivrières en quantités importantes. Le désenclavement permettra d'évacuer ces productions dans de meilleures conditions.
Le chantier générera des emplois directs et indirects dans les quatre localités concernées. Les entreprises de travaux publics recruteront de la main-d'œuvre locale pour les tâches de terrassement, de pose de bitume et d'aménagement. Les commerces et services bénéficieront également de l'activité économique générée pendant les trois années de travaux.
L'essor économique des régions du Haut-Sassandra, du Bafing et du Worodougou dépend largement de la qualité des infrastructures routières. Les industriels hésitent actuellement à s'installer dans ces zones en raison des difficultés logistiques. La nouvelle route devrait changer cette perception et attirer des investissements privés dans l'agro-industrie et la transformation locale des matières premières.