
L'après FESCI, le ministre Adama Diawara explique comment le dialogue social remplace la terreur sur les campus © Crédit photo DR
La FESCI n'existe plus. Dissoute en octobre 2024 sur proposition du ministère de l'Enseignement supérieur, cette association étudiante à caractère syndical terrorisait les campus depuis plusieurs décennies. Pour la rentrée 2025-2026 en Côte d'Ivoire qui a démarré le 15 septembre, les 346 000 étudiants et les 133 000 nouveaux bacheliers découvrent un environnement totalement transformé. Le calme règne désormais dans les amphithéâtres et les résidences universitaires.
Le ministre Adama Diawara dresse un constat sans appel sur le passé de l'organisation. "Depuis plusieurs décennies, l'espace universitaire était le théâtre de violences liées aux pratiques répréhensibles voire mafieuses des associations estudiantines à caractère syndical, notamment l'ex-FESCI", déclare-t-il dans un entretien. La dissolution a immédiatement produit ses effets. "Cela a ramené le calme sur nos campus", confirme le ministre.
Le ministre Adama Diawara dresse un constat sans appel sur le passé de l'organisation. "Depuis plusieurs décennies, l'espace universitaire était le théâtre de violences liées aux pratiques répréhensibles voire mafieuses des associations estudiantines à caractère syndical, notamment l'ex-FESCI", déclare-t-il dans un entretien. La dissolution a immédiatement produit ses effets. "Cela a ramené le calme sur nos campus", confirme le ministre.
Le dialogue social remplace la violence
Les autorités ont mis en place un nouveau système pour gérer les revendications étudiantes. Le ministère privilégie désormais le dialogue permanent avec différents acteurs. "Pour maintenir et même renforcer ce climat de paix sur nos campus, le ministère entretient un dialogue social permanent avec les syndicats d'enseignants-chercheurs et de Personnels administratifs et techniques à travers le Comité sectoriel de dialogue social", explique Adama Diawara.
Les délégués d'amphi, associations estudiantines à caractère non syndical, constituent les nouveaux interlocuteurs légitimes. Ce changement radical de méthode vise à éviter le retour des pratiques qui ont longtemps paralysé l'enseignement supérieur ivoirien. Les universités peuvent enfin fonctionner normalement, sans craindre les blocages intempestifs et les intimidations qui caractérisaient l'ère FESCI.
Les délégués d'amphi, associations estudiantines à caractère non syndical, constituent les nouveaux interlocuteurs légitimes. Ce changement radical de méthode vise à éviter le retour des pratiques qui ont longtemps paralysé l'enseignement supérieur ivoirien. Les universités peuvent enfin fonctionner normalement, sans craindre les blocages intempestifs et les intimidations qui caractérisaient l'ère FESCI.
Une rentrée sous le signe de la paix
Le thème choisi pour cette année académique reflète la volonté des autorités de tourner définitivement la page. "Enseignement supérieur et recherche scientifique : investir dans la paix et l'excellence pour bâtir l'avenir", annonce le slogan officiel. Pour le ministre, ce thème "doit être la boussole de tous les acteurs de notre système d'enseignement supérieur et de recherche scientifique".
Les enseignants-chercheurs, les personnels administratifs et techniques ainsi que les étudiants sont appelés à construire ensemble ce nouveau modèle universitaire. "Notre investissement dans la préservation de la paix sur nos campus et au-delà dans l'ensemble de notre pays, et notre quête de l'excellence dans nos tâches, conditionnent l'avenir de notre Nation", martèle Adama Diawara.
La fin des violences permet au gouvernement de lancer des réformes ambitieuses. La création d'Instituts Universitaires de Technologie, la revalorisation des bourses de 10 à 20% et la modernisation des infrastructures figurent parmi les chantiers prioritaires. Les travaux de réhabilitation ont déjà démarré dans six universités publiques : Cocody, Abobo-Adjamé, Bouaké, Korhogo, Daloa et Man.
Les autorités universitaires adoptent la même logique de dialogue permanent avec tous les acteurs. Cette stratégie vise à prévenir l'émergence de nouvelles organisations violentes. L'enjeu dépasse le cadre universitaire : il s'agit de former une génération d'étudiants capables de débattre sans recourir à l'intimidation, une compétence qui leur servira dans leur vie professionnelle et citoyenne.
Le thème choisi pour cette année académique reflète la volonté des autorités de tourner définitivement la page. "Enseignement supérieur et recherche scientifique : investir dans la paix et l'excellence pour bâtir l'avenir", annonce le slogan officiel. Pour le ministre, ce thème "doit être la boussole de tous les acteurs de notre système d'enseignement supérieur et de recherche scientifique".
Les enseignants-chercheurs, les personnels administratifs et techniques ainsi que les étudiants sont appelés à construire ensemble ce nouveau modèle universitaire. "Notre investissement dans la préservation de la paix sur nos campus et au-delà dans l'ensemble de notre pays, et notre quête de l'excellence dans nos tâches, conditionnent l'avenir de notre Nation", martèle Adama Diawara.
La fin des violences permet au gouvernement de lancer des réformes ambitieuses. La création d'Instituts Universitaires de Technologie, la revalorisation des bourses de 10 à 20% et la modernisation des infrastructures figurent parmi les chantiers prioritaires. Les travaux de réhabilitation ont déjà démarré dans six universités publiques : Cocody, Abobo-Adjamé, Bouaké, Korhogo, Daloa et Man.
Les autorités universitaires adoptent la même logique de dialogue permanent avec tous les acteurs. Cette stratégie vise à prévenir l'émergence de nouvelles organisations violentes. L'enjeu dépasse le cadre universitaire : il s'agit de former une génération d'étudiants capables de débattre sans recourir à l'intimidation, une compétence qui leur servira dans leur vie professionnelle et citoyenne.