Le RHDP prépare son deuxième congrès ordinaire des 21 et 22 juin 2025 au stade Alassane Ouattara d'Ebimpé. À 72 heures de cet événement, le ministre d'État Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du parti au pouvoir, hausse le ton contre l'opposition. "Ce n'est pas dans la rue ou dans les bagarres que l'on transforme un candidat inéligible vis-à-vis de la loi, en candidat éligible", martèle-t-il lors des "Rendez-vous du RHDP " ce mercredi 18 juin 2025 à 15h au siège du parti à Cocody.
Cette sortie musclée vise directement les figures de l'opposition écartées de la liste électorale définitive, notamment Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Adjoumani refuse catégoriquement tout "arrangement politique" et met en garde : "Le compte à rebours a véritablement commencé. Il est encore temps de revenir dans le jeu, parce que dans quelques jours, lorsque certaines étapes seront franchies, la machine ne pourra plus faire marche-arrière."
Cette sortie musclée vise directement les figures de l'opposition écartées de la liste électorale définitive, notamment Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Adjoumani refuse catégoriquement tout "arrangement politique" et met en garde : "Le compte à rebours a véritablement commencé. Il est encore temps de revenir dans le jeu, parce que dans quelques jours, lorsque certaines étapes seront franchies, la machine ne pourra plus faire marche-arrière."
Une "démonstration de force" annoncée
Le congrès du RHDP s'annonce comme une véritable opération de communication à quatre mois de la présidentielle du 25 octobre 2025. "La mobilisation que vous allez voir au stade Alassane Ouattara d'Ebimpé sera vraiment grandiose, mémorable et magnifique et inoubliable", promet Adjoumani avec emphase. Le parti au pouvoir veut montrer qu'il reste "de façon incontestable la première force politique de la Côte d'Ivoire".
Les pré-congrès organisés dans les 47 régions politiques du pays et les 17 communes d'Abidjan ont révélé selon lui "la vitalité et le dynamisme du RHDP". La "marée orange" aurait déferlé jusqu'à l'étranger : France, Royaume-Uni, États-Unis, Maroc et Gabon. "Comme le chante un célèbre artiste musicien, le RHDP est partout, partout", lance-t-il en référence au tube de DJ Arafat.
Cette mobilisation vise à légitimer la candidature d'Alassane Ouattara, plébiscité "de façon unanime" par les pré-congressistes selon Adjoumani. Le message est clair : le président sortant dispose d'un soutien populaire massif face à une opposition divisée et privée de ses leaders historiques.
Les pré-congrès organisés dans les 47 régions politiques du pays et les 17 communes d'Abidjan ont révélé selon lui "la vitalité et le dynamisme du RHDP". La "marée orange" aurait déferlé jusqu'à l'étranger : France, Royaume-Uni, États-Unis, Maroc et Gabon. "Comme le chante un célèbre artiste musicien, le RHDP est partout, partout", lance-t-il en référence au tube de DJ Arafat.
Cette mobilisation vise à légitimer la candidature d'Alassane Ouattara, plébiscité "de façon unanime" par les pré-congressistes selon Adjoumani. Le message est clair : le président sortant dispose d'un soutien populaire massif face à une opposition divisée et privée de ses leaders historiques.
Fermeté face aux revendications de l'opposition
Adjoumani adopte un discours inflexible envers ceux qui "formulent des négociations, qui formulent des exigences, qui revendiquent des arrangements politiques". "Ce temps-là est révolu", tranche-t-il sans ambiguïté. Cette position durcit encore le climat pré-électoral en fermant la porte à tout dialogue sur les candidatures contestées.
Le porte-parole du RHDP justifie cette intransigeance par le respect de l'État de droit : "L'éligibilité est conférée par la loi qui est l'émanation du peuple souverain de Côte d'Ivoire. Refuser de se soumettre à la loi de la République, est une défiance à la souveraineté du peuple." Cette argumentation juridique masque mal les enjeux politiques d'une exclusion qui prive l'opposition de ses figures les plus charismatiques.
Adjoumani refuse la "dictature de la minorité" et dénonce ceux qui veulent "faire du viol de nos textes de loi, une règle". Il rejette également le statut de victime revendiqué par l'opposition : "Ce que nous refusons surtout, c'est le fait de considérer comme la victime, celui qui veut que l'on torde le cou à la loi, juste pour lui tailler un costume qui le rendra présidentiable."
Le porte-parole du RHDP justifie cette intransigeance par le respect de l'État de droit : "L'éligibilité est conférée par la loi qui est l'émanation du peuple souverain de Côte d'Ivoire. Refuser de se soumettre à la loi de la République, est une défiance à la souveraineté du peuple." Cette argumentation juridique masque mal les enjeux politiques d'une exclusion qui prive l'opposition de ses figures les plus charismatiques.
Adjoumani refuse la "dictature de la minorité" et dénonce ceux qui veulent "faire du viol de nos textes de loi, une règle". Il rejette également le statut de victime revendiqué par l'opposition : "Ce que nous refusons surtout, c'est le fait de considérer comme la victime, celui qui veut que l'on torde le cou à la loi, juste pour lui tailler un costume qui le rendra présidentiable."
Un avertissement sur les manifestations
Tout en revendiquant la tolérance du régime, Adjoumani lance un avertissement clair sur les limites à ne pas franchir. Il rappelle la manifestation de l'opposition organisée samedi dernier, "encadrée de façon républicaine par les forces républicaines" sans violence ni arrestation. "Nous espérons simplement que cela serve d'exemple aux autres bagarreurs qui veulent se battre pour se battre", prévient-il.
Le ministre d'État retourne l'accusation d'autoritarisme contre l'opposition en évoquant 2004 : "Qui ne se souvient pas en effet de ce leader politique de l'opposition qui était au pouvoir en 2004 et qui demandait expressément aux forces de défense et de sécurité de les vacciner." Cette allusion à Laurent Gbagbo vise à délégitimer les critiques sur les libertés publiques.
"Il y a une ligne rouge pour tout le monde, à ne pas franchir : le désordre et la violence", conclut Adjoumani. Ce message d'apaisement apparent cache mal une stratégie de tension contrôlée, le pouvoir acceptant les manifestations pacifiques tout en dissuadant tout débordement par la menace implicite de la répression.
Le ministre d'État retourne l'accusation d'autoritarisme contre l'opposition en évoquant 2004 : "Qui ne se souvient pas en effet de ce leader politique de l'opposition qui était au pouvoir en 2004 et qui demandait expressément aux forces de défense et de sécurité de les vacciner." Cette allusion à Laurent Gbagbo vise à délégitimer les critiques sur les libertés publiques.
"Il y a une ligne rouge pour tout le monde, à ne pas franchir : le désordre et la violence", conclut Adjoumani. Ce message d'apaisement apparent cache mal une stratégie de tension contrôlée, le pouvoir acceptant les manifestations pacifiques tout en dissuadant tout débordement par la menace implicite de la répression.