Alassane Ouattara a ouvert ce lundi 12 mai l'Africa CEO Forum 2025 à Abidjan © Crédit photo DR
L'Africa CEO Forum 2025 a débuté ce lundi 12 mai au Sofitel Hôtel Ivoire d'Abidjan, sous la présidence d'Alassane Ouattara. Cette douzième édition, placée sous le thème « Un nouveau deal public-privé peut-il rebattre les cartes en faveur du continent ? », réunit plus de 3000 participants venus de 90 pays.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence des présidents Paul Kagame du Rwanda, Cyril Ramaphosa d'Afrique du Sud, Mohammed Ould Ghazouani de Mauritanie et Bassirou Diomaye Faye du Sénégal. Ce rendez-vous économique, organisé pour la cinquième fois à Abidjan, confirme le positionnement de la Côte d'Ivoire comme hub des rencontres d'affaires en Afrique.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence des présidents Paul Kagame du Rwanda, Cyril Ramaphosa d'Afrique du Sud, Mohammed Ould Ghazouani de Mauritanie et Bassirou Diomaye Faye du Sénégal. Ce rendez-vous économique, organisé pour la cinquième fois à Abidjan, confirme le positionnement de la Côte d'Ivoire comme hub des rencontres d'affaires en Afrique.
Un appel à l'action collective
Dans son discours d'ouverture, le président ivoirien a fixé le cap des discussions : « Je souhaite que cette grande rencontre soit un moment de vérité et d'engagement, réunissant les décideurs publics et privés pour concevoir ensemble des solutions concrètes, ambitieuses et adaptées à nos réalités, afin de faire émerger la prochaine génération de champions d'Afrique. »
Alassane Ouattara a souligné l'importance de cette démarche pour son pays : « En Côte d'Ivoire, nous travaillons beaucoup à faire émerger les champions nationaux. » Une stratégie qui porte ses fruits selon lui, avec une croissance économique de 6% en 2024 et des projections à 6,25% pour 2025, tirée principalement par le dynamisme du secteur privé.
Alassane Ouattara a souligné l'importance de cette démarche pour son pays : « En Côte d'Ivoire, nous travaillons beaucoup à faire émerger les champions nationaux. » Une stratégie qui porte ses fruits selon lui, avec une croissance économique de 6% en 2024 et des projections à 6,25% pour 2025, tirée principalement par le dynamisme du secteur privé.
La transformation économique au cœur des débats
Le chef de l'État ivoirien a appelé ses homologues à « œuvrer au renforcement des échanges intrafricains, à travers les efforts de transformation des produits et des matières premières ». Il a notamment plaidé pour une redynamisation de la Zone de Libre-échange continentale africaine (ZLECAF), mécanisme qu'il considère essentiel pour stimuler le commerce intra-africain.
Cette vision est partagée par Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI), qui a souligné l'importance du capital humain : « Investir dans le capital humain et créer des opportunités d'emploi dignes et durables pour la jeunesse doivent être au cœur de toutes les politiques. »
Makhtar Diop a réaffirmé le rôle central du secteur privé dans la transformation économique africaine : « Pour réussir ces deux grandes transformations, nous avons besoin d'un secteur privé. C'est lui qui investit, c'est lui qui innove, c'est lui qui embauche. »
Pour favoriser cette dynamique, le directeur général de la SFI a annoncé que son institution prévoit, dans sa stratégie 2030, « d'accroître son financement au secteur privé, mobiliser massivement des capitaux régionaux et internationaux ». Une démarche qui s'inscrit dans la continuité des discussions de ce forum visant à créer un environnement propice au développement des entreprises africaines.
Les discussions de cette douzième édition de l'Africa CEO Forum se poursuivront jusqu'au 13 mai, avec l'ambition de dessiner les contours d'un nouveau modèle de collaboration entre acteurs publics et privés, à même de répondre aux défis économiques du continent.
Cette vision est partagée par Makhtar Diop, directeur général de la Société financière internationale (SFI), qui a souligné l'importance du capital humain : « Investir dans le capital humain et créer des opportunités d'emploi dignes et durables pour la jeunesse doivent être au cœur de toutes les politiques. »
Makhtar Diop a réaffirmé le rôle central du secteur privé dans la transformation économique africaine : « Pour réussir ces deux grandes transformations, nous avons besoin d'un secteur privé. C'est lui qui investit, c'est lui qui innove, c'est lui qui embauche. »
Pour favoriser cette dynamique, le directeur général de la SFI a annoncé que son institution prévoit, dans sa stratégie 2030, « d'accroître son financement au secteur privé, mobiliser massivement des capitaux régionaux et internationaux ». Une démarche qui s'inscrit dans la continuité des discussions de ce forum visant à créer un environnement propice au développement des entreprises africaines.
Les discussions de cette douzième édition de l'Africa CEO Forum se poursuivront jusqu'au 13 mai, avec l'ambition de dessiner les contours d'un nouveau modèle de collaboration entre acteurs publics et privés, à même de répondre aux défis économiques du continent.