La CEI annonce une participation de 50% à l'élection présidentielle du 25 octobre 2025 en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
La présidentielle du 25 octobre 2025 en Côte d'Ivoire affiche une participation qui devrait « avoisiner les 50% », selon Ibrahime Kuibiert-Coulibaly. Le président de la Commission électorale indépendante s'est exprimé samedi soir sur RTI 1, la télévision publique. À 21 heures, plus de 30% des résultats étaient déjà remontés du terrain. Une mobilisation que le patron de la CEI juge satisfaisante malgré les appels au boycott de plusieurs leaders d'opposition.
« Les Ivoiriens sont sortis pour voter », a déclaré Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, visiblement soulagé. Le scrutin s'est déroulé sans incident notable, au point que des agents de bureau supplémentaires ont dû être recrutés dans certaines zones, tant sur le territoire national que dans la diaspora. La machine électorale a fonctionné, même si le contexte reste tendu après l'invalidation des candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
« Les Ivoiriens sont sortis pour voter », a déclaré Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, visiblement soulagé. Le scrutin s'est déroulé sans incident notable, au point que des agents de bureau supplémentaires ont dû être recrutés dans certaines zones, tant sur le territoire national que dans la diaspora. La machine électorale a fonctionné, même si le contexte reste tendu après l'invalidation des candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
Des résultats annoncés plus vite que prévu
Le Code électoral accorde cinq jours à la CEI pour proclamer les résultats. Mais Ibrahime Kuibiert-Coulibaly veut aller plus vite. « Les Ivoiriens ont besoin de savoir. Donc, nous allons nous y atteler, faire en sorte de pouvoir satisfaire ce vœu-là », a-t-il promis. Les résultats seront « proclamés au plus tard le lundi 27 octobre ou au plus tôt le dimanche soir 26 octobre ».
Le président de la CEI a rappelé les quatre niveaux de proclamation : bureaux de vote, circonscription administrative, commission centrale pour les résultats provisoires, puis proclamation définitive par le Conseil constitutionnel. Un processus rodé depuis plusieurs scrutins, mais scruté de près cette fois-ci. La transparence du dépouillement reste un enjeu dans un pays où les crises post-électorales ont marqué l'histoire récente.
Le président de la CEI a rappelé les quatre niveaux de proclamation : bureaux de vote, circonscription administrative, commission centrale pour les résultats provisoires, puis proclamation définitive par le Conseil constitutionnel. Un processus rodé depuis plusieurs scrutins, mais scruté de près cette fois-ci. La transparence du dépouillement reste un enjeu dans un pays où les crises post-électorales ont marqué l'histoire récente.
Une élection sous tension
Ces joutes électorales se déroulent dans un climat particulier. Le 8 septembre 2025, le Conseil constitutionnel a publié la liste définitive des cinq candidats retenus. Parmi eux, le président Alassane Ouattara, qui brigue un quatrième quinquennat jugé anticonstitutionnel par l'opposition. Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, associés depuis juin pour réclamer une alternance politique, ont vu leurs candidatures rejetées.
« C'est un coup d'État, un braquage électoral », a dénoncé l'ex-président Laurent Gbagbo dans une interview accordée au journaliste Alain Foka. Plusieurs leaders de l'opposition ont appelé à ne pas voter, dénonçant leur « exclusion » de la course. Une situation qui rappelle les divisions profondes du pays, où chaque scrutin ravive les tensions. Pourtant, la CEI a introduit depuis 2020 une jurisprudence : lorsque des citoyens n'ont pas pu voter dans une zone, celle-ci est retirée du calcul du taux de participation. « Pour l'heure, nous n'en sommes pas à ce stade-là », a précisé Ibrahime Kuibiert-Coulibaly.
« C'est un coup d'État, un braquage électoral », a dénoncé l'ex-président Laurent Gbagbo dans une interview accordée au journaliste Alain Foka. Plusieurs leaders de l'opposition ont appelé à ne pas voter, dénonçant leur « exclusion » de la course. Une situation qui rappelle les divisions profondes du pays, où chaque scrutin ravive les tensions. Pourtant, la CEI a introduit depuis 2020 une jurisprudence : lorsque des citoyens n'ont pas pu voter dans une zone, celle-ci est retirée du calcul du taux de participation. « Pour l'heure, nous n'en sommes pas à ce stade-là », a précisé Ibrahime Kuibiert-Coulibaly.





