Les résultats tombent et confirment la tendance. Avec 76,31% de réussite, l'éducation catholique ivoirienne double quasiment les performances de l'enseignement public lors de la session 2025 du baccalauréat. Sur 4 069 candidats présentés, 3 105 ont décroché leur diplôme, creusant un écart vertigineux de 36,16 points avec le taux national de 40,15%.
Cette performance place l'éducation catholique comme un acteur incontournable du système éducatif ivoirien. Les chiffres révèlent une disparité préoccupante entre les deux systèmes, soulevant des questions sur l'équité de l'accès à une éducation de qualité sur le territoire national.
Cette performance place l'éducation catholique comme un acteur incontournable du système éducatif ivoirien. Les chiffres révèlent une disparité préoccupante entre les deux systèmes, soulevant des questions sur l'équité de l'accès à une éducation de qualité sur le territoire national.
Abidjan et GD-Bassam tirent leur épingle du jeu
Le diocèse d'Abidjan s'impose en leader avec 88,63% de réussite, totalisant 1 080 admis sur 1 205 candidats. Cette performance exceptionnelle s'explique par la concentration d'établissements d'excellence comme St Jean Bosco (97,44%) et ND Afrique Biétry (92,95%), qui caracolent en tête du classement des établissements.
GD-Bassam complète ce duo de tête avec 81,15% de réussite, démontrant que la proximité avec Abidjan favorise l'accès à des ressources pédagogiques de qualité. Le Père Guillaume, établissement phare du diocèse, affiche 87,10% de réussite, confirmant l'excellence de l'encadrement dans cette zone géographique.
GD-Bassam complète ce duo de tête avec 81,15% de réussite, démontrant que la proximité avec Abidjan favorise l'accès à des ressources pédagogiques de qualité. Le Père Guillaume, établissement phare du diocèse, affiche 87,10% de réussite, confirmant l'excellence de l'encadrement dans cette zone géographique.
Des établissements qui font la différence
L'analyse par établissement révèle des performances remarquables. St Jean Bosco d'Abidjan trône au sommet avec 97,44% de réussite, admettant 190 candidats sur 195 présentés. Cette prouesse technique témoigne d'une préparation rigoureuse et d'un accompagnement personnalisé des élèves.
ND Afrique Biétry suit avec 92,95% de réussite, confirmant que les établissements abidjanais bénéficient d'infrastructures et de corps professoral de haut niveau. Ces résultats contrastent avec les difficultés rencontrées par certains établissements ruraux, où les taux chutent parfois sous les 60%.
Cet écart abyssal entre l'éducation catholique (76,31%) et l'enseignement public (40,15%) interroge sur les politiques éducatives nationales. Les établissements catholiques, avec leurs effectifs maîtrisés et leur pédagogie adaptée, semblent mieux armés pour préparer les élèves aux exigences du baccalauréat.
Cette disparité soulève des enjeux d'équité territoriale et sociale. Alors que les familles aisées peuvent offrir à leurs enfants l'excellence du privé catholique, les élèves du public peinent à atteindre la barre des 50% de réussite. Cette situation appelle des réformes structurelles pour réduire la fracture éducative qui se creuse entre les deux systèmes.
ND Afrique Biétry suit avec 92,95% de réussite, confirmant que les établissements abidjanais bénéficient d'infrastructures et de corps professoral de haut niveau. Ces résultats contrastent avec les difficultés rencontrées par certains établissements ruraux, où les taux chutent parfois sous les 60%.
Cet écart abyssal entre l'éducation catholique (76,31%) et l'enseignement public (40,15%) interroge sur les politiques éducatives nationales. Les établissements catholiques, avec leurs effectifs maîtrisés et leur pédagogie adaptée, semblent mieux armés pour préparer les élèves aux exigences du baccalauréat.
Cette disparité soulève des enjeux d'équité territoriale et sociale. Alors que les familles aisées peuvent offrir à leurs enfants l'excellence du privé catholique, les élèves du public peinent à atteindre la barre des 50% de réussite. Cette situation appelle des réformes structurelles pour réduire la fracture éducative qui se creuse entre les deux systèmes.