Assalé Tiassalé sort de son silence face aux accusations portées par le journaliste M'Bombo Saïd, alias Saïd Penda. Dans un droit de réponse publié ce mardi, l'administration conteste fermement les allégations diffusées dans une récente vidéo. Le ton est donné dès les premières lignes : "M'Bombo Saïd vient de s'illustrer une fois de plus par ses manœuvres peu professionnelles, caractérisées par une exécution des œuvres politiques de bas étage."
Cette réplique intervient après la diffusion d'un reportage accusant le maire Assalé Tiémoko d'avoir démoli des commerces sans justification valable. L'affaire prend une dimension particulière dans le contexte politique local, où chaque action municipale fait l'objet d'un examen minutieux. La mairie dénonce une "production manifestement orientée pour nuire plutôt qu'informer" et promet de rétablir la vérité sur les faits reprochés.
Cette réplique intervient après la diffusion d'un reportage accusant le maire Assalé Tiémoko d'avoir démoli des commerces sans justification valable. L'affaire prend une dimension particulière dans le contexte politique local, où chaque action municipale fait l'objet d'un examen minutieux. La mairie dénonce une "production manifestement orientée pour nuire plutôt qu'informer" et promet de rétablir la vérité sur les faits reprochés.
Une chronologie contestée
La mairie conteste frontalement la chronologie présentée par Saïd Penda. "Ces magasins ont été détruits le 9 septembre 2024, et non en 2022", précise le communiqué officiel. Cette différence temporelle constitue un point central du différend, l'administration accusant le journaliste d'avoir "conscience" de cette erreur mais de "préférer altérer la réalité pour renforcer son récit fallacieux."
Le document municipal révèle que les douze magasins concernés appartenaient à la mairie et étaient loués au tarif de 5 000 FCFA par mois. Leur état précaire et la nature marécageuse du terrain justifiaient selon l'administration ce loyer modeste. "Cette décision, validée par le conseil municipal dès 2022, fut communiquée aux occupants dès juin 2022, répétée maintes fois jusqu'en août 2024", précise le texte.
Le document municipal révèle que les douze magasins concernés appartenaient à la mairie et étaient loués au tarif de 5 000 FCFA par mois. Leur état précaire et la nature marécageuse du terrain justifiaient selon l'administration ce loyer modeste. "Cette décision, validée par le conseil municipal dès 2022, fut communiquée aux occupants dès juin 2022, répétée maintes fois jusqu'en août 2024", précise le texte.
Le projet de centre commercial dévoilé
L'administration municipale dévoile les motivations de cette démolition. Les bâtiments ont été rasés "pour laisser place à un centre commercial projeté dans le cadre du réaménagement du centre-ville." Cette opération s'inscrit dans une démarche plus large de modernisation urbaine portée par l'équipe municipale depuis plusieurs années.
"Le contrat de bail emphytéotique pour le nouveau centre commercial, officialisé en juin 2025, illustre l'engagement de la mairie à moderniser le site", indique le communiqué. Cette information vise à démontrer que la destruction ne constituait pas un acte arbitraire mais s'intégrait dans un projet d'aménagement concret. La mairie insiste sur la transparence de cette démarche, validée par les instances délibératives compétentes.
Le droit de réponse évoque "l'hostilité de Saïd Penda envers le député-maire, exacerbée par la leçon de journalisme que ce dernier lui a infligée dans l'affaire Komé Bakary." Cette référence suggère l'existence d'un contentieux antérieur entre les deux hommes, alimentant selon la mairie une animosité personnelle qui nuirait à l'objectivité journalistique.
L'administration reproche au journaliste de négliger "l'une des règles fondamentales du journalisme : le principe du contradictoire." Elle affirme que Saïd Penda "n'a même pas pris la peine de solliciter la version officielle de la mairie lors de son prétendu séjour à Tiassalé." Cette accusation vise à discréditer la démarche journalistique et à questionner la rigueur professionnelle du reporter.
"Le contrat de bail emphytéotique pour le nouveau centre commercial, officialisé en juin 2025, illustre l'engagement de la mairie à moderniser le site", indique le communiqué. Cette information vise à démontrer que la destruction ne constituait pas un acte arbitraire mais s'intégrait dans un projet d'aménagement concret. La mairie insiste sur la transparence de cette démarche, validée par les instances délibératives compétentes.
Le droit de réponse évoque "l'hostilité de Saïd Penda envers le député-maire, exacerbée par la leçon de journalisme que ce dernier lui a infligée dans l'affaire Komé Bakary." Cette référence suggère l'existence d'un contentieux antérieur entre les deux hommes, alimentant selon la mairie une animosité personnelle qui nuirait à l'objectivité journalistique.
L'administration reproche au journaliste de négliger "l'une des règles fondamentales du journalisme : le principe du contradictoire." Elle affirme que Saïd Penda "n'a même pas pris la peine de solliciter la version officielle de la mairie lors de son prétendu séjour à Tiassalé." Cette accusation vise à discréditer la démarche journalistique et à questionner la rigueur professionnelle du reporter.
Une gestion transparente revendiquée
La municipalité met en avant ses pratiques de gouvernance pour contrer les critiques. "Il est notoire qu'à Tiassalé, le maire Assalé Tiémoko procède à un compte-rendu bi-annuel de sa gestion, offrant à la population la possibilité de dialoguer directement", souligne le communiqué. La dernière séance de transparence s'est tenue le 1er août 2025, soit quelques jours avant cette polémique.
Cette transparence revendiquée s'accompagne d'un rappel des distinctions obtenues par l'édile. La mairie évoque sa désignation comme "3ème meilleur maire de Côte d'Ivoire en 2022" et "2ème meilleur maire de Côte d'Ivoire en 2023", prix décernés par le gouvernement ivoirien. Ces reconnaissances officielles sont brandies comme un gage de bonne gestion face aux accusations portées.
Le communiqué se termine sur une note ironique : "La mairie reste en attente des prochains films de M'Bombo Saïd", suggérant que d'autres attaques pourraient suivre dans cette guerre de communication locale.
Cette transparence revendiquée s'accompagne d'un rappel des distinctions obtenues par l'édile. La mairie évoque sa désignation comme "3ème meilleur maire de Côte d'Ivoire en 2022" et "2ème meilleur maire de Côte d'Ivoire en 2023", prix décernés par le gouvernement ivoirien. Ces reconnaissances officielles sont brandies comme un gage de bonne gestion face aux accusations portées.
Le communiqué se termine sur une note ironique : "La mairie reste en attente des prochains films de M'Bombo Saïd", suggérant que d'autres attaques pourraient suivre dans cette guerre de communication locale.