Les transporteurs routiers ivoiriens préparent un mouvement social d'envergure. L'Association des entreprises de transport terrestre de Côte d'Ivoire (Apett-ci) a remis un préavis de grève au directeur général du Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier, Ibrahim Diaby, le mardi 13 mai 2025 à Treichville.
Ce préavis annonce un arrêt total des activités du 26 au 28 mai 2025. La décision intervient en réaction à une circulaire de la direction générale des impôts imposant une Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux entreprises de transport n'ayant pas encore effectué leurs déclarations.
Ce préavis annonce un arrêt total des activités du 26 au 28 mai 2025. La décision intervient en réaction à une circulaire de la direction générale des impôts imposant une Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux entreprises de transport n'ayant pas encore effectué leurs déclarations.
L'annexe fiscale au cœur des tensions
Le point 3 de l'annexe fiscale 2024-2025 cristallise particulièrement le mécontentement des professionnels du transport. Cette disposition instaure une TVA de 18% pour les entreprises de transport public dont le chiffre d'affaires dépasse 200 millions de francs CFA.
Dans son communiqué, l'Apett-ci souligne que « cette décision prise sans consultation préalable exacerbe les inquiétudes des entreprises ». Les transporteurs considèrent cette mesure comme excessive, venant s'ajouter à une série de charges déjà conséquentes.
Dans son communiqué, l'Apett-ci souligne que « cette décision prise sans consultation préalable exacerbe les inquiétudes des entreprises ». Les transporteurs considèrent cette mesure comme excessive, venant s'ajouter à une série de charges déjà conséquentes.
Des contraintes économiques multiples
Les transporteurs évoquent plusieurs facteurs aggravant leur situation financière : l'introduction des péages routiers, l'augmentation du SMIG à 75 000 francs CFA, et la hausse significative du coût d'acquisition des bus, passé de 80 millions à 120 millions de francs CFA.
L'Apett-ci mentionne également les difficultés liées à la Couverture maladie universelle (CMU) : « Nous sommes également confrontés à la Couverture maladie universelle qui menace notre activité avec des redressements que nous ne comprenons pas », ont déclaré les représentants de l'association.
Malgré ces contraintes, le collectif affirme avoir maintenu les emplois et préservé la qualité de ses services, conformément à la politique gouvernementale de lutte contre la vie chère.
Le directeur général du Haut Conseil, Ibrahim Diaby, a pris acte des revendications et s'est engagé à les transmettre aux autorités compétentes. Reste à savoir si cette médiation permettra d'éviter le blocage annoncé, qui pourrait perturber significativement la mobilité dans le pays.
L'Apett-ci mentionne également les difficultés liées à la Couverture maladie universelle (CMU) : « Nous sommes également confrontés à la Couverture maladie universelle qui menace notre activité avec des redressements que nous ne comprenons pas », ont déclaré les représentants de l'association.
Malgré ces contraintes, le collectif affirme avoir maintenu les emplois et préservé la qualité de ses services, conformément à la politique gouvernementale de lutte contre la vie chère.
Le directeur général du Haut Conseil, Ibrahim Diaby, a pris acte des revendications et s'est engagé à les transmettre aux autorités compétentes. Reste à savoir si cette médiation permettra d'éviter le blocage annoncé, qui pourrait perturber significativement la mobilité dans le pays.