Le quatrième mandat de Ouattara devient le nouveau terrain d'affrontement politique en Côte d'Ivoire. Dans une déclaration fracassante publiée le 5 août 2025, le parti Générations et Peuples Solidaires (GPS) de l'ancien président de l'Assemblée nationale monte au créneau contre l'annonce présidentielle du 29 juillet dernier.
Le mouvement de Guillaume Soro qualifie cette candidature "d'imposture politique" et de "violation délibérée de l'État de droit". Pour GPS, Alassane Ouattara "confirme ce que tous les Ivoiriens lucides savent depuis longtemps : la démocratie ivoirienne n'est plus qu'un simulacre".
Le mouvement de Guillaume Soro qualifie cette candidature "d'imposture politique" et de "violation délibérée de l'État de droit". Pour GPS, Alassane Ouattara "confirme ce que tous les Ivoiriens lucides savent depuis longtemps : la démocratie ivoirienne n'est plus qu'un simulacre".
L'opposition debout
La formation politique dirigée par Guillaume Soro ne mâche pas ses mots. Dans son communiqué, GPS dénonce "une agression frontale contre la souveraineté populaire" et "une insulte à la mémoire des luttes démocratiques ivoiriennes".
L'organisation rappelle que le président sortant avait déjà brisé ses promesses en 2020 avec un troisième mandat controversé. "En s'abritant derrière le décès de son dauphin pour justifier un troisième mandat illégal, M. Ouattara avait bafoué sa parole d'honneur", martèle le texte.
L'organisation rappelle que le président sortant avait déjà brisé ses promesses en 2020 avec un troisième mandat controversé. "En s'abritant derrière le décès de son dauphin pour justifier un troisième mandat illégal, M. Ouattara avait bafoué sa parole d'honneur", martèle le texte.
La mort d'Alino Faso
Par ailleurs, GPS revient sur le décès tragique d'Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, survenu le 24 juillet dans les geôles d'Abidjan. Cet activiste panafricain burkinabè était détenu depuis janvier 2025 sans jugement.
"Comment un homme jeune, non malade, détenu dans un centre réputé hautement sécurisé, pourrait-il se donner la mort par pendaison et par mutilation simultanée ?", s'interroge le mouvement de Guillaume Soro. L'opposition réclame "une enquête internationale indépendante" face à ce qu'elle considère comme "une exécution extrajudiciaire".
GPS lance un appel solennel aux forces démocratiques ivoiriennes. Le parti exhorte "toutes les forces démocratiques, les partis politiques, les organisations de la société civile" à "se lever" contre cette "tentative éhontée de confiscation du pouvoir".
L'organisation de Guillaume Soro insiste particulièrement sur la nécessité d'un "véritable rassemblement de toute l'opposition". "Il n'y a que dans l'unité que nous viendrons à bout des dérives du régime RHDP", affirme le communiqué, qui évoque également l'interdiction récente de manifestations de l'opposition.
Le scrutin présidentiel est prévu pour le 25 octobre 2025, dans un climat politique de plus en plus tendu.
"Comment un homme jeune, non malade, détenu dans un centre réputé hautement sécurisé, pourrait-il se donner la mort par pendaison et par mutilation simultanée ?", s'interroge le mouvement de Guillaume Soro. L'opposition réclame "une enquête internationale indépendante" face à ce qu'elle considère comme "une exécution extrajudiciaire".
GPS lance un appel solennel aux forces démocratiques ivoiriennes. Le parti exhorte "toutes les forces démocratiques, les partis politiques, les organisations de la société civile" à "se lever" contre cette "tentative éhontée de confiscation du pouvoir".
L'organisation de Guillaume Soro insiste particulièrement sur la nécessité d'un "véritable rassemblement de toute l'opposition". "Il n'y a que dans l'unité que nous viendrons à bout des dérives du régime RHDP", affirme le communiqué, qui évoque également l'interdiction récente de manifestations de l'opposition.
Le scrutin présidentiel est prévu pour le 25 octobre 2025, dans un climat politique de plus en plus tendu.