Billon en campagne présidentielle : "offrez-moi ce débat, un face-à-face avec Ouattara" © Crédit photo DR
Jean-Louis Billon n'y va pas par quatre chemins. Vendredi soir à Marcory, devant plusieurs centaines de militants rassemblés à l'espace Konan Raphaël, le candidat indépendant à la présidentielle du 25 octobre a directement interpellé le président sortant. « Ce que je vous demande, c'est de faire en sorte que le 25 octobre, au soir, on puisse dire il y a Alassane Ouattara et Jean-Louis Billon au deuxième tour. Offrez-moi ce débat, un face-à-face avec Alassane Ouattara », a-t-il lancé sous les applaudissements.
Ce meeting inaugural marque le coup d'envoi de la campagne officielle pour l'élection qui se tiendra dans quinze jours. L'ancien cadre du PDCI, qui se présente désormais en roue libre, veut croire à ses chances. Son pari : mobiliser les électeurs déçus et porter la voix du renouveau générationnel face à un pouvoir installé depuis des années. Un programme ambitieux dans une élection à cinq candidats où chaque voix compte.
Ce meeting inaugural marque le coup d'envoi de la campagne officielle pour l'élection qui se tiendra dans quinze jours. L'ancien cadre du PDCI, qui se présente désormais en roue libre, veut croire à ses chances. Son pari : mobiliser les électeurs déçus et porter la voix du renouveau générationnel face à un pouvoir installé depuis des années. Un programme ambitieux dans une élection à cinq candidats où chaque voix compte.
Un message adressé à la jeunesse
Billon a choisi Marcory pour démarrer, un quartier populaire du Sud d'Abidjan qu'il qualifie de lieu « où le changement commence ». Tout son discours cible la jeunesse ivoirienne. « Vous les jeunes, c'est votre temps, vous les jeunes, c'est pour vous que je me bats. Si vous voulez un emploi, il faut que les anciens laissent la place », martèle-t-il face à une foule qui scande son nom.
Le candidat s'en prend aussi aux partisans du boycott électoral. « Ceux qui vous disent qu'il faut boycotter, ils ont déjà été présidents, ils ont déjà tout ce qu'ils veulent. N'écoutez pas ça, au contraire, sortez voter massivement et on va obtenir le changement », insiste Billon. Un message qui vise à contrer l'abstention dans les rangs de l'opposition, un risque bien réel dans ce scrutin marqué par l'invalidation des principales figures de la contestation.
Le candidat s'en prend aussi aux partisans du boycott électoral. « Ceux qui vous disent qu'il faut boycotter, ils ont déjà été présidents, ils ont déjà tout ce qu'ils veulent. N'écoutez pas ça, au contraire, sortez voter massivement et on va obtenir le changement », insiste Billon. Un message qui vise à contrer l'abstention dans les rangs de l'opposition, un risque bien réel dans ce scrutin marqué par l'invalidation des principales figures de la contestation.
Le pari d'un outsider
Sur le fond, Jean-Louis Billon détaille ses engagements. Revalorisation des enseignants et agents de santé, réforme de l'urbanisme, logements abordables, amélioration de l'éclairage public et de la sécurité. « Je vous promets que votre dignité sera ma priorité », affirme-t-il. Aux femmes commerçantes, il promet de faire « de vos marchés nos centres d'activités, de vos projets le cœur battant de notre prospérité ».
L'homme d'affaires s'attaque également à la gouvernance. « Fini les passe-droits, fini les marchés réservés, fini les privilèges d'une minorité », promet-il. Il se dit prêt « à bâtir un État exemplaire, où la loi sera la même pour tous, du citoyen au président, où la corruption ne sera pas tolérée, où les comptes publics seront clairs ». Des engagements classiques mais qui trouvent écho dans un contexte où les questions de transparence alimentent les critiques contre le pouvoir.
Billon ne cache pas l'ampleur du défi. Face à Alassane Ouattara, président depuis 2011 et réélu en 2020, l'homme d'affaires joue la carte du renouveau. « Osons le changement, osons une nouvelle génération. Les Ivoiriens souhaitent une nouvelle génération », répète-t-il comme un mantra. Son discours mise sur la lassitude d'une partie de l'électorat face à des dirigeants perçus comme installés.
Quelque 8,7 millions d'Ivoiriens sont appelés aux urnes le 25 octobre pour départager cinq candidats. La campagne, qui a débuté vendredi à minuit, s'achèvera le 23 octobre. Pour Billon, tout repose sur sa capacité à créer la surprise dans les urnes et à s'imposer comme l'alternative face au chef de l'État sortant. « Je vous promets, au soir du deuxième tour, la victoire de Jean-Louis Billon pour la nouvelle génération », clame-t-il. Rendez-vous dans quinze jours pour voir si le pari a payé.
L'homme d'affaires s'attaque également à la gouvernance. « Fini les passe-droits, fini les marchés réservés, fini les privilèges d'une minorité », promet-il. Il se dit prêt « à bâtir un État exemplaire, où la loi sera la même pour tous, du citoyen au président, où la corruption ne sera pas tolérée, où les comptes publics seront clairs ». Des engagements classiques mais qui trouvent écho dans un contexte où les questions de transparence alimentent les critiques contre le pouvoir.
Billon ne cache pas l'ampleur du défi. Face à Alassane Ouattara, président depuis 2011 et réélu en 2020, l'homme d'affaires joue la carte du renouveau. « Osons le changement, osons une nouvelle génération. Les Ivoiriens souhaitent une nouvelle génération », répète-t-il comme un mantra. Son discours mise sur la lassitude d'une partie de l'électorat face à des dirigeants perçus comme installés.
Quelque 8,7 millions d'Ivoiriens sont appelés aux urnes le 25 octobre pour départager cinq candidats. La campagne, qui a débuté vendredi à minuit, s'achèvera le 23 octobre. Pour Billon, tout repose sur sa capacité à créer la surprise dans les urnes et à s'imposer comme l'alternative face au chef de l'État sortant. « Je vous promets, au soir du deuxième tour, la victoire de Jean-Louis Billon pour la nouvelle génération », clame-t-il. Rendez-vous dans quinze jours pour voir si le pari a payé.