Le discours de Laurent Gbagbo au meeting du PPA-CI le 16 août 2025 à Yopougon FICGAYO a pris une tournure particulièrement virulente contre l'influence de la France sur la politique ivoirienne. L'ancien président a directement attaqué ce qu'il considère comme une soumission du pouvoir actuel à Paris, devant des milliers de militants rassemblés au FICGAYO.
"C'est à l'Élysée qu'il réfléchit ? C'est à l'Élysée qu'il prend les réponses à donner à ses militants et à la Côte d'Ivoire ? Je n'accepte pas ça", a lancé Gbagbo, faisant référence aux consultations parisiennes du président Ouattara avant d'annoncer sa candidature au quatrième mandat.
"C'est à l'Élysée qu'il réfléchit ? C'est à l'Élysée qu'il prend les réponses à donner à ses militants et à la Côte d'Ivoire ? Je n'accepte pas ça", a lancé Gbagbo, faisant référence aux consultations parisiennes du président Ouattara avant d'annoncer sa candidature au quatrième mandat.
Une indépendance remise en question
L'ex-chef d'État a décrit avec précision le processus décisionnel qu'il dénonce : "Le RHDP se réunit et demande au Chef de l'État d'être son candidat. Et le Chef de l'État leur dit : 'J'ai compris, je vais réfléchir.' Il prend l'avion et s'en va en France. Quand il rentre à l'Élysée et qu'il en sort, il prend l'avion et revient à Abidjan. Le lendemain, il nous dit : 'Je serai candidat.'"
Cette chronologie détaillée vise à démontrer selon Gbagbo que les décisions politiques ivoiriennes se prennent désormais à Paris. "On est indépendant ou on lutte pour l'indépendance, mais on n'est pas dépendant de l'Élysée. Je refuse ça", a-t-il martelé devant une foule acquise.
Cette chronologie détaillée vise à démontrer selon Gbagbo que les décisions politiques ivoiriennes se prennent désormais à Paris. "On est indépendant ou on lutte pour l'indépendance, mais on n'est pas dépendant de l'Élysée. Je refuse ça", a-t-il martelé devant une foule acquise.
Souvenirs des bombardements de 2011
L'ancien président n'a pas hésité à évoquer les événements traumatisants de 2011 qui ont marqué sa chute. "Et si c'est pour ça qu'ils ont bombardé ma résidence présidentielle quand j'étais président, eh bien, ils peuvent recommencer. Parce qu'un pays libre est un pays libre", a-t-il déclaré dans une référence claire aux bombardements français de sa résidence.
Cette allusion aux forces Licorne et à l'intervention française de 2011 résonne particulièrement dans un contexte où Gbagbo dénonce une persistance de l'ingérence française. "Un pays libre doit être un pays libre. Un pays libre est un pays libre", a-t-il répété, martelant son message d'indépendance.
Le président du PPA-CI a fustigé ce qu'il perçoit comme une instrumentalisation de la souveraineté ivoirienne. "Je n'accepte pas qu'on joue de façon si caricaturale avec notre indépendance", a-t-il affirmé, établissant un lien direct entre les consultations à l'Élysée et la perte d'autonomie décisionnelle du pays.
Cette position tranche avec 14 ans de normalisation des relations franco-ivoiriennes sous Ouattara. Gbagbo revendique une rupture avec cette approche diplomatique, présentant son combat politique comme une lutte pour une véritable indépendance nationale face à ce qu'il considère comme un néocolonialisme persistant.
Cette allusion aux forces Licorne et à l'intervention française de 2011 résonne particulièrement dans un contexte où Gbagbo dénonce une persistance de l'ingérence française. "Un pays libre doit être un pays libre. Un pays libre est un pays libre", a-t-il répété, martelant son message d'indépendance.
Le président du PPA-CI a fustigé ce qu'il perçoit comme une instrumentalisation de la souveraineté ivoirienne. "Je n'accepte pas qu'on joue de façon si caricaturale avec notre indépendance", a-t-il affirmé, établissant un lien direct entre les consultations à l'Élysée et la perte d'autonomie décisionnelle du pays.
Cette position tranche avec 14 ans de normalisation des relations franco-ivoiriennes sous Ouattara. Gbagbo revendique une rupture avec cette approche diplomatique, présentant son combat politique comme une lutte pour une véritable indépendance nationale face à ce qu'il considère comme un néocolonialisme persistant.