La CAP-Côte d'Ivoire poursuit sa campagne pour l'ouverture d'un dialogue politique avant l'élection présidentielle d'octobre 2025. Une délégation conduite par Simone Ehivet Gbagbo a rencontré le 13 mai 2025 la direction du Syndicat National de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (SYNARES) dans la salle Marcel Etté, au siège du syndicat à Abidjan.
Cette démarche s'inscrit dans une tournée générale d'information et de sensibilisation initiée par la CAP-Côte d'Ivoire auprès des chambres consulaires, des chefs religieux et traditionnels, ainsi que des organisations de la société civile. L'objectif affiché est d'alerter sur les risques liés à l'élection présidentielle à venir dans un contexte politique tendu.
Cette démarche s'inscrit dans une tournée générale d'information et de sensibilisation initiée par la CAP-Côte d'Ivoire auprès des chambres consulaires, des chefs religieux et traditionnels, ainsi que des organisations de la société civile. L'objectif affiché est d'alerter sur les risques liés à l'élection présidentielle à venir dans un contexte politique tendu.
L'adhésion du SYNARES à l'initiative
Le Secrétaire Général National du SYNARES, Goorébi Willy Taunin, a accueilli favorablement l'appel de la CAP-Côte d'Ivoire. « Nous pouvons intervenir quand la nation est en péril. Il va falloir qu'on prenne nos responsabilités », a-t-il déclaré, citant l'article 2 des Statuts du syndicat qui autorise cette prise de position.
Le responsable syndical a également souligné la nécessité d'une action collective pour des élections apaisées : « Il faut, tous ensemble, regarder la liste électorale. La Côte d'Ivoire mérite des élections paisibles, car on se moque de nous à l'étranger ». Le SYNARES a promis d'examiner la question en interne et de produire éventuellement une déclaration officielle, confirmant par ailleurs sa participation au meeting prévu le 31 mai.
Le responsable syndical a également souligné la nécessité d'une action collective pour des élections apaisées : « Il faut, tous ensemble, regarder la liste électorale. La Côte d'Ivoire mérite des élections paisibles, car on se moque de nous à l'étranger ». Le SYNARES a promis d'examiner la question en interne et de produire éventuellement une déclaration officielle, confirmant par ailleurs sa participation au meeting prévu le 31 mai.
Les revendications portées par la CAP-Côte d'Ivoire
Lors de cette rencontre, Simone Ehivet Gbagbo a exposé les préoccupations de la CAP-Côte d'Ivoire concernant le processus électoral. « Nous sommes là en raison du refus du dialogue politique par le gouvernement RHDP, du refus du gouvernement et de la CEI d'organiser la révision de la liste électorale en 2025 conformément à la loi », a-t-elle expliqué.
La présidente du MGC a également mentionné « le refus de la CEI de prendre en compte les requêtes de l'opposition relatives à la liste électorale provisoire », soulignant que cette liste comporte « de nombreuses anomalies non acceptables ». Elle a rappelé que depuis 2023, l'opposition demande plusieurs réformes électorales qui restent sans réponse, toutes les lettres adressées au chef de l'État étant « restées lettres mortes ».
Un détail historique a marqué cette rencontre : le tableau des secrétaires généraux qui ont dirigé le SYNARES mentionne Simone Ehivet Gbagbo à la huitième position, avec la mention « intérim, 1982-1984 ». Cette connexion historique avec l'organisation syndicale, créée en 1966 et qui prépare son 60e anniversaire, a sans doute facilité l'écoute attentive accordée à la délégation.
La présidente du MGC a également mentionné « le refus de la CEI de prendre en compte les requêtes de l'opposition relatives à la liste électorale provisoire », soulignant que cette liste comporte « de nombreuses anomalies non acceptables ». Elle a rappelé que depuis 2023, l'opposition demande plusieurs réformes électorales qui restent sans réponse, toutes les lettres adressées au chef de l'État étant « restées lettres mortes ».
Un détail historique a marqué cette rencontre : le tableau des secrétaires généraux qui ont dirigé le SYNARES mentionne Simone Ehivet Gbagbo à la huitième position, avec la mention « intérim, 1982-1984 ». Cette connexion historique avec l'organisation syndicale, créée en 1966 et qui prépare son 60e anniversaire, a sans doute facilité l'écoute attentive accordée à la délégation.