Bébé décédé suite aux gaz lacrymogènes lors de la marche de l'opposition de à Abidjan © Crédit photo DR
"Fausse information en circulation ! Une publication prétend qu'un bébé serait décédé à Abidjan après avoir inhalé des gaz lacrymogènes lancés par les forces de l'ordre", alerte Alertes 100 via sa page Facebook ce samedi 11 octobre. La plateforme de fact-checking dément formellement cette information qui circule massivement sur les réseaux sociaux depuis la dispersion de la manifestation de l'opposition à Cocody.
"Cette information est inexacte et infondée. Aucune autorité sanitaire ou sécuritaire n'a confirmé un tel incident", précise le communiqué d'Alertes 100. Cette rumeur s'ajoute à une série de fausses nouvelles diffusées depuis ce matin, après l'intervention des forces de l'ordre pour disperser la marche interdite du Front commun PPA-CI/PDCI.
"Cette information est inexacte et infondée. Aucune autorité sanitaire ou sécuritaire n'a confirmé un tel incident", précise le communiqué d'Alertes 100. Cette rumeur s'ajoute à une série de fausses nouvelles diffusées depuis ce matin, après l'intervention des forces de l'ordre pour disperser la marche interdite du Front commun PPA-CI/PDCI.
Des images recyclées de 2017
L'enquête menée par Alertes 100 révèle une manipulation visuelle destinée à crédibiliser cette fausse information. "Les images partagées ont été sorties de leur contexte : elles datent en réalité du 17 août 2017", explique la plateforme. Cette technique de recyclage de photographies anciennes vise à donner une apparence de véracité à des informations mensongères.
"Il s'agit clairement d'une campagne de désinformation visant à semer la panique et troubler la paix sociale", dénonce Alertes 100. Cette manipulation intervient quelques heures après la diffusion d'autres fake news prétendant que des personnes auraient été tuées par balles lors de la manifestation. Des allégations déjà démenties par la même plateforme en début de journée.
Plusieurs militants du Front commun PPA-CI/PDCI ont effectivement été interpellés ce samedi matin à Cocody, dans l'Est d'Abidjan. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui défiaient l'interdiction préfectorale. Mais aucune source officielle ni aucun témoin crédible n'a signalé de victime, encore moins d'enfant blessé ou décédé.
"Il s'agit clairement d'une campagne de désinformation visant à semer la panique et troubler la paix sociale", dénonce Alertes 100. Cette manipulation intervient quelques heures après la diffusion d'autres fake news prétendant que des personnes auraient été tuées par balles lors de la manifestation. Des allégations déjà démenties par la même plateforme en début de journée.
Plusieurs militants du Front commun PPA-CI/PDCI ont effectivement été interpellés ce samedi matin à Cocody, dans l'Est d'Abidjan. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui défiaient l'interdiction préfectorale. Mais aucune source officielle ni aucun témoin crédible n'a signalé de victime, encore moins d'enfant blessé ou décédé.
Un appel à la responsabilité numérique
"Restons vigilants ! Vérifiez toujours vos sources avant de partager une information. La lutte contre la désinformation est l'affaire de tous", insiste Alertes 100 dans son message. La plateforme appelle les internautes à la prudence face aux contenus émotionnels qui circulent massivement en période de tension politique.
Cette multiplication de fausses informations intervient en pleine campagne électorale. La présidentielle du 25 octobre approche et le climat politique reste explosif. Cinq candidats sont en lice, dont le président sortant Alassane Ouattara. L'opposition, qui dénonce l'exclusion de Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N'Guessan, conteste également la candidature d'Ouattara pour un quatrième mandat jugé anticonstitutionnel.
Dans ce contexte tendu, la diffusion de rumeurs sur des morts d'enfants constitue une stratégie de manipulation particulièrement cynique. Ces fake news visent à amplifier l'émotion collective et à radicaliser les positions. Alertes 100 rappelle que la responsabilité de chaque internaute est engagée dans la propagation ou l'arrêt de ces contenus trompeurs. La plateforme invite les citoyens à privilégier les canaux officiels et les médias vérifiés avant de relayer toute information sensible.
Cette multiplication de fausses informations intervient en pleine campagne électorale. La présidentielle du 25 octobre approche et le climat politique reste explosif. Cinq candidats sont en lice, dont le président sortant Alassane Ouattara. L'opposition, qui dénonce l'exclusion de Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N'Guessan, conteste également la candidature d'Ouattara pour un quatrième mandat jugé anticonstitutionnel.
Dans ce contexte tendu, la diffusion de rumeurs sur des morts d'enfants constitue une stratégie de manipulation particulièrement cynique. Ces fake news visent à amplifier l'émotion collective et à radicaliser les positions. Alertes 100 rappelle que la responsabilité de chaque internaute est engagée dans la propagation ou l'arrêt de ces contenus trompeurs. La plateforme invite les citoyens à privilégier les canaux officiels et les médias vérifiés avant de relayer toute information sensible.
