Jean-Louis Billon est entré en campagne pour la présidentielle en Côte d'Ivoire vendredi 10 octobre à Marcory, dans le Sud d'Abidjan. Devant plusieurs centaines de personnes rassemblées à l'espace Konan Raphaël, l'homme d'affaires et candidat indépendant à la présidentielle du 25 octobre a décliné sa vision pour la Côte d'Ivoire. Son objectif affiché : décrocher une place au second tour face au président sortant Alassane Ouattara. Un pari audacieux dans une élection qui se joue à cinq candidats.
Le choix de Marcory n'est pas anodin pour Billon. Ce quartier populaire symbolise à ses yeux « le courage et la mémoire », le lieu « où le changement commence ». Et c'est précisément de changement qu'il a parlé pendant plus d'une heure. Face à une foule acquise, l'ancien cadre du PDCI, aujourd'hui en roue libre, a multiplié les promesses tout en appelant les jeunes à se mobiliser massivement le jour du scrutin.
Le choix de Marcory n'est pas anodin pour Billon. Ce quartier populaire symbolise à ses yeux « le courage et la mémoire », le lieu « où le changement commence ». Et c'est précisément de changement qu'il a parlé pendant plus d'une heure. Face à une foule acquise, l'ancien cadre du PDCI, aujourd'hui en roue libre, a multiplié les promesses tout en appelant les jeunes à se mobiliser massivement le jour du scrutin.
« Offrez-moi ce débat »
Jean-Louis Billon ne s'embarrasse pas de faux-semblants. Son discours cible directement le président Ouattara. « Ce que je vous demande, c'est de faire en sorte que le 25 octobre, au soir, on puisse dire il y a Alassane Ouattara et Jean-Louis Billon au deuxième tour. Offrez-moi ce débat, un face-à-face avec Alassane Ouattara », a-t-il lancé à ses partisans. Une stratégie frontale qui assume la confrontation avec le pouvoir en place.
Le candidat promet « la victoire de Jean-Louis Billon pour la nouvelle génération, pour la nouvelle Côte d'Ivoire, pour le futur, pour l'emploi et pour une meilleure gouvernance ». Des mots qui visent à séduire une jeunesse ivoirienne largement touchée par le chômage et en quête de renouveau politique. « Osons le changement, osons une nouvelle génération. Les Ivoiriens souhaitent une nouvelle génération », martèle-t-il.
Le candidat promet « la victoire de Jean-Louis Billon pour la nouvelle génération, pour la nouvelle Côte d'Ivoire, pour le futur, pour l'emploi et pour une meilleure gouvernance ». Des mots qui visent à séduire une jeunesse ivoirienne largement touchée par le chômage et en quête de renouveau politique. « Osons le changement, osons une nouvelle génération. Les Ivoiriens souhaitent une nouvelle génération », martèle-t-il.
Les jeunes au cœur du message
Billon consacre une large partie de son discours à interpeller la jeunesse. « Vous les jeunes, c'est votre temps, vous les jeunes, c'est pour vous que je me bats. Vous les jeunes, si vous voulez un emploi, il faut que les anciens laissent la place », insiste-t-il. Un appel qui résonne dans un pays où la question générationnelle traverse les débats politiques. L'homme d'affaires s'attaque aussi à ceux qui prônent le boycott du scrutin. « Ceux qui vous disent qu'il faut boycotter, ils ont déjà été présidents, ils ont déjà tout ce qu'ils veulent. N'écoutez pas ça, au contraire, sortez voter massivement », assène-t-il.
Son programme se veut concret. Revalorisation des salaires des fonctionnaires, réforme de l'urbanisme, logements décents et abordables, amélioration de l'éclairage public et de la sécurité dans les quartiers. « Je vous promets que votre dignité sera ma priorité », affirme Billon. Aux femmes, il réserve un message particulier : « Vous êtes les bâtisseuses silencieuses de la nation. Nous ferons de vos marchés nos centres d'activités, de vos projets le cœur battant de notre prospérité. »
Le candidat indépendant s'engage sur la gouvernance. « Fini les passe-droits, fini les marchés réservés, fini les privilèges d'une minorité », promet-il à son auditoire. Jean-Louis Billon estime que « gouverner, c'est servir le peuple » et se dit prêt « à bâtir un État exemplaire, où la loi sera la même pour tous, du citoyen au président, où la corruption ne sera pas tolérée, où les comptes publics seront clairs, ouverts et contrôlés ».
Des engagements classiques dans une campagne électorale, mais qui trouvent écho dans un contexte politique tendu. La campagne officielle, qui a démarré vendredi à minuit, s'achèvera le 23 octobre. Quelque 8,7 millions d'électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes le 25 octobre pour départager cinq candidats, dont le président sortant Alassane Ouattara. Pour Billon, tout se jouera sur la capacité à mobiliser au-delà de sa base. Le pari est risqué, mais l'homme d'affaires semble déterminé à jouer sa carte jusqu'au bout.
Son programme se veut concret. Revalorisation des salaires des fonctionnaires, réforme de l'urbanisme, logements décents et abordables, amélioration de l'éclairage public et de la sécurité dans les quartiers. « Je vous promets que votre dignité sera ma priorité », affirme Billon. Aux femmes, il réserve un message particulier : « Vous êtes les bâtisseuses silencieuses de la nation. Nous ferons de vos marchés nos centres d'activités, de vos projets le cœur battant de notre prospérité. »
Le candidat indépendant s'engage sur la gouvernance. « Fini les passe-droits, fini les marchés réservés, fini les privilèges d'une minorité », promet-il à son auditoire. Jean-Louis Billon estime que « gouverner, c'est servir le peuple » et se dit prêt « à bâtir un État exemplaire, où la loi sera la même pour tous, du citoyen au président, où la corruption ne sera pas tolérée, où les comptes publics seront clairs, ouverts et contrôlés ».
Des engagements classiques dans une campagne électorale, mais qui trouvent écho dans un contexte politique tendu. La campagne officielle, qui a démarré vendredi à minuit, s'achèvera le 23 octobre. Quelque 8,7 millions d'électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes le 25 octobre pour départager cinq candidats, dont le président sortant Alassane Ouattara. Pour Billon, tout se jouera sur la capacité à mobiliser au-delà de sa base. Le pari est risqué, mais l'homme d'affaires semble déterminé à jouer sa carte jusqu'au bout.