Un faux médecin arrêté à Attoban et déféré ce 1er octobre © Crédit photo DR
L'exercice illégal de la médecine à Attoban vient de coûter cher à O.M. Cet individu sans aucune qualification médicale gérait un centre de santé privé non autorisé par le Ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (MSHPCMU). Pour donner le change, il s'était fabriqué un faux cachet de diplômé en sciences infirmières et obstétricales. Dans cet établissement insalubre, il recevait des patients, posait des diagnostics et administrait des soins avec de faux médicaments.
Les enquêteurs ont mis fin à cette activité dangereuse en procédant à son arrestation. L'homme a été déféré ce 1er octobre 2025 devant le Parquet du Tribunal de première instance du Plateau. Il fait face à plusieurs accusations graves : faux et usage de faux, usurpation de titre, exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d'autrui. Cette affaire illustre l'ampleur du phénomène des cliniques clandestines qui sévit dans la capitale économique ivoirienne.
Les enquêteurs ont mis fin à cette activité dangereuse en procédant à son arrestation. L'homme a été déféré ce 1er octobre 2025 devant le Parquet du Tribunal de première instance du Plateau. Il fait face à plusieurs accusations graves : faux et usage de faux, usurpation de titre, exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d'autrui. Cette affaire illustre l'ampleur du phénomène des cliniques clandestines qui sévit dans la capitale économique ivoirienne.
Une opération les structures sanitaires illégales
La fermeture de ce centre clandestin s'inscrit dans le cadre de l'opération « Zéro clinique illégale d'ici 2025 ». Lancée en 2024, cette initiative du Ministère de la Santé coordonne les actions de la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS). Depuis le début du programme, environ 96 cliniques illégales ont été fermées à travers le pays. Plusieurs individus se faisant passer pour des professionnels de santé ont été arrêtés et traduits en justice.
Les autorités sanitaires pointent du doigt un constat alarmant : environ 80% des 3 000 cliniques privées ivoiriennes exercent aujourd'hui dans l'illégalité. Ces établissements clandestins fonctionnent dans des conditions d'hygiène déplorables, sans équipement adéquat ni personnel qualifié. Certaines structures proposent même des traitements pour des pathologies graves comme le cancer, sans aucune légitimité médicale. Cette situation expose les patients à des risques sanitaires considérables.
Les autorités sanitaires pointent du doigt un constat alarmant : environ 80% des 3 000 cliniques privées ivoiriennes exercent aujourd'hui dans l'illégalité. Ces établissements clandestins fonctionnent dans des conditions d'hygiène déplorables, sans équipement adéquat ni personnel qualifié. Certaines structures proposent même des traitements pour des pathologies graves comme le cancer, sans aucune légitimité médicale. Cette situation expose les patients à des risques sanitaires considérables.
Des contrôles renforcés à Abidjan
Les opérations de contrôle se multiplient dans les différents quartiers d'Abidjan et dans les régions du Nord-Ouest. Les équipes de la DEPPS inspectent systématiquement les établissements suspects et vérifient la validité des autorisations d'exercice. À Attoban, le cas de Monsieur O.M révèle les méthodes utilisées par ces escrocs pour tromper la population. Le faux cachet de diplômé et l'apparence d'un véritable centre de santé suffisaient à rassurer les patients en quête de soins.
La plateforme électronique E-DEPPS a été mise en ligne pour faciliter la régularisation des établissements autorisés. Cet outil numérique permet également un suivi des contrôles en temps réel et une meilleure traçabilité des structures sanitaires privées. Les professionnels de santé légalement installés peuvent désormais accomplir leurs démarches administratives plus rapidement. Cette digitalisation renforce la transparence du secteur et complique la tâche des opérateurs clandestins.
L'assainissement du secteur de la santé privée répond à une urgence sanitaire nationale. Le gouvernement ivoirien vise à garantir la qualité et la sécurité des soins prodigués à la population. Cette démarche s'avère indispensable pour la réussite de la Couverture maladie universelle (CMU). Les établissements illégaux compromettent en effet la crédibilité du système de santé et détournent les patients des structures agréées.
La plateforme électronique E-DEPPS a été mise en ligne pour faciliter la régularisation des établissements autorisés. Cet outil numérique permet également un suivi des contrôles en temps réel et une meilleure traçabilité des structures sanitaires privées. Les professionnels de santé légalement installés peuvent désormais accomplir leurs démarches administratives plus rapidement. Cette digitalisation renforce la transparence du secteur et complique la tâche des opérateurs clandestins.
L'assainissement du secteur de la santé privée répond à une urgence sanitaire nationale. Le gouvernement ivoirien vise à garantir la qualité et la sécurité des soins prodigués à la population. Cette démarche s'avère indispensable pour la réussite de la Couverture maladie universelle (CMU). Les établissements illégaux compromettent en effet la crédibilité du système de santé et détournent les patients des structures agréées.