Le Conseil constitutionnel du Cameroun a lancé ce lundi 4 août 2025 les audiences relatives au contentieux pré-électoral au Palais des Congrès de Yaoundé. Cette session examine 35 recours déposés par des candidats recalés lors du processus de validation des candidatures présidentielles. L'institution dispose de pouvoirs étendus pour valider ou invalider ces contestations selon le Code électoral en vigueur.
Ces audiences interviennent exactement une semaine après le dépôt des recours le 28 juillet dernier. Sur les 83 candidatures initialement enregistrées par Elections Cameroon (ELECAM), seules 13 ont été retenues pour la présidentielle. Cette sélection drastique explique le nombre important de contestations portées devant la haute juridiction constitutionnelle.
Ces audiences interviennent exactement une semaine après le dépôt des recours le 28 juillet dernier. Sur les 83 candidatures initialement enregistrées par Elections Cameroon (ELECAM), seules 13 ont été retenues pour la présidentielle. Cette sélection drastique explique le nombre important de contestations portées devant la haute juridiction constitutionnelle.
Maurice Kamto conteste son exclusion
Maurice Kamto figure parmi les candidats les plus attendus de ces audiences. Le principal opposant du président Paul Biya voit sa candidature rejetée pour cause de "pluralité d'investitures" au sein du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (MANIDEM). Cette justification technique cache des enjeux politiques considérables pour l'opposition camerounaise.
Le leader du MANIDEM conteste fermement cette exclusion prononcée par ELECAM. Ses avocats dénoncent une interprétation restrictive des textes électoraux visant à écarter le candidat le plus crédible face au président sortant. Cette bataille juridique déterminera largement la configuration de la prochaine élection présidentielle.
Le leader du MANIDEM conteste fermement cette exclusion prononcée par ELECAM. Ses avocats dénoncent une interprétation restrictive des textes électoraux visant à écarter le candidat le plus crédible face au président sortant. Cette bataille juridique déterminera largement la configuration de la prochaine élection présidentielle.
Un processus controversé
Le passage de 83 à 13 candidatures validées soulève des interrogations sur les critères appliqués par ELECAM. Cette réduction massive touche particulièrement les formations d'opposition qui peinent à respecter toutes les exigences administratives et financières. Le Code électoral accorde pourtant un délai de deux jours aux candidats recalés pour saisir le Conseil constitutionnel.
Les audiences se déroulent dans un climat tendu où chaque décision sera scrutée par les observateurs politiques. La crédibilité du processus électoral dépend largement de la capacité du Conseil constitutionnel à examiner ces recours avec impartialité et transparence.
Ces audiences conditionnent l'avenir politique du Cameroun à quelques mois de l'élection présidentielle. La validation ou le rejet des recours modifiera substantiellement l'équilibre des forces en présence. Les décisions attendues dans les prochains jours orienteront la campagne électorale et détermineront le niveau de pluralisme démocratique.
L'opposition camerounaise mise énormément sur ces procédures pour retrouver ses principaux leaders dans la course présidentielle. Le Conseil constitutionnel endosse une responsabilité historique dans la préservation des droits politiques et la garantie d'un scrutin équitable pour tous les citoyens camerounais.
Les audiences se déroulent dans un climat tendu où chaque décision sera scrutée par les observateurs politiques. La crédibilité du processus électoral dépend largement de la capacité du Conseil constitutionnel à examiner ces recours avec impartialité et transparence.
Ces audiences conditionnent l'avenir politique du Cameroun à quelques mois de l'élection présidentielle. La validation ou le rejet des recours modifiera substantiellement l'équilibre des forces en présence. Les décisions attendues dans les prochains jours orienteront la campagne électorale et détermineront le niveau de pluralisme démocratique.
L'opposition camerounaise mise énormément sur ces procédures pour retrouver ses principaux leaders dans la course présidentielle. Le Conseil constitutionnel endosse une responsabilité historique dans la préservation des droits politiques et la garantie d'un scrutin équitable pour tous les citoyens camerounais.