La CEI Côte d'Ivoire a entamé mercredi 2 juillet 2025 la distribution des kits de collecte de signatures pour le parrainage citoyen. Cette étape technique précède l'ouverture officielle des candidatures pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain. Plusieurs personnalités politiques ont déjà reçu leurs terminaux mobiles, outils indispensables pour rassembler les parrainages requis.
La Commission électorale tient cependant à dissiper toute confusion sur cette démarche. Dans son communiqué officiel, elle précise que « cette remise de kits, de même que les échanges avec la CEI, ne sauraient en aucun cas être interprétés comme une validation de quelque candidature que ce soit ». Une clarification qui vise à éviter les interprétations prématurées dans le paysage politique ivoirien.
La Commission électorale tient cependant à dissiper toute confusion sur cette démarche. Dans son communiqué officiel, elle précise que « cette remise de kits, de même que les échanges avec la CEI, ne sauraient en aucun cas être interprétés comme une validation de quelque candidature que ce soit ». Une clarification qui vise à éviter les interprétations prématurées dans le paysage politique ivoirien.
Un processus technique
L'institution dirigée par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert insiste sur son rôle purement technique dans cette phase. « Il s'agit uniquement de la remise de kits, destinée à faciliter la satisfaction de l'une des conditions d'éligibilité », explique la CEI dans son communiqué. Cette précision répond aux spéculations qui entourent chaque geste de la Commission dans cette période pré-électorale.
Paradoxalement, la CEI avoue connaître l'inéligibilité de certains candidats potentiels. « Bien qu'elle sache, en tant que dépositaire du fichier électoral national, que certains citoyens désireux d'être candidats ne sont pas inscrits sur la liste électorale », l'institution refuse de jouer le rôle de filtre. Cette position soulève des questions sur l'efficacité du processus et les coûts engendrés.
Paradoxalement, la CEI avoue connaître l'inéligibilité de certains candidats potentiels. « Bien qu'elle sache, en tant que dépositaire du fichier électoral national, que certains citoyens désireux d'être candidats ne sont pas inscrits sur la liste électorale », l'institution refuse de jouer le rôle de filtre. Cette position soulève des questions sur l'efficacité du processus et les coûts engendrés.
Le Conseil constitutionnel seul juge
La CEI renvoie systématiquement la responsabilité vers le Conseil constitutionnel. « La CEI rappelle, une fois encore, qu'elle n'est pas compétente pour apprécier l'éligibilité des candidats à l'élection présidentielle. Cette prérogative revient exclusivement au Conseil constitutionnel », martèle l'institution dans son communiqué.
Cette répartition des rôles, bien que légalement établie, crée un système où des candidats inéligibles peuvent mobiliser des ressources importantes. Les observateurs politiques s'interrogent sur cette approche qui permet à des personnalités non inscrites sur les listes électorales de recevoir les outils de collecte de signatures.
Cette répartition des rôles, bien que légalement établie, crée un système où des candidats inéligibles peuvent mobiliser des ressources importantes. Les observateurs politiques s'interrogent sur cette approche qui permet à des personnalités non inscrites sur les listes électorales de recevoir les outils de collecte de signatures.
Calendrier électoral précisé
La Commission électorale annonce l'ouverture prochaine du dépôt des candidatures. Cette période permettra de recevoir « l'ensemble des pièces requises, y compris celle relative au parrainage, pour l'élection du Président de la République, prévue le 25 octobre 2025 ». Un calendrier serré qui laisse peu de temps aux candidats pour constituer leurs dossiers.
Le parrainage citoyen reste l'une des conditions les plus contraignantes du processus électoral ivoirien. Chaque candidat doit réunir un nombre significatif de signatures d'électeurs inscrits, réparties sur plusieurs régions du pays. Cette exigence vise à démontrer l'ancrage national des candidatures mais constitue aussi un obstacle financier important.
Au-delà des aspects techniques, cette distribution de kits intervient dans un contexte politique tendu. Plusieurs figures de l'opposition ont déjà manifesté leur intention de briguer la magistrature suprême, malgré des interrogations sur leur éligibilité. Cette situation entretient le flou sur le nombre réel de candidats qui seront finalement retenus.
La CEI se trouve ainsi dans une position délicate, entre respect strict de ses prérogatives et pressions politiques diverses. Son communiqué reflète cette prudence institutionnelle face aux enjeux de la prochaine présidentielle, scrutin toujours sensible en Côte d'Ivoire.
Le parrainage citoyen reste l'une des conditions les plus contraignantes du processus électoral ivoirien. Chaque candidat doit réunir un nombre significatif de signatures d'électeurs inscrits, réparties sur plusieurs régions du pays. Cette exigence vise à démontrer l'ancrage national des candidatures mais constitue aussi un obstacle financier important.
Au-delà des aspects techniques, cette distribution de kits intervient dans un contexte politique tendu. Plusieurs figures de l'opposition ont déjà manifesté leur intention de briguer la magistrature suprême, malgré des interrogations sur leur éligibilité. Cette situation entretient le flou sur le nombre réel de candidats qui seront finalement retenus.
La CEI se trouve ainsi dans une position délicate, entre respect strict de ses prérogatives et pressions politiques diverses. Son communiqué reflète cette prudence institutionnelle face aux enjeux de la prochaine présidentielle, scrutin toujours sensible en Côte d'Ivoire.