28 milliards de FCFA pour la réhabilitation du Lycée scientifique de Yamoussoukro © Crédit photo DR
Le Lycée scientifique de Yamoussoukro va renaître de ses cendres. La ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation, Mariatou Koné, a officiellement lancé ce lundi 29 septembre les travaux de réhabilitation et d'équipement de cet établissement emblématique, pour un investissement de 28,1 milliards de FCFA. Inauguré en 1975 pour former l'élite scientifique ivoirienne, le lycée s'est progressivement dégradé au fil des décennies, perdant son statut de référence. Les travaux s'étaleront sur 30 mois et concerneront les 70 bâtiments du campus, dont 26 dédiés aux enseignements.
Un état des lieux minutieux a précédé le lancement du chantier. Architectes, ingénieurs, géomètres, géotechniciens, paysagistes, spécialistes en sécurité incendie et autres experts ont scruté chaque recoin de l'établissement. Bonne nouvelle : « la structure du bâti a résisté au temps », a révélé Ismaël Mourad, représentant de la maîtrise d'œuvre lors de la pose de la première pierre. En revanche, le second œuvre est dans un état dégradé et les équipements « sont obsolètes voire inexistants ». Les laboratoires scientifiques, jadis fleurons du lycée, sont devenus inutilisables. Les dortoirs et salles de classe nécessitent une remise à niveau complète.
Un état des lieux minutieux a précédé le lancement du chantier. Architectes, ingénieurs, géomètres, géotechniciens, paysagistes, spécialistes en sécurité incendie et autres experts ont scruté chaque recoin de l'établissement. Bonne nouvelle : « la structure du bâti a résisté au temps », a révélé Ismaël Mourad, représentant de la maîtrise d'œuvre lors de la pose de la première pierre. En revanche, le second œuvre est dans un état dégradé et les équipements « sont obsolètes voire inexistants ». Les laboratoires scientifiques, jadis fleurons du lycée, sont devenus inutilisables. Les dortoirs et salles de classe nécessitent une remise à niveau complète.
Un campus moderne pour 2 000 élèves
La rénovation va transformer radicalement l'établissement. Au programme : remise à niveau des salles de classe et du dortoir, modernisation des laboratoires scientifiques avec des équipements de pointe, aménagement d'espaces numériques modernes, renforcement des systèmes d'eau, d'électricité et d'assainissement. « Nous avons apporté beaucoup de soins à l'agencement des espaces intérieurs tout en démolissant le moins possible », a souligné Ismaël Mourad, promettant « un campus moderne et fonctionnel ».
Après les travaux, la capacité d'accueil explosera : plus de 2 000 élèves contre 750 actuellement. L'établissement abritera également des classes préparatoires aux grandes écoles, accueillant à terme 950 étudiants. Le Centre national du matériel scientifique sera transformé en Centre national de développement scientifique, doté d'une esplanade des sciences. Une ambition qui dépasse la simple rénovation : il s'agit de repositionner Yamoussoukro comme pôle d'excellence scientifique national.
Après les travaux, la capacité d'accueil explosera : plus de 2 000 élèves contre 750 actuellement. L'établissement abritera également des classes préparatoires aux grandes écoles, accueillant à terme 950 étudiants. Le Centre national du matériel scientifique sera transformé en Centre national de développement scientifique, doté d'une esplanade des sciences. Une ambition qui dépasse la simple rénovation : il s'agit de repositionner Yamoussoukro comme pôle d'excellence scientifique national.
Une priorité présidentielle soutenue par Paris
Pour la ministre Mariatou Koné, cette réhabilitation constitue « une priorité » du président Alassane Ouattara. L'objectif : permettre au lycée de retrouver « son lustre d'antan » et « offrir aux élèves et aux personnels un cadre de vie et de travail propice à l'épanouissement intellectuel, à la recherche et à l'innovation ». Un discours volontariste qui a trouvé écho auprès du proviseur, M. Souleymane Coulibaly, pour qui cette réhabilitation représente « un geste fort et un tournant historique » qui « redonne de l'espoir » à la jeunesse ivoirienne.
Le financement provient du Prêt souverain Éducation Formation, doté d'une enveloppe globale de 101,63 milliards FCFA, dont 86,12 milliards FCFA de prêt français. La ministre a d'ailleurs remercié la France et l'Agence française de développement pour leur appui technique et financier, signe « de la bonne santé des relations entre nos deux pays ». Adama Bamba, coordonnateur du prêt, a tenu à rassurer : « Il ne s'agit pas de promesses. Dès aujourd'hui, les travaux vont démarrer. » Ce prêt finance également la construction de 47 collèges en zones périurbaines et le déploiement d'un dispositif de formation hybride des enseignants. La renaissance du temple scientifique ivoirien est en marche.
Le financement provient du Prêt souverain Éducation Formation, doté d'une enveloppe globale de 101,63 milliards FCFA, dont 86,12 milliards FCFA de prêt français. La ministre a d'ailleurs remercié la France et l'Agence française de développement pour leur appui technique et financier, signe « de la bonne santé des relations entre nos deux pays ». Adama Bamba, coordonnateur du prêt, a tenu à rassurer : « Il ne s'agit pas de promesses. Dès aujourd'hui, les travaux vont démarrer. » Ce prêt finance également la construction de 47 collèges en zones périurbaines et le déploiement d'un dispositif de formation hybride des enseignants. La renaissance du temple scientifique ivoirien est en marche.
