Jean-Claude Djéréké critique la dépendance de l'opposition ivoirienne à Laurent Gbagbo © Crédit photo DR
La charge est brutale. Jean-Claude Djéréké ne mâche pas ses mots face aux critiques visant Laurent Gbagbo. Oui, l'ancien président n'a pas rassemblé l'opposition ivoirienne à son retour de La Haye. Oui, il n'a soutenu aucun candidat en octobre 2025. Mais l'analyste politique retourne la question : "Pendant ces dix années, où était l'opposition ? Pourquoi personne, absolument personne, ne s'est levé pour rassembler l'opposition ?"
Le constat claque comme un rappel à l'ordre. Entre 2011 et 2021, Laurent Gbagbo a affronté la justice internationale. Dix années où aucun leader n'a créé de front uni pour combattre le régime en place. "Pourquoi faudrait-il que d'autres restent dans le confort de l'attente, espérant que l'éléphant soit tué par Gbagbo pour ensuite venir profiter paisiblement de la viande ?", interroge Djéréké dans sa tribune.
Le constat claque comme un rappel à l'ordre. Entre 2011 et 2021, Laurent Gbagbo a affronté la justice internationale. Dix années où aucun leader n'a créé de front uni pour combattre le régime en place. "Pourquoi faudrait-il que d'autres restent dans le confort de l'attente, espérant que l'éléphant soit tué par Gbagbo pour ensuite venir profiter paisiblement de la viande ?", interroge Djéréké dans sa tribune.
Une opposition paralysée
L'opposition ivoirienne souffre d'un mal profond : la dépendance à un homme providentiel. Pendant que Gbagbo purgeait son exil forcé, les autres leaders politiques sont restés figés. Aucune coalition sérieuse, aucune stratégie collective. "Ce raisonnement est profondément irresponsable. Il réduit la politique à une dépendance permanente envers un seul homme", dénonce l'analyste.
Les reproches pleuvent aujourd'hui sur l'ancien président. Ses hésitations, ses silences, ses choix discutables. Djéréké ne les nie pas. Mais il rappelle l'essentiel : "Il s'est levé pour lutter. Il ne s'est jamais caché derrière un leader providentiel." Prison, exil, procès : autant de risques assumés pendant que d'autres commentaient de loin.
Les reproches pleuvent aujourd'hui sur l'ancien président. Ses hésitations, ses silences, ses choix discutables. Djéréké ne les nie pas. Mais il rappelle l'essentiel : "Il s'est levé pour lutter. Il ne s'est jamais caché derrière un leader providentiel." Prison, exil, procès : autant de risques assumés pendant que d'autres commentaient de loin.
Vers une responsabilité collective
Le message est direct. "Un peuple qui attend toujours qu'un seul homme vienne le sauver n'est pas un peuple libre", martèle Djéréké. L'opposition ivoirienne doit cesser de tout attendre de Laurent Gbagbo. Les Ivoiriens souffrent depuis des années. Le régime a renforcé son emprise, manipulé les scrutins, étouffé les voix dissidentes.
"Si le pays doit se libérer un jour des dérives autoritaires, ce ne sera ni par miracle, ni par dépendance à un leader historique. Ce sera par la responsabilité de chacun", conclut l'analyste. Un appel à la conscience collective pour une opposition ivoirienne enfin mature et structurée, capable d'agir sans attendre qu'un seul homme porte tout le combat.
"Si le pays doit se libérer un jour des dérives autoritaires, ce ne sera ni par miracle, ni par dépendance à un leader historique. Ce sera par la responsabilité de chacun", conclut l'analyste. Un appel à la conscience collective pour une opposition ivoirienne enfin mature et structurée, capable d'agir sans attendre qu'un seul homme porte tout le combat.





