À quelques heures du coup d'envoi face au Botswana ce mardi à 16 heures, le Sénégal affiche ses ambitions sans détour. Champion d'Afrique en 2022, le pays veut remettre la main sur le trophée continental au Maroc. "Nous faisons partie des favoris et nous l'assumons", avait lâché Pape Thiaw, le sélectionneur, mi-décembre.
Le tirage au sort du Mondial-2026 a créé une petite effervescence dans les rangs sénégalais. Les Lions de la Teranga affronteront la France cet été aux États-Unis. Dix joueurs du groupe évoluent en Ligue 1, sept autres ont porté les couleurs de clubs français. "Il y a eu beaucoup d'euphorie autour de ça", reconnaît Kalidou Koulibaly. Mais le capitaine a vite recadré ses coéquipiers : "Je leur ai demandé de rester focus sur la Coupe d'Afrique."
Le tirage au sort du Mondial-2026 a créé une petite effervescence dans les rangs sénégalais. Les Lions de la Teranga affronteront la France cet été aux États-Unis. Dix joueurs du groupe évoluent en Ligue 1, sept autres ont porté les couleurs de clubs français. "Il y a eu beaucoup d'euphorie autour de ça", reconnaît Kalidou Koulibaly. Mais le capitaine a vite recadré ses coéquipiers : "Je leur ai demandé de rester focus sur la Coupe d'Afrique."
Un objectif présidentiel
Le message du président Bassirou Diomaye Faye, reçu au palais présidentiel deux jours avant le départ, ne laisse aucune place au doute. "Pour cette CAN, notre objectif est sans ambiguïté : conquérir une deuxième étoile", a déclaré le chef d'État devant les joueurs réunis à Dakar.
Cette exigence trouve un écho dans la ferveur populaire. La dernière séance d'entraînement au stade Léopold-Sédar Senghor a attiré près de 60.000 personnes. "C'était quelque chose d'indescriptible, d'inoubliable pour nous", s'est ému Koulibaly. Le défenseur d'Al-Hilal garde en mémoire le retour triomphal de 2022. "C'est quelque chose que j'ai envie de ressentir encore un soir de 18 janvier", confie-t-il, faisant référence à la date de la finale à Rabat.
Cette exigence trouve un écho dans la ferveur populaire. La dernière séance d'entraînement au stade Léopold-Sédar Senghor a attiré près de 60.000 personnes. "C'était quelque chose d'indescriptible, d'inoubliable pour nous", s'est ému Koulibaly. Le défenseur d'Al-Hilal garde en mémoire le retour triomphal de 2022. "C'est quelque chose que j'ai envie de ressentir encore un soir de 18 janvier", confie-t-il, faisant référence à la date de la finale à Rabat.
Une revanche à prendre
Éliminé en huitièmes de finale lors de la dernière édition en 2023 par la Côte d'Ivoire, futur vainqueur du tournoi, le Sénégal a un compte à régler avec lui-même. Deuxième nation africaine au classement FIFA derrière le Maroc, l'équipe dispose d'un groupe solide mêlant expérience et jeunesse.
Sadio Mané, le meneur de jeu star, côtoie des talents prometteurs comme Ibrahim Mbaye, 17 ans, du PSG, et Lamine Camara, 21 ans, de Monaco. "Je sais ce que c'est de gagner une Coupe d'Afrique, je sais ce que c'est de jouer une Coupe du monde, et je n'échangerai jamais une qualification au Mondial contre gagner une CAN", a martelé Koulibaly lundi en conférence de presse.
Le capitaine a raison de rappeler les priorités. Avant de songer à imiter les glorieux aînés de 2002 qui avaient fait tomber les champions du monde français en Corée du Sud, les Lions doivent d'abord briller au Maroc. La route commence mardi à Tanger face au Botswana. "C'est une des meilleures voire la plus belle compétition au monde", assure Koulibaly. Les Sénégalais sont prévenus : le temps de rêver des Bleus viendra après. Pour l'instant, seule compte cette deuxième étoile africaine.
Sadio Mané, le meneur de jeu star, côtoie des talents prometteurs comme Ibrahim Mbaye, 17 ans, du PSG, et Lamine Camara, 21 ans, de Monaco. "Je sais ce que c'est de gagner une Coupe d'Afrique, je sais ce que c'est de jouer une Coupe du monde, et je n'échangerai jamais une qualification au Mondial contre gagner une CAN", a martelé Koulibaly lundi en conférence de presse.
Le capitaine a raison de rappeler les priorités. Avant de songer à imiter les glorieux aînés de 2002 qui avaient fait tomber les champions du monde français en Corée du Sud, les Lions doivent d'abord briller au Maroc. La route commence mardi à Tanger face au Botswana. "C'est une des meilleures voire la plus belle compétition au monde", assure Koulibaly. Les Sénégalais sont prévenus : le temps de rêver des Bleus viendra après. Pour l'instant, seule compte cette deuxième étoile africaine.






