Menu

Damana Pickass, Koua Justin, Dahi Nestor et Blaise Lasm : 4 cadres du PPA-CI convoqués par la police

Mardi 5 Août 2025

Steve Beko a révélé ce 5 août 2025 que quatre cadres PPA-CI (Damana Pickass, Koua Justin, Dahi Nestor et Blaise Lasm) ont reçu des convocations à la préfecture de police d'Abidjan ce 5 août 2025 sans motif précisé par les autorités.


Damana Pickass, Koua Justin, Dahi Nestor et Blaise Lasm  © Crédit photo DR
Damana Pickass, Koua Justin, Dahi Nestor et Blaise Lasm © Crédit photo DR
Steve Beko, cadre du PPA-CI de Laurent Gbagbo, révèle une nouvelle escalade dans les tensions entre l'opposition et les autorités ivoiriennes. Ce 5 août 2025 au matin, quatre convocations officielles ont été déposées directement au siège du parti des Peuples Africains - Côte d'Ivoire. Cette démarche administrative intervient dans un contexte politique déjà tendu après les récents enlèvements présumés de militants du parti dans la commune de Yopougon.

Les responsables visés par ces convocations policières sont Damana Pickass, Koua Justin, Dahi Nestor et Blaise Lasm, tous cadres reconnus de la formation politique de l'ancien président Laurent Gbagbo. Steve Beko souligne l'absence totale d'informations sur les motifs de ces convocations, créant une atmosphère d'incertitude au sein du parti d'opposition.

Convocations sans motif précisé

"Ce matin du 5 août 2025, quatre convocations ont été déposées au siège du PPA-CI", confirme Steve Beko dans sa déclaration officielle. Cette procédure administrative inhabituelle interroge les dirigeants du parti qui dénoncent un harcèlement systématique de leurs cadres. Les autorités n'ont fourni aucune explication sur les raisons de ces convocations simultanées.

Le cadre du PPA-CI précise les modalités de ces convocations : "Elles concernent les camarades Damana Pickass, Koua Justin, Dahi Nestor et Blaise Lasm, qui sont invités à se présenter à la préfecture de police dès réception." Cette formulation laisse peu de marge de manœuvre aux intéressés qui doivent répondre immédiatement à cette sommation administrative.

Steve Beko insiste sur l'opacité entourant ces convocations : "Aucune précision n'est donnée quant au motif de ces convocations." Cette absence d'information constitue selon l'opposition une violation des droits de la défense et une tentative d'intimidation politique déguisée.

Assistance juridique obligatoire

L'aspect le plus significatif de ces convocations réside dans l'obligation d'assistance juridique imposée aux convoqués. "Cependant, il est expressément indiqué qu'ils doivent se présenter accompagnés de leurs conseils respectifs", révèle Steve Beko. Cette exigence suggère la gravité potentielle des accusations qui pourraient être formulées contre ces cadres du PPA-CI.

Cette précision juridique contraste avec l'absence totale de motifs communiqués aux intéressés. Les avocats du parti devront accompagner leurs clients sans connaître les griefs retenus contre eux, compliquant considérablement leur travail de défense. Cette situation paradoxale alimente les soupçons d'instrumentalisation judiciaire de l'opposition.

Le timing de ces convocations interpelle également. Elles surviennent au lendemain de la déclaration explosive du secrétaire général Jean Gervais Tcheide dénonçant l'enlèvement de militants du parti. Cette coïncidence temporelle suggère une stratégie coordonnée des autorités contre les cadres du PPA-CI.

Ces nouvelles convocations s'inscrivent dans une série d'actions administratives et judiciaires visant les responsables du PPA-CI depuis plusieurs semaines. L'opposition y voit une campagne d'intimidation orchestrée par le pouvoir à l'approche des échéances électorales. Les quatre cadres convoqués occupent des postes stratégiques dans l'organigramme du parti de Laurent Gbagbo.

A LIRE AUSSI


Lois et règlements | Vidéos | Actualité | Eco-Finance | Concours administratifs | Sports | Conseil des ministres | Politique | Société | Médias | Who's Who


Inscription à la newsletter





Flux RSS