Valérie Yapo sur La Télé d'Ici de la NCI : "La démission de Thiam du PDCI est une mascarade" © Crédit photo DR
Valérie Yapo, membre du bureau politique du PDCI-RDA depuis 2013, ne mâche pas ses mots concernant la récente démission de Thiam de la présidence du parti. Invitée sur le plateau de La Télé d'Ici sur NCI le 13 mai 2025, elle dénonce une manœuvre stratégique visant à contourner le verdict judiciaire attendu le 15 mai dans le procès qui les oppose.
« C'est encore une mascarade de convoquer un congrès en deux jours. Je n'ai jamais vu au PDCI-RDA. C'est du jamais vu au PDCI-RDA. Tout ce qui se passe est illégal », affirme-t-elle sans détour. Selon elle, cette démission précipitée intervient après qu'elle a pris connaissance des conclusions du procureur, qui seraient favorables à sa cause.
« C'est encore une mascarade de convoquer un congrès en deux jours. Je n'ai jamais vu au PDCI-RDA. C'est du jamais vu au PDCI-RDA. Tout ce qui se passe est illégal », affirme-t-elle sans détour. Selon elle, cette démission précipitée intervient après qu'elle a pris connaissance des conclusions du procureur, qui seraient favorables à sa cause.
Une crise institutionnelle au sein du parti historique
Pour Valérie Yapo, les problèmes au sein du PDCI-RDA vont bien au-delà de la personne de Thiam. Elle pointe du doigt un fonctionnement interne qui s'est dégradé depuis le décès d'Henri Konan Bédié, l'ancien président du parti.
« Mon souhait, franchement, c'est qu'on revienne au 1er août. On revienne au fonctionnement le 1er août, le décès du président Bédié. Qu'on revienne à la normale pour qu'on reprenne les choses », explique-t-elle en référence à la date du décès de Bédié.
La militante de longue date, qui revendique 30 ans d'engagement « sans discontinuer » au sein du PDCI-RDA, dénonce également l'absence de dialogue et le non-respect des textes du parti : « Autant c'est un parti de dialogue, on manque de démocratie. Parce qu'on dit parti démocratique, là après, ils vont demander aux gens de venir déposer leurs candidatures plus tôt aujourd'hui. Demain, on décide. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de démocratie. C'est une fausse démocratie qui existe au sein du PDCI-RDA. »
« Mon souhait, franchement, c'est qu'on revienne au 1er août. On revienne au fonctionnement le 1er août, le décès du président Bédié. Qu'on revienne à la normale pour qu'on reprenne les choses », explique-t-elle en référence à la date du décès de Bédié.
La militante de longue date, qui revendique 30 ans d'engagement « sans discontinuer » au sein du PDCI-RDA, dénonce également l'absence de dialogue et le non-respect des textes du parti : « Autant c'est un parti de dialogue, on manque de démocratie. Parce qu'on dit parti démocratique, là après, ils vont demander aux gens de venir déposer leurs candidatures plus tôt aujourd'hui. Demain, on décide. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de démocratie. C'est une fausse démocratie qui existe au sein du PDCI-RDA. »
Une succession controversée après Bédié
Valérie Yapo revient également sur les conditions controversées qui ont mené Thiam à la tête du parti. Elle affirme que le président Bédié n'avait jamais envisagé Thiam comme son successeur : « Le président Bédier, en le nommant en mai, il savait qu'il n'avait pas 10 ans du bureau politique. Il ne pouvait pas le succéder. »
Elle révèle avoir découvert que Thiam possédait la double nationalité lors de recherches personnelles, information qu'elle aurait tenté de partager au sein des instances du parti. « J'ai posé le problème. Et on m'a dit de laisser tomber les tests », affirme-t-elle, précisant que cette information aurait pu changer le vote des militants.
Pour cette figure du PDCI-RDA, qui dit avoir « fait deux fois la prison » pour le parti, la sanction d'exclusion dont elle a fait l'objet était « très lourde et injuste ». Elle attend désormais le verdict du 15 mai avec confiance, déterminée à poursuivre son combat pour « la justice au sein du PDCI-RDA ».
Elle révèle avoir découvert que Thiam possédait la double nationalité lors de recherches personnelles, information qu'elle aurait tenté de partager au sein des instances du parti. « J'ai posé le problème. Et on m'a dit de laisser tomber les tests », affirme-t-elle, précisant que cette information aurait pu changer le vote des militants.
Pour cette figure du PDCI-RDA, qui dit avoir « fait deux fois la prison » pour le parti, la sanction d'exclusion dont elle a fait l'objet était « très lourde et injuste ». Elle attend désormais le verdict du 15 mai avec confiance, déterminée à poursuivre son combat pour « la justice au sein du PDCI-RDA ».