CEPE 2025, l'éducation catholique ivoirienne devance le public de 10 points © Crédit photo DR
Les résultats du CEPE 2025 Côte d'Ivoire dévoilent une performance globale satisfaisante avec un taux de réussite national de 97,09%. Sur les 11 965 candidats inscrits, 11 584 ont été admis à l'examen, ouvrant ainsi la voie à l'entrée en classe de sixième. Cette édition 2025 confirme la tendance positive observée dans le système éducatif ivoirien ces dernières années.
L'analyse des données révèle des écarts significatifs entre les différentes régions du pays. Yopougon trône au sommet du classement avec un taux de réussite exceptionnel de 99,94%, suivi de près par Gagnoa-Dassam (99,87%) et Abidjan (99,81%). Ces performances illustrent la qualité de l'encadrement pédagogique dans ces zones urbaines densément peuplées.
L'analyse des données révèle des écarts significatifs entre les différentes régions du pays. Yopougon trône au sommet du classement avec un taux de réussite exceptionnel de 99,94%, suivi de près par Gagnoa-Dassam (99,87%) et Abidjan (99,81%). Ces performances illustrent la qualité de l'encadrement pédagogique dans ces zones urbaines densément peuplées.
Yopougon et Abidjan dominent le classement
Le district d'Abidjan s'impose comme le leader incontesté avec 927 candidats admis sur 935 inscrits, soit un taux de réussite de 99,25%. Yopougon, première circonscription du pays, affiche des chiffres remarquables avec 503 admis sur 505 inscrits. "Ces résultats témoignent de l'investissement des équipes pédagogiques et de l'engagement des familles", souligne le Secrétaire Exécutif National Jean-Luc N'DREMAN.
Gagnoa-Dassam complète ce trio de tête avec 785 candidats admis sur 794 inscrits, confirmant le dynamisme éducatif de cette région du centre-ouest. La régularité de ces performances dans les zones urbaines contraste avec les difficultés rencontrées dans certaines localités rurales.
Gagnoa-Dassam complète ce trio de tête avec 785 candidats admis sur 794 inscrits, confirmant le dynamisme éducatif de cette région du centre-ouest. La régularité de ces performances dans les zones urbaines contraste avec les difficultés rencontrées dans certaines localités rurales.
L'enseignement catholique tire son épingle du jeu
Les statistiques révèlent une performance particulièrement notable de l'enseignement catholique avec 97,09% de réussite, légèrement supérieure à l'enseignement public national (97,02%). Cette différence de 0,07 point illustre la complémentarité entre les deux systèmes éducatifs. L'écart entre 2024 et 2025 montre une progression de l'enseignement catholique qui passe de 96,62% à 97,09%.
Les diocèses les moins performants restent Korhogo (97,03%) et Yamoussoukro (96,90%), tandis que Man ferme la marche avec 93,12% de réussite. Ces variations régionales soulignent les défis persistants dans certaines zones, notamment en matière d'infrastructures et d'encadrement pédagogique.
L'analyse détaillée des résultats fait apparaître des inégalités territoriales préoccupantes. Agboville (90,96%) et San-Pedro (89,93%) accusent un retard significatif par rapport à la moyenne nationale. Ces écarts interpellent sur les moyens alloués à l'éducation dans ces régions périphériques du pays.
Le ministère de l'Éducation nationale devra s'atteler à réduire ces disparités pour garantir l'équité territoriale. Les 11 584 nouveaux admis rejoindront les bancs du collège à la rentrée prochaine, portant l'espoir d'une génération mieux formée pour les défis de demain.
Les diocèses les moins performants restent Korhogo (97,03%) et Yamoussoukro (96,90%), tandis que Man ferme la marche avec 93,12% de réussite. Ces variations régionales soulignent les défis persistants dans certaines zones, notamment en matière d'infrastructures et d'encadrement pédagogique.
L'analyse détaillée des résultats fait apparaître des inégalités territoriales préoccupantes. Agboville (90,96%) et San-Pedro (89,93%) accusent un retard significatif par rapport à la moyenne nationale. Ces écarts interpellent sur les moyens alloués à l'éducation dans ces régions périphériques du pays.
Le ministère de l'Éducation nationale devra s'atteler à réduire ces disparités pour garantir l'équité territoriale. Les 11 584 nouveaux admis rejoindront les bancs du collège à la rentrée prochaine, portant l'espoir d'une génération mieux formée pour les défis de demain.
