Depuis Yopougon, Gbagbo annonce des marches anti-4ème mandat © Crédit photo DR
Le discours de Laurent Gbagbo au meeting du PPA-CI le 16 août 2025 à Yopougon a pris une dimension stratégique avec l'annonce de contre-manifestations systématiques. L'ancien président a promis de répondre coup pour coup aux marches organisées en faveur du quatrième mandat présidentiel. Devant plusieurs milliers de militants rassemblés au FICGAYO, il a détaillé sa stratégie de mobilisation populaire dans les rues d'Abidjan.
"J'écoutais la radio l'autre fois et j'entends que son parti veut organiser une marche pour le 4e mandat. Je dis : 'Yééé, voilà des gens qui veulent nous donner de la nourriture'", a-t-il déclaré sur un ton ironique. Cette réaction traduit la volonté du PPA-CI de transformer chaque initiative pro-gouvernementale en opportunité de mobilisation pour l'opposition.
"J'écoutais la radio l'autre fois et j'entends que son parti veut organiser une marche pour le 4e mandat. Je dis : 'Yééé, voilà des gens qui veulent nous donner de la nourriture'", a-t-il déclaré sur un ton ironique. Cette réaction traduit la volonté du PPA-CI de transformer chaque initiative pro-gouvernementale en opportunité de mobilisation pour l'opposition.
Guerre des rues annoncée dans Abidjan
Laurent Gbagbo a explicitement détaillé sa stratégie de contre-mobilisation géographique dans la capitale économique. "S'ils marchent, nous aussi nous marchons, et la Côte d'Ivoire va devenir un pays de marcheurs", a-t-il affirmé devant ses partisans. Cette déclaration annonce une escalade dans l'occupation de l'espace public ivoirien à l'approche de l'élection présidentielle de 2025.
L'ex-président a précisé le découpage territorial de cette bataille des rues : "S'ils marchent à Abobo, nous on peut marcher à Yopougon. S'ils marchent au Plateau, nous on peut marcher à Marcory." Cette répartition géographique révèle une connaissance fine des équilibres politiques dans les différentes communes d'Abidjan, avec Yopougon et Marcory traditionnellement acquises à l'opposition.
L'ex-président a précisé le découpage territorial de cette bataille des rues : "S'ils marchent à Abobo, nous on peut marcher à Yopougon. S'ils marchent au Plateau, nous on peut marcher à Marcory." Cette répartition géographique révèle une connaissance fine des équilibres politiques dans les différentes communes d'Abidjan, avec Yopougon et Marcory traditionnellement acquises à l'opposition.
Mobilisation quotidienne promise
Le président du PPA-CI a promis une mobilisation permanente contre le projet de quatrième mandat. "Nous allons marcher tout le temps, tous les jours, pour dire NON au 4ème mandat", a-t-il annoncé, esquissant un calendrier de protestations quasi-quotidiennes. Cette stratégie vise à maintenir une pression constante sur le pouvoir en place.
"Abidjan est grand, oh, Abidjan est grand", a répété Gbagbo, soulignant les possibilités logistiques offertes par l'étendue de la métropole abidjanaise pour organiser simultanément plusieurs manifestations. Cette approche géographique permet d'éviter les confrontations directes tout en maximisant l'impact médiatique des mobilisations.
L'ancien chef d'État a maintenu sa ligne dure malgré l'arrestation récente de 11 militants du PPA-CI, inculpés pour "actes terroristes". "Il faut qu'ils sachent que notre détermination est nette et claire : il n'y aura pas de 4ème mandat, notre détermination est sans faille", a-t-il martelé devant la foule.
Gbagbo a dénoncé ce qu'il considère comme une stratégie de chantage : "Ils arrêtent des militants du PDCI, ils arrêtent des militants du PPA-CI, ils croient que nous sommes des couillons." Il a refusé tout marchandage entre la libération des détenus et l'abandon de son opposition au quatrième mandat : "Nous ne lâcherons pas le 4ème mandat pour leur libération. Comme lui, il ne fera pas le 4ème mandat, eux, ils seront libérés bientôt."
Cette stratégie de mobilisation permanente annoncée par Gbagbo redessine le paysage politique ivoirien à 5 mois de la présidentielle, avec Abidjan transformé en théâtre d'affrontements politiques quotidiens entre partisans et opposants du quatrième mandat.
"Abidjan est grand, oh, Abidjan est grand", a répété Gbagbo, soulignant les possibilités logistiques offertes par l'étendue de la métropole abidjanaise pour organiser simultanément plusieurs manifestations. Cette approche géographique permet d'éviter les confrontations directes tout en maximisant l'impact médiatique des mobilisations.
L'ancien chef d'État a maintenu sa ligne dure malgré l'arrestation récente de 11 militants du PPA-CI, inculpés pour "actes terroristes". "Il faut qu'ils sachent que notre détermination est nette et claire : il n'y aura pas de 4ème mandat, notre détermination est sans faille", a-t-il martelé devant la foule.
Gbagbo a dénoncé ce qu'il considère comme une stratégie de chantage : "Ils arrêtent des militants du PDCI, ils arrêtent des militants du PPA-CI, ils croient que nous sommes des couillons." Il a refusé tout marchandage entre la libération des détenus et l'abandon de son opposition au quatrième mandat : "Nous ne lâcherons pas le 4ème mandat pour leur libération. Comme lui, il ne fera pas le 4ème mandat, eux, ils seront libérés bientôt."
Cette stratégie de mobilisation permanente annoncée par Gbagbo redessine le paysage politique ivoirien à 5 mois de la présidentielle, avec Abidjan transformé en théâtre d'affrontements politiques quotidiens entre partisans et opposants du quatrième mandat.
