Simone Gbagbo sort de son silence et attaque frontalement la Commission Électorale Indépendante. La porte-parole de la CAP-Côte d'Ivoire a rendu publique, ce 20 juin 2025 à Abidjan, une déclaration au vitriol contre les coordonnateurs proposés par l'institution électorale. Cette sortie médiatique marque une escalade dans les tensions politiques ivoiriennes.
L'ancienne Première dame ne mâche pas ses mots dans ce communiqué signé de sa main. "La CAP-Côte d'Ivoire refuse la CEI dans sa forme actuelle, car elle n'a plus de crédibilité et de légitimité", déclare-t-elle sans détour. Cette offensive intervient alors que le calendrier électoral se précise et que les enjeux de gouvernance se cristallisent autour des institutions.
L'ancienne Première dame ne mâche pas ses mots dans ce communiqué signé de sa main. "La CAP-Côte d'Ivoire refuse la CEI dans sa forme actuelle, car elle n'a plus de crédibilité et de légitimité", déclare-t-elle sans détour. Cette offensive intervient alors que le calendrier électoral se précise et que les enjeux de gouvernance se cristallisent autour des institutions.
Une rupture consommée
La CAP-Côte d'Ivoire durcit sa position face à ce qu'elle considère comme un système verrouillé. Simone Gbagbo pointe du doigt l'attitude de la CEI qui "campe sur ses positions puisqu'elle refuse tout dialogue". Cette accusation témoigne de l'impasse dans laquelle se trouvent les discussions entre l'opposition et l'organe électoral.
La coalition rappelle ses tentatives répétées de concertation. "Dans le souci d'aboutir à des élections inclusives crédibles, transparentes, justes et apaisées, elle interpelle la CEI depuis plusieurs mois", précise le document. Ces efforts de dialogue, restés sans écho selon l'opposition, justifient aujourd'hui cette rupture publique.
L'ancienne Première dame va plus loin en dénonçant une instrumentalisation politique. La CEI serait "devenue une caisse de résonance du pouvoir RHDP", accuse-t-elle. Cette charge directe contre l'indépendance supposée de l'institution électorale révèle la profondeur du fossé entre opposition et pouvoir.
La coalition rappelle ses tentatives répétées de concertation. "Dans le souci d'aboutir à des élections inclusives crédibles, transparentes, justes et apaisées, elle interpelle la CEI depuis plusieurs mois", précise le document. Ces efforts de dialogue, restés sans écho selon l'opposition, justifient aujourd'hui cette rupture publique.
L'ancienne Première dame va plus loin en dénonçant une instrumentalisation politique. La CEI serait "devenue une caisse de résonance du pouvoir RHDP", accuse-t-elle. Cette charge directe contre l'indépendance supposée de l'institution électorale révèle la profondeur du fossé entre opposition et pouvoir.
L'opposition élargit sa stratégie
Simone Gbagbo ne se contente pas de critiquer : elle annonce la couleur pour les prochaines semaines. La CAP-Côte d'Ivoire "interpelle la Communauté Nationale et Internationale, sur les dérives récurrentes du pouvoir RHDP", indique la déclaration. Cette stratégie d'internationalisation vise à faire pression sur Abidjan.
L'opposition promet d'intensifier sa mobilisation. "Elle utilisera tous les moyens non-violents et démocratiques à sa disposition pour faire aboutir ses revendications", prévient le communiqué. Cette précision sur les modalités d'action témoigne de la volonté de maintenir la contestation dans un cadre légal.
La coalition appelle simultanément le gouvernement à "ouvrir urgemment le dialogue politique en vue d'examiner les questions fondamentales relatives au droit, à la démocratie, au processus électoral". Cette main tendue contraste avec la fermeté du ton adopté envers la CEI.
L'opposition promet d'intensifier sa mobilisation. "Elle utilisera tous les moyens non-violents et démocratiques à sa disposition pour faire aboutir ses revendications", prévient le communiqué. Cette précision sur les modalités d'action témoigne de la volonté de maintenir la contestation dans un cadre légal.
La coalition appelle simultanément le gouvernement à "ouvrir urgemment le dialogue politique en vue d'examiner les questions fondamentales relatives au droit, à la démocratie, au processus électoral". Cette main tendue contraste avec la fermeté du ton adopté envers la CEI.