Le congrès électif du PDCI-RDA, programmé le 14 mai 2025 ?. Cette convocation précipitée fait suite à la démission de Tidjane Thiam de la présidence du parti, annoncée dans la nuit du 11 au 12 mai 2025, après plusieurs semaines de turbulences judiciaires.
En attendant ce rendez-vous capital, Ernest N'Koumo Mobio, doyen des vice-présidents, assure l'intérim à la tête du parti, conformément aux statuts. Cette transition survient à un moment critique pour la plus ancienne formation politique ivoirienne, à moins de six mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025.
En attendant ce rendez-vous capital, Ernest N'Koumo Mobio, doyen des vice-présidents, assure l'intérim à la tête du parti, conformément aux statuts. Cette transition survient à un moment critique pour la plus ancienne formation politique ivoirienne, à moins de six mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025.
Une démission stratégique face aux pressions
La démission de Tidjane Thiam s'inscrit dans une stratégie de résistance face à ce qu'il qualifie de « harcèlement judiciaire ». Les procédures engagées contre lui ces dernières semaines visaient, selon ses partisans, à l'écarter de la course présidentielle et à déstabiliser le parti dans son ensemble.
Malgré ce retrait de la présidence du PDCI-RDA, Thiam maintient ses ambitions politiques. Il reste candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2025 et n'exclut pas de briguer à nouveau la direction du parti lors du prochain congrès électif. Cette position témoigne de sa volonté de ne pas céder face aux obstacles judiciaires qui entravent son parcours politique.
Malgré ce retrait de la présidence du PDCI-RDA, Thiam maintient ses ambitions politiques. Il reste candidat à l'élection présidentielle d'octobre 2025 et n'exclut pas de briguer à nouveau la direction du parti lors du prochain congrès électif. Cette position témoigne de sa volonté de ne pas céder face aux obstacles judiciaires qui entravent son parcours politique.
Un congrès aux enjeux multiples
Le congrès du 14 mai 2025 revêt une importance particulière pour l'avenir du PDCI-RDA. Au-delà de l'élection d'un nouveau président, cette assemblée devra statuer sur la stratégie du parti à quelques mois d'une échéance électorale déterminante pour la Côte d'Ivoire.
Les divisions internes, exacerbées par les récentes turbulences, constituent un défi pour cette formation historique. Le congrès aura la tâche délicate de rassembler les différentes tendances et de présenter un front uni face aux adversaires politiques. La capacité du parti à surmonter cette crise conditionnera largement son poids dans la prochaine joute électorale.
L'organisation précipitée de ce congrès électif bouscule le calendrier politique du PDCI-RDA. Le parti avait déjà tenu une convention d'investiture en avril 2025, qui avait désigné Tidjane Thiam comme candidat à la présidentielle. Les événements récents remettent en question cette organisation initiale.
La proximité entre la démission de Thiam et la date du congrès – deux jours seulement – illustre l'urgence de la situation. Le parti doit rapidement clarifier son leadership pour éviter une paralysie institutionnelle à l'approche des échéances électorales. Cette précipitation reflète également la volonté de contrer les manœuvres judiciaires visant à fragiliser le PDCI-RDA.
La question qui se pose désormais concerne l'identité du prochain président et sa capacité à rassembler un parti sous pression. De ce choix dépendra en grande partie la crédibilité de la candidature de Tidjane Thiam à l'élection présidentielle et, plus largement, l'avenir politique du PDCI-RDA.
Les divisions internes, exacerbées par les récentes turbulences, constituent un défi pour cette formation historique. Le congrès aura la tâche délicate de rassembler les différentes tendances et de présenter un front uni face aux adversaires politiques. La capacité du parti à surmonter cette crise conditionnera largement son poids dans la prochaine joute électorale.
L'organisation précipitée de ce congrès électif bouscule le calendrier politique du PDCI-RDA. Le parti avait déjà tenu une convention d'investiture en avril 2025, qui avait désigné Tidjane Thiam comme candidat à la présidentielle. Les événements récents remettent en question cette organisation initiale.
La proximité entre la démission de Thiam et la date du congrès – deux jours seulement – illustre l'urgence de la situation. Le parti doit rapidement clarifier son leadership pour éviter une paralysie institutionnelle à l'approche des échéances électorales. Cette précipitation reflète également la volonté de contrer les manœuvres judiciaires visant à fragiliser le PDCI-RDA.
La question qui se pose désormais concerne l'identité du prochain président et sa capacité à rassembler un parti sous pression. De ce choix dépendra en grande partie la crédibilité de la candidature de Tidjane Thiam à l'élection présidentielle et, plus largement, l'avenir politique du PDCI-RDA.